Le Pic du Thabor
Juste à côté du mythique Mont Thabor, le Pic du Thabor passe pour un bastion imprenable, entouré de ses vertigineuses falaises. Il existe pourtant une faille dans son système de défense qui permet d'atteindre son sommet et ainsi de surplomber le Mont Thabor de 29 petits mètres.
Première approche
Au départ du parking de la Chenalette, on commencera par se rendre à la Chapelle de Notre-Dame des Neiges, avant du continuer vers le fond de la vallée du Mont Thabor, jusqu'à la Pierre du Déjeuner. On quittera alors les sentiers pour rejoindre le Passage du Pic du Thabor, avant de traverser l'immense pierrier du versant Nord-Est du Pic du Thabor, pour aller dans le petit vallon caché au Sud-Est de notre objectif. On gagnera alors l'arête Sud du Pic du Thabor au niveau du col sans nom à 3081 mètres d'altitude. On sera alors au pied du passage le plus technique de l'itinéraire : la remontée de l'arête Sud du Pic du Thabor. Ce dernier passage, coté PD-, peut nécessiter une corde pour les personnes les moins à l'aise (plusieurs pas de II et de III). Le sommet, très exigu, ne peut accueillir qu'une seule personne à la fois. Pour le retour, on reviendra avec précaution au col à 3081 m, puis au Passage du Pic du Thabor. Une fois redescendu à la Pierre du Déjeuner, on sera de retour sur le chemin, que l'on suivra jusqu'à revenir au Refuge de Terre Rouge. Pour varier par rapport à l'itinéraire de l'aller, on reviendra alors par le chemin du fond de la vallée, tout en faisant un petit crochet au Lac Vert, avant de rentrer au parking de la Chenalette.
Le Pic du Thabor au premier plan et le Mont Thabor au fond à droite, vus en arrivant au Passage du Pic du Thabor.
Itinéraire à suivre
Comme presque tous les itinéraires de randonnées sur Valmeinier, celui-ci débute au parking de la Chenalette, qui se trouve juste en dessous de Valmeinier 1800. On commence par prendre le chemin qui part du bout du parking, qui nous mène en quelques minutes au carrefour de l'Ordière. A cet endroit il faut prendre le sentier de gauche, pour aller à la Chapelle de Notre-Dame des Neiges par la Losa.
Le parking de la Chenalette, point de départ de notre itinéraire.
Arrivée à l'Ordière, où il faut prendre sur la gauche.
On va ainsi monter en passant près des ruines du Lion, puis du Planay, avant d'arriver au replat de la Losa.
Passage aux ruines du Lion.
Arrivée à la Losa.
De la Losa à Notre-Dame des Neiges, l'itinéraire ne pose toujours aucun problème. Il suffit juste de se laisser guider par ses pieds ... En chemin, on passe sur les vestiges d'une ancienne voie romaine.
Des oiseaux sur le chemin, à la Losa.
Sur l'ancienne voie romaine, en allant à Notre-Dame des Neiges (que l'on devine au centre de la photo).
Arrivée à la Chapelle de Notre-Dame des Neiges.
Après Notre-Dame des Neiges, on continue vers le fond de la vallée du Mont Thabor en se dirigeant vers le Refuge de Terre Rouge, au carrefour de la Sausse. Au niveau de ce dernier, on suit la direction du Mont Thabor.
Le chemin entre Notre-Dame des Neiges et le Refuge de Terre Rouge (que l'on voit à droite du centre de la photo).
Arrivée au carrefour de la Sausse, où se trouve le Refuge de Terre Rouge. Ici, il faut suivre la direction du Mont Thabor.
On remonte alors le Vallon des Angeliers jusqu'au replat qui se situe sous les Grands Lacs, puis on continue vers le fond de la vallée du Mont Thabor pour arriver aux Casses Blanches (le carrefour sous le Lac Caspi). En continuant en direction du Mont Thabor, on arrive à un autre carrefour, nommé "Sous la Pierre du Déjeuner". Il faut faire attention au niveau de ce carrefour, car le chemin qui semble être le chemin principal continue tout droit vers le Col de Névache (et finit d'ailleurs par disparaître), alors que le "vrai chemin principal" part sur la gauche, dans les pierriers des Casses Blanches et est difficilement visible. En suivant ce "bon chemin", dont le balisage est heureusement abondant, on finit par arriver à la Pierre du Déjeuner (une grosse pierre en forme de chaise longue géante).
