La Roche du Bonhomme
La Roche du Bonhomme est un sommet très peu connu de Valloire. Beaucoup l'ont remarqué sans même connaître son nom à cause d'une dent rocheuse qui se détache bien de la crête, tout proche du sommet. Tout en haut, la vue est très dégagée sur une bonne partie des Alpes, des Bauges aux Ecrins.
Première approche
Au départ de Valloire, on commencera par rejoindre la crête qui descend du Gros Crey en passant par les Gorges de l'Enfer. On remontera ensuite cette crête pour arriver à la Roche du Bonhomme. Une fois au sommet, avant de redescendre, on ira faire un tour à la fameuse Dent du Bonhomme, avant de désescalader la crête par là où l'on est monté. On redescendra ensuite à Valloire par le chemin forestier que l'on emprunte à la montée lors de la randonnée de Péméan et du Clot de l'Ane.
Avant de me lancer dans la description de la randonnée, je tiens à préciser que je n'avais presque rien trouvé sur ce sommet lors de mes recherches préalables. Même sur CampToCamp, aucun itinéraire n'est associé au sommet. La seule page qui parle de l'itinéraire en été ne rentre pas dans les détails du parcours. Je voulais donc faire ici "un guide détaillé" de cette randonnée, qui pourrait répondre au interrogations de ceux qui voudraient se lancer. C'est pour cette raison (et aussi à cause du ciel exceptionnellement clair) qu'il y a plus de photos et de descriptions que d'habitude.
La Roche du Bonhomme, avec sa dents rocheuse caractéristique.
Itinéraire à suivre
Encore une randonnée qui part de Valloire, sans avoir besoin de prendre la voiture. Cela tombe plutôt bien, car en fonction des conditions d'enneigement, il peut être utile d'emmener des crampons pour plus de sécurité dans une portion en dévers juste au-dessus d'une falaise. Avant de partir donc, un petit coup d'oeil en direction du sommet permet de s'équiper en fonction. S'il y a quelques névés résiduels, n'hésitez pas à vous encombrer de vos crampons.
On commence donc par se diriger vers la Cascade de l'Enfer. Une fois que l'on est juste en face, un chemin monte sur sa droite (direction "les Gorges de l'Enfer").
La Cascade de l'Enfer.
On suit ce chemin qui remonte la montagne le long de la cascade en passant par une zone qui s'effondre (pas de danger, des installations stabilisent le terrain) puis qui offre une belle vue sur la partie haute de la Cascade de l'Enfer. On arrive ensuite à un carrefour marqué d'un panneau où il faut suivre la direction des Gorges de l'Enfer.
Le chemin traverse cette zone d'effondrements stabilisée.
Le haut de la Cascade de l'Enfer.
Carrefour vers les Gorges de l'Enfer. Il faut prendre sur la gauche.
On va ainsi redescendre et traverser le torrent en amont de la Cascade de l'Enfer, avant de remonter sur le versant d'en face.
Traversée du torrent, en amont de la Cascade de l'Enfer.
On remonte par un petit chemin forestier qui part d'abord vers le fond de la vallée, puis qui fait demi-tour avant d'arriver à un croisement marqué d'un panneau. A ce panneau, on fait une fois de plus demi-tour pour suivre la direction "Pémian". Le chemin continue dans la forêt et quand les conifères laissent progressivement place aux feuillus on aperçoit enfin notre objectif : la Roche du Bonhomme. Plus on avance, plus la vue se dégage sur la vallée de Péméan.
Le panneau auquel il faut faire demi-tour.
Le chemin dans le forêt.
Une grosse fourmilière bloque partiellement le chemin.
Vue sur la Roche du Bonhomme.
Vur sur la vallée de Péméan.
On arrive alors à un carrefour marqué à 1875 mètres d'altitude sur les cartes IGN. Un panneau indique vers le bas (droite) la direction de Poingt Ravier, il faut prendre cette direction. Au retour on reviendra par le chemin que l'on va prendre, pour continuer sur celui qui est actuellement à notre gauche. Pour l'instant, on descend donc pour traverser le Ruisseau de Pémian avant de remonter vers le Plan de la Laurent.
Panneau qui indique la direction à suivre.
