Roche Château
La Roche Château est un sommet très peu connu de Valloire, pourtant il offre l'un des plus beaux points de vue sur la Vallée du Mont Thabor.
Première approche
Cette longue randonnée qui se déroule principalement hors sentiers commence à Plan Lachat. On se rend aux 3 Lacs puis on quitte le chemin au niveau du Lac Rond pour monter vers deux lacs ignorés du grand public : la Lac Biron et un lac sans nom. On rejoint alors la crête, sur laquelle il faut franchir une dangereuse antécime avant d'atteindre le sommet. On redescend alors par le Vallon de la Vallette, avant de revenir par le Col de la Plagnette puis le Camp des Rochilles.
La Roche Château.
Itinéraire à suivre
Comme beaucoup de randonnées sur Valloire, celle-ci part de Plan Lachat. Mais pour une fois, on ne part pas en direction du Lac des Cerces. Sur la piste en terre qui va aux Mottets, un chemin part sur la gauche rapidement après le début de l'itinéraire (avant la ferme de la Jargette). Il faut le prendre pour aller directement aux 3 Lacs.
La bifurcation qui mène aux 3 Lacs (au niveau du petit panneau).
Ce chemin monte au Camp des Rochilles en évitant les longs lacets de la piste en terre. Durant la montée, on a une belle vue sur les Mottets et le Grand Galibier.
Le Grand Galibier, les Mottets à gauche et la ferme de la Jargette en bas à droite.
La montée au Camp des Rochilles est assez physique, mais comme on est encore tout frais, ça passe plutôt bien.
Le Camp des Rochilles. On voit aussi le Col des Rochilles sous la montagne de gauche.
Une fois au Camp des Rochilles, il faut monter au Col des Rochilles qui est tout proche. On surplombera alors les 3 Lacs.
Deux des 3 Lacs : le Lac du Grand Ban (devant) et le Lac Rond (au fond). On va aller sur la crête ombragée sous la ligne d'horizon.
Il faut continuer la piste principale qui passe sur la gauche du Lac du Grand Ban puis du Lac Rond. Une ancienne voie romaine est visible en chemin.
La voie romaine le long du Lac Rond.
Pendant que l'on longe le Lac Rond, une autre voie pavée bifurque sur la gauche, pour monter sur la crête qui domine le lac. C'est par là qu'il faut aller.
Le lieu où l'on quitte le chemin au bord des 3 Lacs. On voit que cette voie est beaucoup moins marquée que l'autre. Je ne suis pas sûr de ce que j'avance mais il me semble que cette voie est bien plus récente que l'autre puisqu'elle mène aux blockhaus de la ligne Maginot et / ou à une ancienne carrière (je crois me souvenir d'en avoir entendu parler quelque part ...).
La montée ne dure pas très longtemps et on arrive rapidement sur la crête.
Le bâtiment de l'hypothétique ancienne carrière.
Une fois sur la crête au-dessus du Seuil des Rochilles, on a enfin une vision sur la suite de notre itinéraire, la partie "inconnue", hors sentiers.
Vue sur la partie hors sentiers. Au fond à gauche on voit la Pointe de Rochachille. Le Lac Biron et l'autre lac sans nom se trouvent sur la partie plate sous le sommet.
Le fond du premier vallon que l'on va traverser.
A partir de ce point l'itinéraire devient assez difficile à décrire : on va marcher hors sentiers et loin de tout point remarquable pendant un bout de temps. Consulter la carte en bas de page aidera grandement à comprendre l'itinéraire. Pendant la randonnée l'idéal est d'avoir une application du type Géoportail avec les cartes chargées avant de partir et d'activer la géolocalisation. On peut ainsi avoir sa localisation précise sur une carte IGN.
Dans un premier temps, il faut aller au fond du vallon visible sur l'image précédente puis revenir (en fait, on le traverse, mais en essayant de rester à la même altitude pour éviter de trop se fatiguer à descendre puis remonter pour rien). Une fois en face de l'endroit d'où l'on est parti, il faut remonter la pente pour arriver à un deuxième vallon, puis au premier lac sans nom.
Une fois le vallon traversé, on se rend compte (après coup malheureusement) qu'il y avait des blockhaus et des grottes juste en dessous de nous.
La sortie du premier vallon.