Remontée du Vallon des Angeliers (on voit un des chalets des Angeliers en haut à gauche).
Arrivée aux Casses Blanches (la zone du grand pierrier, sur la droite de la photo).
Le carrefour "Sous la Pierre du Déjeuner", où il faut prendre à gauche dans les pierres. Le chemin qui continue tout droit va au Col de Névache.
Arrivée à la Pierre du Déjeuner. Au-dessus, on voit notre objectif du jour : le Pic du Thabor.
Au niveau de la Pierre du Déjeuner, on a une superbe vue sur le Pic du Thabor. En le voyant sous cet angle, je dois bien admettre que j'ai eu des doutes sur ce que j'étais en train d'entreprendre ...
Zoom sur le Pic du Thabor, depuis la Pierre du Déjeuner. Il ne faut pas se laisser intimider par ses grandes falaises ! On va contourner le sommet par derrière pour arriver au col sans nom à 3081 m (visible à droite) et finir de monter par l'arête Sud (l'arête de droite).
A partir de la Pierre du Déjeuner, on suit le chemin encore quelques dizaines de mètres, puis on le quitte au niveau de la croupe herbeuse qui est très souvent précédée d'un névé (on voit cette croupe herbeuse en plein milieu de la photo, deux images au-dessus). On remonte alors cette croupe herbeuse pour passer en surplomb du Lac Source puis arriver sous le passage du Pic du Thabor, que l'on rejoint en traversant les pierriers.
On quitte le chemin pour remonter la croupe herbeuse qui monte en direction du passage du Pic du Thabor.
Passage en surplomb du Lac Source.
Montée finale vers le Passage du Pic du Thabor.
Arrivée au Passage du Pic du Thabor, avec vue sur le Pic du Thabor, guère plus engageant sous cet angle.
Commence alors la partie la plus éprouvant de l'itinéraire : le contournement du Pic du Thabor par le Nord, par les éboulis. La distance à parcourir n'est pas très longue (et heureusement !), mais à cette altitude, dans cet environnement constitué de gros blocs rocheux, la progression est vraiment lente (je n'avançais même pas à 2km/h alors que je suis plutôt à l'aise sur ce type de terrains). Certains blocs qui pèsent plusieurs tonnes sont totalement instables, il faut donc savoir prendre son temps pour éviter un accident bête qui ne pourrait que mal se terminer. Autant que cela est possible, il est préférable de passer par les névés peu inclinés, qui sont nettement moins dangereux. A partir de cet endroit, porter un casque peut être une bonne idée. Même sans se faire rouler un gros rocher dessus, on risque beaucoup plus de chuter de sa hauteur dans ce type d'environnement et on peut facilement se cogner la tête. On contourne ainsi par le Nord le Pic du Thabor, en passant les éboulis au pied de ses falaises, jusqu'à trouver l'entrée du petit vallon "caché" qui se situe au Sud-Est du sommet.
Vue sur la vallée de l'autre côté du Passage du Pic du Thabor. Dans un premier temps, il faut rejoindre le "truc" qui ressemble à un petit col, en plein centre de la photo, pour continuer de contourner le sommet en restant à peu près à la même altitude.
Suite du contournement du Pic du Thabor par le Nord, en direction du vallon caché.
Arrivée au niveau de l'entrée du vallon caché, au Sud-Est du Pic du Thabor.
Une fois à l'entrée du vallon caché au Sud-Est du Pic du Thabor, on le remonte jusqu'à découvrir le col sans nom à 3081 mètres d'altitude, au fond à droite.
Remontée du vallon au Sud-Est du Pic du Thabor.
Presque au fond du vallon au Sud-Est du Pic du Thabor.
Une fois au fond du vallon, on s'attaque encore à une partie technique de l'itinéraire : la montée au col sans nom à 3081 mètres d'altitude. Les pentes sont très raides, le mieux est de se servir des névés pour monter le plus haut possible, dans l'idéal à l'aide d'un piolet. Une fois à la sortie des névés, il faut monter dans les roches jaunes, qui sont moins pentues et offrent de meilleurs prises que les roches grises qui sont un peu plus sur la gauche. On arrive ainsi au col sans nom à 3081 m, après en avoir bavé un peu, mais normalement sans trop de danger.