Descente vers la passerelle du Ruisseau de Pémian. On remonte par le chemin que l'on voit de l'autre côté.
En remontant au Plan de la Laurent, on passe devant une petite cabane, avant d'arriver au lieu où l'on rejoint le chemin sur lequel on se trouve quand on vient de Péméan.
Abri sous le Plan de la Laurent.
Lors de la randonnée de Péméan, on rejoint le chemin aux alentours de cet endroit.
Le sentier contourne la crête qui descend du Gros Crey. Au moment où l'on est le plus sur la droite, c'est à dire "sur" la crête (qui est très arrondie à cet endroit), on quitte le chemin pour monter en direction du sommet par cette crête.
A cet endroit on quitte le chemin pour emprunter la crête qui nous mènera jusqu'au sommet. Les rochers que l'on voit sur la crête sont au lieu-dit des Coués.
Assez rapidement, la crête ne monte plus trop, et au bout de ce replat, on re-grimpe droit sur un gros cairn. On peut profiter de ce replat pour admirer la Grande Chible et le Clot de l'Ane sur notre droite.
Le replat de la crête.
Sur notre droite se trouvent la Grande Chible et le Clot de l'Ane juste en dessous.
Zoom sur le Clot de l'Ane (la tache verte).
Après le replat, la pente reprend (on devine le cairn en haut de la pente herbeuse). Sur la gauche, on voit le Gros Crey (en blanc) et encore plus à gauche, la Dent du Bonhomme.
Arrivée au gros cairn (il est environ à 2460 mètres d'altitude).
La suite de l'ascension se fait en direction du Gros Crey. Le Clot de l'Ane se trouve alors en contrebas sur notre droite. Quand les rocher commencent à se faire très présents sur la crête, il faut descendre légèrement sur la droite, pour éviter une arête rocheuse avec des à-pics dangereux.
Le suite de la montée sur la crête en direction du Gros Crey, vue depuis le gros cairn.
Pendant que l'on monte, le Clot de l'Ane est sur notre droite, tout en bas.
Le premier passage sur la droite de la crête est très important. Il évite de se retrouver à devoir faire quelques pas d'escalade en descente sans aucune protection. En regardant sur la droite de la crête, on voit comme un mini-vallon un peu plus loin. Il faut le rejoindre.
Lieu où il faut contourner la crête sur la droite (face Nord). Le chemin à suivre est tracé en rouge. Le mini-vallon se situe où le chemin revient sur la gauche.
Descente sur la droite de la crête. Il faut ensuite passer sur la gauche des pierres que l'on voit en haut au centre de la photo.
Voici ce que vous ne devriez pas voir si vous contournez bien la crête : le mini-vallon, quelques dizaines de mètres en contrebas. A ce point, la descente est assez dangereuse, mieux vaut rebrousser chemin et faire le tour par la droite.
Une fois dans le mini-vallon, on continue de monter sur la crête qui se trouve en face de nous, et avant d'arriver au sommet suivant, on la quitte une nouvelle fois sur la droite pour éviter un a-pic du même type que le précédent.
Depuis le mini-vallon, on se sent bien plus en sécurité. On contourne une nouvelle fois la crête sur la droite au niveau de l'arête que l'on voit au centre de la photo (la passage est vers le milieu de cette arête).
On passe pour la deuxième fois sur la droite de l'arête avant d'arriver en haut. Au fond, on voit la Roche du Bonhomme.
Ces deux contournements de la crête par la droite sont la clés de la réussite de cette randonnée (qui tire grandement sur l'alpinisme). Il ne sont pas difficiles à trouver, mais si on ne le sait pas, on risque de s'engager dans de dangereuses manœuvres.
Lors du deuxième contournement de la crête par la droite, on devine une trace qui nous rassure et qui nous indique que quelqu'un est déjà passé par là. Je ne suis jamais passé quand il restait de la neige, mais vu que l'itinéraire est ici en dévers et qu'une falaise se trouve juste en dessous, je pense que des crampons peuvent être utiles pour sécuriser le passage en cas de névé résiduel.
Le deuxième passage sur la droite de la crête. En bas de la photo, au centre, on voit la trace qui indique que d'autres personnes sont déjà passées par là. En haut, c'est notre objectif qui nous tend les bras.