En se retournant à la sortie du premier vallon, on peut voir le Lac de la Clarée, le dernier des 3 Lacs que l'on n'avait pas vu jusque là. En haut à gauche on voit la Pointe des Cerces.
Le deuxième vallon, vu après être sorti du premier. Le premier lac (celui sans nom) est derrière la crête au centre de la photo.
La fin du deuxième vallon. Le lac sans nom est juste derrière cette crête.
Après un long parcours assez incertain hords de tout repère, on arrive enfin au premier lac qui n'a pas de nom sur les cartes IGN. Niché dans un creux au sommet d'une petite crête, il donne l'impression de déborder vers la Vallée de la Clarée.
Le lac sans nom (sous le Lac Biron). Très peu fréquenté compte tenu de l'absence de chemin et de balisage, on y est au calme. Ce jour là, il semble que nous soyons les seuls à y être passés.
Depuis ce lac, le Lac Biron est tout proche : il suffit de remonter la pente vers la Pointe de Rochachille (en suivant plus ou moins la crête) et on y est en quelques minutes. On découvre alors ce deuxième lac tout aussi peu fréquenté.
Le Lac Biron, bien caché sous la Pointe de Rochachille.
On continue ensuite notre itinéraire en passant sur la droite du Lac Biron, dans un creux formé par les plis de la montagne (on le voit sur la droite de la photo précédente). Il faut remonter au Nord jusqu'à la crête qui va de l'Aiguille Noire à la Roche Château pour contourner le Ravin de Baume Noire sans trop redescendre inutilement.
Le "creux de crête" par lequel il faut passer, sur la droite du Lac Biron.
On arrive alors en vue du Ravin de Baume Noire et le terrain devient un peu rocailleux. Des vires permettent de passer aisément les passages rocheux.
Le Ravin de Baume Noire que l'on va contourner par la gauche de la photo. On va ensuite passer aux plaques de neige vers le centre de la photo.
Une des larges vires sur le versant Ouest du Ravin de Baume Noire.
Une fois au bout du ravin, il faut descendre un petit mur par une vire (encore une fois assez large).
Regard en arrière sur le petit mur au fond du Ravin de Baume Noire. La vire traverse la plaque de neige.
Pour sortir du ravin, on reprend vers l'Est en remontant très légèrement la pente par un sentier de moutons.
La sortie du Ravin de Baume Noire. Nous sommes passés par le creux sur la crête (sur la droite du cente de la photo, où le chemin de moutons semble aller).
En continuant à peu près à la même altitude, on arrive à un petit cirque où les pierres sont majoritairement violettes et où il reste de la neige assez tard dans la saison. Sur la carte IGN, ce cirque est surplombé par des points d'altitude 2823 mètres et 2802 mètres.
Le cirque aux pierres violettes. Les plaques de neiges sont celles évoquées 4 photos en arrière (ça peut donner une idée du chemin à suivre).
Il faut remonter la face Est de ce cirque et ensuite se diriger vers le Nord, droit sur la crête. Une fois la pente du cirque remontée, avant de se diriger vers la crête, on peut faire quelques pas vers le Sud afin d'admirer un très beau petit lac (à peine visible sur les cartes IGN).
Vue sur le Mont Thabor en haut de la pente Est du cirque aux pierres violettes.
Au Sud (sur la droite), le tout petit lac sans nom. Au fond à gauche on voit le Rocher de la Grande Tempête.
La pente qui mène à la crête se remonte assez vite. Une fois au sommet, on trouve encore une fois un mini lac sans nom (lui aussi à peine visible sur la carte IGN). A partir de ce lac on va suivre la crête jusqu'au sommet de la Roche Château.
Le lac sans nom qui marque l'arrivée sur la crête.
Il "suffit" (enfin c'est ce que je pensais, l'antécime est loin d'être évidente) maintenant de suivre la crête. Au passage, on aperçoit pour la première fois notre objectif du jour et également la vallée du retour.
De l'autre côté de la crête, la vallée par laquelle on va rentrer, avec encore une fois un lac sans nom.
La Roche Château ne semble plus très loin (au centre de la photo), juste derrière cette antécime aux couleurs rouges et vertes.
En se retournant on a une belle vue sur le Grand Galibier et le Massif des Ecrins.
Regard en arrière sur la crête. On peut voir le Grand Galibier, la Meije et la Barre des Ecrins.