Arrivée au fond du vallon au Sud-Est du Pic du Thabor. Il faut monter par le névé au centre de la photo, puis par les roches jaunes juste au-dessus. Les roches grises sur la gauche ne sont pas une bonne option.
Fin de la montée au col sans nom à 3081 m, dans les roches jaunes.
Arrivée au col sans nom à 3081 mètres d'altitude, au pied du Pic du Thabor.
Une fois au col à 3081 m, on voit enfin le Pic du Thabor sous un angle qui fait un peu moins peur ! Un couloir juste à droite de l'arête Sud se présente alors comme "la" faiblesse du Pic du Thabor. Depuis le col, on voit tout le reste de l'itinéraire jusqu'au sommet : bien que ce soit de l'alpinisme rocheux coté PD-, cela n'a rien à voir avec les falaises que l'on a pu voir jusque-là. Le couloir remonte avec quelques pas d'escalade en II et en III, puis débouche à une dizaine de mètres au Sud-Est du sommet, sur l'arête Sud-Est. On suit alors cette dernière par une belle vire bien rassurante et en quelques pas, on est au sommet !
L'itinéraire à suivre, dans le couloir de l'arête Sud du Pic du Thabor.
Pour des alpiniste et des randonneurs alpins aguerris, ce couloir ne pose pas de problème (même s'il faut bien évidemment rester vigilant), mais pour les personnes les moins à l'aise, quelques spits permettent de s'assurer. Au niveau d'un pas de III, il y a également un vieux piton qu'il ne faut surtout pas utiliser (ni pour s'assurer ni pour s'appuyer), car il ne tient plus du tout. Dans le couloir, le casque est encore bien utile pour se protéger des chutes de pierres qui viennent d'en haut.
Le début du couloir qui monte au sommet du Pic du Thabor. On voit que les prises sont bonnes et nombreuses. Il faut faire un pas de III pour monter sur le gros rocher plat, au-dessus de centre de la photo. Fort heureusement, un bon replat bien rassurant se trouve également au pied de ce rocher. Il me semble également que c'est à cet endroit que se trouve le piton piégeur.
La fin du couloir qui monte au sommet du Pic du Thabor. La photo a été prise au niveau d'un autre replat (qui permet de souffler un peu). On voit que pour arriver au sommet, il ne reste rien de bien méchant : la pente n'est pas trop forte, on est bien encaissé dans le couloir et il y a des prises partout.
Au sommet du couloir, il n'y a plus qu'à suivre la petite vire pour arriver au sommet. Attention, il n'y a de la place que pour une seule personne à la fois !
La vire qui va du sommet du couloir au sommet du Pic du Thabor.
Arrivée au sommet du Pic du Thabor, à 3207 mètres d'altitude !
Lors de mon passage au sommet, pas de chance, le plafond nuageux était très bas (mais heureusement, non menaçant !), surtout à l'Ouest. La vue était quand même assez dégagée pour faire le traditionnel tour d'horizon photographique (de la gauche vers la droite). Pour voir plus de sommets, certaines photos ont en fait été prises au col sans nom à 3081 m. Passez votre souris sur le nom d'une montagne dans la description d'une photo pour la voir entourée sur la photo correspondante.
On commence en direction du Sud, avec le Mont Thabor au premier plan et le Pic de Rochebrune au fond, juste au-dessus de la Chapelle du Mont Thabor.
Un peu plus sur la droite, on a le Massif des Ecrins sur la ligne d'horizon, dans les nuages, puis juste en dessous, la Tête de la Cassille, le Col des Béraudes, le Pic de la Moulinière, la Pointe des Cerces, le Roc Termier, le Grand Galibier (sommet Est) et le Grand Galibier (sommet Ouest). Enfin, encore en dessous, on voit le Rocher de la Grande Tempête, le Col de Névache et les Lacs des Glaciers.
Quelques zooms sur les sommets des photos précédentes. Sur la première ligne, on a le sommet du Mont Thabor. Sur la gauche, on voit bien sa chapelle. Sur la deuxième ligne, on a le Pic de Rochebrune (3321 m, point culminant du Massif du Queyras) à gauche et le Col de l'Izoard à droite. Sur la troisième ligne, on a la Tête de la Cassille, le Col des Béraudes, le Pic de la Moulinière et la Pointe des Cerces au premier plan et le Pic Est de Combeynot et le Pic Ouest de Combeynot au fond à droite. Enfin, sur la quatrième ligne, on a la Grande Ruine et la Meije au fond et le Roc Termier, le Grand Galibier (sommet Est) et le Grand Galibier (sommet Ouest) au premier plan.
Encore un peu plus sur la droite, on regarde maintenant en direction des Aiguilles d'Arves. Le plafond nuageux étant trop bas depuis le sommet, la photo suivante montre la même vue depuis le col sans nom à 3081 m, au pied de l'arête Sud. Sur la photo suivante, le plafond nuageux est juste au-dessus des montagnes.
Sur la ligne d'horizon, on a le Pic Blanc du Galibier, le Pic des Trois Evêchés, la Pointe des Lauzettes, l'Aiguille du Goléon, les Aiguilles de la Saussaz, les Aiguilles d'Arves, l'Aiguille de l'Epaisseur, la Pointe de Pierre Fendue, le Gros Grenier, la Roche du Bonhomme et la Grande Chible. Juste sous la ligne d'horizon, on a l'Aiguille Noire, les Pointes d'Orient, le Rateau Vieux, le Pas de la Sétaz Vieille et la Sétaz des Prés. Enfin, au premier plan, on a la Roche Château, le Passage de la Pissine et le Pas des Griffes.
Au fond à gauche, on a la Grande Chible et la Pointe d'Emy. En dessous, on a le Pas des Griffes et le Crey du Quart. Au premier plan, on a le Passage du Pic du Thabor (par lequel on est arrivé), surplombé par la Pointe de Terre Rouge (en la voyant on comprend tout de suite d'où vient son nom). Au-dessus à droite de cette dernière, on a la Roche Noire. Enfin, tout en haut à droite, on a le Grand Perron des Encombres et le Grand Pic de la Lauzière.
Au centre, on a le Lac de Bissorte. Sur la droite, le Signal des Sarrasins et la Pointe des Sarrasins. Au fond à droite, on voit la Dent Parrachée.
Quelques zooms sur les sommets des photos précédentes. Sur la première ligne, au fond on a l'Aiguille d'Argentière qui ressort mal devant l'Aiguille du Goléon, puis les Aiguilles de la Saussaz, la Pointe Salvador, les Aiguilles d'Arves, dont celle de gauche, l'Aiguille d'Arves Méridionale, est le point culminant du Massif des Arves, du haut de ses 3514 m, puis l'Aiguille de l'Epaisseur, la Pointe de Pierre Fendue et le Gros Grenier. Entre les deux Aiguilles d'Arves de droite, on voit également le Col des Aiguilles d'Arves. Tout au fond, on voit même le Pic Bayle (3465 m, point culminant du Massif des Grandes Rousses) et le Pic de l'Etendard. Sous la ligne d'horizon, on retrouve les Pointes d'Orient, le Rateau Vieux, le Pas de la Sétaz Vieille et la Sétaz des Prés. Enfin, au premier plan, on retrouve également le Passage de la Pissine et le Pas des Griffes. Sur la deuxième ligne, on a la Crête du Massif des Arves, avec de gauche à droite : le Mont Pellard, le Gros Grenier, la Roche du Bonhomme, la Grande Chible et la Pointe d'Emy. En bas à gauche, on a le Signal des Sarrasins et la Pointe des Sarrasins au premier plan et la Dent Parrachée au fond à droite. En bas au centre, on a le Lac de Bissorte. Enfin en bas à droite, on a les bourrelets de l'ancien glacier (ou du glacier rocheux, je ne sais pas vraiment dans quel état il est à vrai dire) qui coule du Cheval Blanc, que l'on voit en se penchant un peu du côté de la Pointe des Sarrasins.
Quasiment la même photo que celle qui se trouve deux images au-dessus, mais on voit cette fois la Haute Maurienne à droite et le glacier qui était dans l'image précédente, en bas.