On arrive rapidement à un passage où il faut mettre les mains (point 2846 mètres sur la carte IGN). Pour l'instant aucun danger, ce n'est qu'une petite descente.
Le premier passage où l'on s'aide un peu des mains. Au fond à droite on voit les Aiguilles d'Arves.
La crête continue ensuite dans un mélange de pierres multicolores.
Les pierres vont du vert au violet en passant par le jaune orangé. Il faut passer dans le creux sur la droite de la photo.
Au creux de la photo précédente, une vire remonte de façon rectiligne jusqu'à l'antécime à 2884 mètres d'altitude. Une fois au sommet de cette antécime, il vaut mieux savoir comment passer, ou l'on risque de passer de longues minutes à explorer des options qui mènent toutes à des falaises vertigineuses. On accumule alors de la fatigue physique et surtout psychologique, qui peut nous faire tenter de passer dans des endroits assez scabreux.
La vire qui mène au sommet de l'antécime.
Au sommet de l'antécime, là ça coince !
En regardant en bas, on voit que la suite de la crête jusqu'à la Roche Château est assez facile. Il faut juste trouver comment passer ce mur d'une trentaine mètres ...
Essayer de descendre sur la gauche (versant Nord) semble une bonne idée au début, mais c'est sûrement la pire option qu'il soit : on arrive au bord d'une immense falaise et il faut remonter une pente qui s'effite totalement pour revenir sur la crête. Mais contrairement à la descente où l'on espérait trouver une échappatoire, on sait cette fois que l'on a pas le droit à l'erreur et qu'en cas de glissade, aucun replat ne nous arrêtera. Après cette mauvaise idée nous avons envisagé soit de faire demi-tour (si près du but ...), soit de contourner les Rochers du Lau (la falaise sur laquelle son se trouve) par le Sud. L'idée de devoir remonter "bêtement" 300 mètres de dénivelé ne nous enchantant guère, nous avons continué de chercher un passage sur cette maudite antécime. Revenir quelques mètres en arrière et passer sur le flanc Sud n'était pas possible non plus.
Que faire alors ? Le sommet est portant si proche ...
La Roche Château, toute proche depuis l'antécime.
Une dernière option semble alors envisageable : un replat rocheux en contrebas à droite du bout de l'antécime. Il serait préférable qu'il nous révèle un beau passage, parce qu'au bout d'environ une heure à tourner en rond sur cette antécime, le stress commence à être assez élevé.
On va donc tout au bout de l'antécime et on descend tout doucement vers ce replat rocheux. Heuresement le rocher offre de bonnes prises. Si l'on était passé par là dès le début, la tâche aurait surement été beaucoup plus aisée ... Une fois en sécurité sur ce petit replat, on se penche, on regarde et là ... Miracle ! Ca passe ! Il va falloir s'accrocher un peu, mais ça passe.
Le bout de l'antécime. Il faut redescendre sur le replat à droite (le rocher plus sombre, à la verticale sous la plaque de neige de droite).
Le replat, au centre de la photo. Le rocher ne glisse pas pour y descendre et aux vues de la falaise qui se trouve en dessous, il vaut mieux !
Après le replat, c'est un peu acrobatique, mais il y a de quoi s'accrocher un peu partout.
Le passage après le replat. Sébastien, en haut à gauche de la photo est encore sur le replat (qui paraît beaucoup plus grand de ce côté que depuis le sommet).
Enfin, il ne reste plus qu'à rejoindre la partie plate et facile de la crête par une descente pentue mais courte.
La fin de la descente de l'antécime.
Après quelques pas sur la crête, on se retourne pour voir ce que l'on vient de descendre. Ca fait peur !
Regard en arrière sur l'antécime. On voit le replat qui fait un pic sur la gauche.
Maintenant il n'y a plus qu'à aller droit sur notre objectif qui est juste devant nous. Il suffit de suivre la crête et de monter droit dans la pente. La montée finale est un immense tas de pierres qui s'effritent. On monte de deux pas en reculant d'un ...
La Roche Château, une fois qu'on en a fini avec les difficultés.
Vue sur le sommet durant la montée finale.
Enfin le sommet !
Depuis le sommet la vue est magnifique, surtout sur la vallée du Mont Thabor. Voilà un petit tour d'horizon en photos (en tournant de gauche à droite).