Cette photo en direction de l'Est a été prise depuis le col à 3081 m, mais la vue est presque la même que depuis le sommet. De gauche à droite, on voit la Pointe de Ronce, la Pointe de Charbonnel, l'Aiguille de Scolette, Rochemelon, le Grand Argentier et la Pointe Sommeiller.
Enfin, on finit notre tour d'horizon avec la Roche Bernaude.
Quelques zooms sur les sommets des photos précédentes. Sur la première ligne, on a la Roche Noire au premier plan, la Dent d'Arclusaz au fond à gauche et le Grand Perron des Encombres et le Grand Pic de la Lauzière (2829 m, point culminant du Massif de la Lauzière) à droite. Sur la deuxième ligne à gauche, on a la Grivola (3969 m), un des hauts sommets du Massif du Grand Paradis. Sur la deuxième ligne au centre, on a la Pointe de Ronce (3612 m, point culminant du Massif du Mont-Cenis) à gauche et la Pointe de Charbonnel (3752 m, point culminant du Massif des Alpes Grées) à droite. Sur la deuxième ligne à droite, on a l'Aiguille de Scolette au centre et Rochemelon au fond à droite. Enfin, sur la ligne du bas, on a la Roche Bernaude.
Après une bonne pause au sommet, presque avec la sensation de voler, il faut se résoudre à attaquer la redescente (sous les regards attentifs des randonneurs au sommet du Mont Thabor qui vous prennent pour un fou !). On retraverse donc la petite vire pour revenir en haut du couloir, puis on redescend tout doucement, en évitant tout geste précipité inutile (ça, c'était l'astuce secrète de "celui qui ne veut pas mourir" !). Une fois de plus, si l'on est à l'aise, le couloir se redescend assez facilement. Mis à part les quelques pas de III, on peut toujours descendre de face.
Retour en haut du couloir. Sous cet angle, la descente est vertigineuse !
Redescente du couloir. Avec ma (magnifique !) jambe, on se rend bien compte de l'inclinaison du couloir. La chute est interdite ...
Presque de retour en bas du couloir.
De retour au col sans nom à 3081 m, on redescend ensuite au fond du vallon par lequel on est arrivé. On repasse ainsi par les rocher jaunes, puis on revient sur le névé qui nous a amené au plus près du col. Une fois au fond du vallon, on en ressort par le même itinéraire qu'à l'aller, puis on re-contourne le Pic du Thabor par le Nord, pour revenir au Passage du Pic du Thabor par l'immense pierrier épuisant.
Redescente sous le col sans nom à 3081 m. On devine ma trace d'arrivée dans le névé du premier plan.
Redescente du vallon au Sud-Est du Pic du Thabor.
Sortie du vallon au Sud-Est du Pic du Thabor.
Presque de retour au Passage du Pic du Thabor.
Retour au Passage du Pic du Thabor, où se trouve un vieil abri en ruine.
De retour au passage du Pic du Thabor, on peut retirer le casque et considérer que la partie "dangereuse" de l'itinéraire est finie. Il ne reste plus qu'à redescendre au Lac Source , puis à la Pierre du Déjeuner, pour revenir sur un vrai chemin. Avant d'entamer la redescente, il faut jeter un œil sur la Pointe de Terre Rouge, que l'on voit là sous son plus beau profil.
La Pointe de Terre Rouge, vue depuis le passage du Pic du Thabor. Au premier plan, on voit les deux petits lacs sans nom du Passage du Pic du Thabor.
Début de la redescente du Passage du Pic du Thabor.
Une petite pause au bord du Lac Source (pour se ressourcer !).
Redescente de la croupe herbeuse, en direction de la Pierre du Déjeuner (que l'on devine juste au-dessus de la plaque de neige, à droite du centre de la photo).
Retour à la Pierre de Déjeuner.
De retour à la Pierre du Déjeuner, on revient ensuite par le même chemin qu'à l'aller au Refuge de Terre Rouge, mais au niveau de carrefour des Casses Blanches, on fait un crochet de quelques minutes par le Lac Caspi. Je ne saurais pas dire pourquoi, mais ce petit lac très calme permet de bien se relaxer. A chacun de mes retours du fond de la vallée du Mont Thabor, je ne peux pas m'empêcher d'y aller ...
Retour au-dessus des Casses Blanches. Sur le droite de la photo, on devine deux lacs. Le Lac Caspi est celui en haut à droite.