On commence vers le Sud-Est avec le Rocher de la Grande Tempête au fond. Juste en dessous à gauche, sur la même ligne de crête que la Roche Château, se trouve la Pointe de Névache et sur la gauche de cette dernière on peut voir le Col de Névache.
La partie haute de la Vallée de la Clarée. A droite du centre de la photo, dans la lumière on peut voir la Tête de la Cassille et sur la droite, la Pointe des Cerces.
Zoom sur la Tête de la Cassille. Dans la vallée qui se trouve à la verticale sous le sommet se trouve le Lac des Béraudes.
Zoom sur la Pointe des Cerces. Au fond à droite on devine la Barre des Ecrins.
Vue sur le Grand Galibier, l'Aiguille Noire, le Pic des 3 Evêchés et la crête par laquelle on est arrivé.
Zoom sur le Grand Galibier et l'Aiguille Noire (en bas à droite, on n'a pas trop l'habitude de voir le versant Est).
Zoom sur le Pic des 3 Evêchés (au fond). A sa gauche on peut voir le Pic Blanc du Galibier (avec les deux taches de neige).
Zoom sur l'antécime qui nous a posé tant de problèmes.
Les Aiguilles d'Arves (dans les nuages). Sur leur gauche, l'Aiguille du Goléon et le Glacier Lombard, partiellement masqués par l'Aiguille d'Argentière, elle-même partiellement masquée par les Pointes d'Orient. A droite des Aiguilles d'Arves, l'Aiguille de l'Epaisseur et la Pointe de Pierre Fendue, suivies de la ligne de crête de la Pointe de Pierre Fendue jusqu'à la Grande Chible en passant par le Mont Pellard et le Gros Grenier ainsi que la Roche du Bonhomme. Enfin, sous cette ligne de crête, on devine également la Sétaz des Prés (dôme un peu jaune et vert).
Zoom sur les Pointes d'Orient (au premier plan au centre de la photo). Juste au-dessus on voit encore l'Aiguille d'Argentière et l'Aiguille du Goléon tout au fond. A droite des Pointes d'Orient on voit un col sur la ligne de crête (sous les Aiguilles d'Arves) : c'est le Pas de la Sétaz Vieille.
Vue vers la Vallée de Valmeinier. A gauche sur la ligne d'horizon on voit la Grande Chible et juste derrière à droite la Pointe d'Emy. Sous la Grande Chible on voit la Pointe de la Pissine et sur la droite de cette dernière le Passage de la Pissine. En suivant cette ligne de crête on voit également le Pas des Griffes et la ligne de crête qui va au Crey du Quart. Au fond, sur la droite du centre de la photo on devine le Grand Perron des Encombres.
Zoom sur la Grande Chible et la Pointe d'Emy.
Même photo que 2 photos en arrière, mais légèrement plus bas pour être centrée sur le Passage de la Pissine. En bas à droite on voit le Lac Izi.
Le Lac Izi et le Lac Létaz, pour compléter les vues de l'itinéraire du Passage de la Pissine.
On reprend notre tour d'horizon : au centre la Roche Noire et à droite la Pointe de Terre Rouge.
Et enfin, le Mont Thabor. On voit encore la Pointe de Terre Rouge sur la gauche. Sur la droite on voit le Col de Névache. En bas on voit le Lac de Curtalès et les 6 autres lacs qui l'entourent.
Après une bonne pause contemplative durant laquelle on n'aura pas oublié de se restaurer, il faut tout de même penser à repartir car il reste encore un bout de chemin ! On redescent le sommet par là où l'on est monté et une fois que le pente se radoucit, on plonge droit dans la vallée à l'Ouest pour revenir par l'Aiguille Noire et le Col de la Plagnette.
Le Vallon de la Vallette, par lequel on va redescendre.
Jusqu'au lac sans nom la pente est assez forte et caillouteuse. Ensuite, le fond du vallon devient moins fatiguant pour les chevilles. Dans les éboulis on rencontre des fleurs aux poils rouges en spirales.
Le étranges fleurs poilues (je recherche actuellement leur nom).
Le lac sans nom du Vallon de la Vallette, au pied de la Roche Château.