Retour au carrefour des Casses Blanches, sous le Lac Caspi. Il faut monter sur la droite pour faire le petit crochet par le lac.
Arrivée au bord du Lac Caspi, niché dans son écrin de verdure, à l'abri de la foule des randonneurs.
Après une petite pause "obligatoire" au bord du Lac Caspi, on revient au carrefour des Casses Blanches pour continuer la descente vers le carrefour de la Sausse, où se trouve le Refuge de Terre Rouge.
Début de la redescente du Lac Caspi vers le chemin sur lequel on était avant.
Retour sur le replat sous les Grands Lacs, en haut du Vallon des Angeliers.
Retour au carrefour de la Sausse, où se trouve le Refuge de Terre Rouge.
Au carrefour de la Sausse, on prend la direction du Pré Sapey. A partir de ce point, on va donc faire une boucle par rapport au chemin de l'aller. On arrive rapidement aux ruines de la Sausse, puis au carrefour du Pré Sapey, sous Notre-Dame des Neiges. On continue ensuite de rentrer par le chemin du fond de la vallée, jusqu'à arriver au carrefour qui se trouve au pied du Lac Vert. Comme pour le Lac Caspi, on fait un rapide crochet par ce petit lac, pour y faire une dernière petite pause avant de rentrer.
Les ruines de la Sausse, juste après le carrefour de la Sausse.
Arrivée au carrefour du Pré Sapey.
Arrivée au carrefour sous le Lac Vert.
La montée au Lac Vert se fait en quelques minutes. Sur la fin, on passe dans de grosses pierres.
Arrivée au Lac Vert.
Après une dernière petite pause au Lac Vert pour se remettre de toutes les émotions de l'itinéraire, on redescend sur le chemin au fond de la vallée, puis on retourne au parking de la Chenalette en longeant le Torrent de la Neuvache jusqu'à Mathoset, lieu où le sentier s'en écarte en rive droite pour revenir doucement vers l'Ordière, puis la Chenalette.
Le chemin au bord de la Neuvache, au fond de la vallée.
Le chemin passe dans une arche d'arbres, avant de revenir à l'Ordière.
Retour au parking de la Chenalette.
Et voilà, c'est ainsi que s'achève cet itinéraire sur le Pic du Thabor. Après une longue marche d'approche et une traversée épuisante d'éboulis, on est arrivé au pied de l'arête Sud du sommet, entaillée d'un couloir particulièrement confortable à remonter, par rapport aux falaises abruptes qui entourent le reste de la montagne. Cet itinéraire qui s'adresse évidemment à des montagnards expérimentés est aussi beau et plaisant qu'il est long et physique. Pour le faire tenir en 9h37, j'ai marché d'un bon train tout le long de l'itinéraire et je n'ai pris ma première vrai pause qu'au retour au Passage du Pic du Thabor, après plus de 6 heures presque non-stop. Le Refuge de Terre Rouge peut être un bon moyen de couper l'itinéraire en deux et ainsi de s'affranchir du trajet en voiture et d'une bonne heure et demie de marche qui auront été faites le premier jour. Quoi qu'il en soit, ce sommet fait désormais partie de mon "top" sur Valloire / Valmeinier, tant pour sa beauté que pour l'aspect sauvage de son itinéraire.
Profil altimétrique
Tracé de la rando
Informations rando
Durée
9h 37min
Distance
27.38 km
Dénivelé
1851 m
Altitude max
3207 m
Altitude min
1747 m
Secteur
Valmeinier
Massif
Cerces
Engagement
Logo Engagement Logo Engagement Logo Engagement Logo Engagement Logo Engagement
Exposition
Logo Engagement Logo Engagement Logo Engagement Logo Engagement Logo Engagement
Niveau physique
Logo Engagement Logo Engagement Logo Engagement Logo Engagement Logo Engagement
En famille
NON
Restrictions
Attention, l'ascension finale fait de cet itinéraire une course d'alpinisme cotée PD-. L'itinéraire est vraiment très long. Le versant Nord-Est du Pic du Thabor, constitué d'éboulis de grosse pierres, est vraiment éprouvant à traverser. Un piolet peut être d'une aide précieuse pour monter au col sans nom à 3081 m. Un casque est également bien utile du Passage du Pic du Thabor au sommet.
+
-