Une fois à ce lac, il suffit de se laisser guider par le fond de la vallée. On marche alors à travers une immense prairie alpine avec la sensation d'être seul au monde dans ce vallon très peu fréquenté. Une multitude de mini lacs jalonnent l'itinéraire.
Un premier petit lac sans nom. En haut au centre de la photo, on peut voir l'Aiguille Noire.
Regard en arrière sur la Roche Château au niveau du premier mini lac.
Un deuxième mini lac avec la Pointe de Rochachille en arrière-plan.
Durant la descente, on a un meilleur point de vue sur le Pas de la Sétaz Vieille que depuis le sommet. On se rend alors mieux compte de la pente qui en redescend.
Le Pas de la Sétaz Vieille. La redescente après être passé au Plan des Moutons est assez impressionnante : on voit bien ici le long couloir d'éboulis.
Un troisième mini lac, avec les Pointes d'Orient et le Rateau Vieux en arrière-plan.
L'Aiguille Noire vue depuis le troisième mini lac.
Alors que l'on rejoint bientôt le bas du vallon, la Grande Chible semble vouloir se cacher derrière la Sétaz des Prés.
La Grande Chible en train de disparaître derrière la Sétaz des Prés.
Quand le vallon commence à tourner sur la droite, on arrive alors bientôt aux ruines de la Borgette qu'il va falloir rejoindre.
Le Vallon de la Vallette tourne sur la droite et les ruines de la Borgette sont en vue (on les voit sur la droite du chemin que l'on va rejoindre).
On rejoint donc les ruines et le chemin en passant au pied de l'Aiguille Noire, qui devient plus facilement reconnaissable sous cet angle.
La face Nord de l'Aiguille Noire, face que l'on a l'habitude de voir.
Les ruines de la Borgette.
Aux ruines de la Borgette, on va aller au Col de la Plagnette (vers le Sud) par le chemin que l'on vient de rejoindre. On se trouve alors tout proche du Rateau Vieux, sommet assez peu connu de Valloire.
Le Rateau Vieux, accessible par la pente herbeuse à gauche de la photo. En haut de cette pente herbeuse se trouve un autre lac sans nom, bien caché lui aussi.
Le chemin qui retourne au Col de la Plagnette. En haut à gauche du centre de la photo, on voit le col entre la Pointe de la Plagnette et le Pic de l'Aigle auquel on passe durant la randonnée du Plan d'Orient.
Le chemin sur lequel on se trouve va rejoindre le GR du fond de la vallée, celui que l'on prend lors de la randonnée de l'Aiguille Noire et du Col de la Plagnette. Il faut alors remonter les 300 mètres de dénivelé qui nous séparent de ce col.
En remontant au Col de la Plagnette.
Le Col de la Plagnette, qui surplombe les 3 Lacs.
Au Col de la Plagnette, on redescend sur la droite (Ouest) pour revenir au Col des Rochilles en longeant le Lac du Grand Ban.
Le Col des Rochilles depuis le Col de la Plagnette.
On redescend ensuite au Camp des Rochilles puis on rentre par l'option de son choix. Pour notre part, nous sommes rentrés par le même chemin qu'à l'aller : le chemin qui part sur la droite juste après la maison isolée sur la piste, un peu après le Camp des Rochilles.
Le Camp des Rochilles depuis le Col des Rochilles.
Le chemin part sur la droite après cette maison (il est indiqué par le panneau).
Durant notre redescente, il a fallu se faufiler au milieu d'un troupeau de moutons.
Le troupeau de moutons qui montait vers le Camps des Rochilles.
Pour la fin, il suffit de laisser les pieds nous guider : le chemin retourne "naturellement" à Plan Lachat.
Vue sur la Roche Olvéra lors du retour à Plan Lachat.
C'est ainsi que s'achève cette longue randonnée, loin de la foule estivale. Parcourir les flancs des montagnes hors sentiers pendant plusieurs heures permet vraiment de se couper du monde et de bénéficier d'une journée très reposante où l'on peut se laisser aller dans ses propres pensées ...
Profil altimétrique
Tracé de la rando
Informations rando
Durée
8h 20min
Distance
22.77 km
Dénivelé
1491 m
Altitude max
2898 m
Altitude min
1980 m
Secteur
Valloire
Massif
Cerces
Engagement
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Exposition
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Niveau physique
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En famille
NON
Restrictions
Grande prudence sur la crête de l'antécime.
+
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