Il ne reste alors plus qu'à gravir une pente en éboulis, de plus en plus raide. On recule d'un pas tous les deux pas tellement le sol est instable, mais le danger est quasiment nul. Une chute serait arrêtée très rapidement et les longues et fines pierres plates ne risquent pas de nous rouler dessus. A presque 3000 mètres d'altitude, cette montée finale semble nous coûter toutes nos forces tant on peine pour ne pas reculer.
La montée finale sous le sommet.
Arrivée au sommet.
Le cairn sommital.
Bêtement, je ne m'attendais pas à une aussi belle vue depuis ce sommet si peu connu (comme si la renommée influait sur la beauté du lieu ...). Le temps exceptionnellement clair y était également pour quelque chose. Le Mont Blanc, pourtant à 84 km était aussi net que la Grande Chible qui n'est qu'à 2 km ! Voici donc un petit tour d'horizon photographique (de la gauche vers la droite).
On commence par les Aiguilles d'Arves au centre. On a l'impression de n'en voir qu'une car elles sont alignées. A leur droite on a les Aiguilles de la Saussaz. A leur gauche, on a l'Aiguille de l'Epaisseur et encore plus à gauche, l'Aiguille d'Argentière. Au premier plan, on voit une bonne partie de la crête entre le Col de l'Epaisseur et la Pointe d'Emy (portion Sud).
Zoom sur l'Aiguille de l'Epaisseur. Juste devant, on voit la Pointe de Pierre Fendue qui se détache assez mal. Sur la gauche on retrouve l'Aiguille d'Argentière et complètement sur la droite, on distingue le Gros Grenier au premier plan.
Plus sur la droite, on a le Massif des Grandes Rousses, avec le Pic Bayle sur la gauche (3465 m, point culminant du massif) et le Pic de l'Etendard sur la droite (3464 m, un tout petit mètre en dessous de l'autre). Sur la gauche de la photo, on voit également le Pic du Mas de la Grave.
Zoom sur le Pic du Mas de la Grave.
Au fond, le Massif de Belledonne. Devant, on voit également le Mont Charvin, facilement reconnaissable grâce à la Combe Génin qui l'entaille.
Au centre, au fond, le Massif des Bauges. Sur la droite, la Massif de la Lauzière.
Zoom sur les Bauges et la Lauzière. Au centre, on distingue trois pointes sur la ligne d'horizon. La pointe du milieu est Arcalod (2217 m), point culminant du Massif des Bauges. Sur la gauche de ces trois pointes, les connaisseurs distingueront la Dent d'Arclusaz. Sur la droite de la photo, le pic le plus haut est le Grand Pic de la Lauzière (2829 m), point culminant du Massif de la Lauzière. Enfin, au premier plan, tout proche du bord droit de la photo, on a la Pointe d'Emy. En bonus, sur la gauche du Grand Pic de la Lauzière, la montagne qui semble (et qui est) loin derrière est la Tournette, la plus haute des montagnes qui entourent le Lac d'Annecy.
On se troune encore un peu sur la droite pour se centrer sur la Grande Chible. Le Mont Blanc est bien visible sur sa droite grâce au ciel d'une rare clarté. On voit également l'autre partie de la crête entre le Col de l'Epaisseur et la Pointe d'Emy (portion Nord). Sur la droite de la photo, on devine un tache blanche sur la ligne d'horizon : c'est le Grand Combin (4314 m), qui se trouve à 112 km de notre point de vue !
Zoom sur le Mont Blanc. On voit même les Grandes Jorasses sur sa droite. Entre lui et le sommet de la Grande Chible (sur le bord gauche de la photo), on voit également le Grand Perron des Encombres.
Encore plus sur la droite, on a le Massif de la Vanoise et la Haute Maurienne. Près du bord droit de la photo on distingue même l'Aiguille de Scolette (3506 m).
Zoom sur la Vanoise. Au centre on a le Glacier de la Vanoise. Sur la gauche, plus au fond, c'est la Grande Casse (3855 m), point culminant du Massif de la Vanoise.
On est maintenant tourné vers le Massif des Cerces. On voit Valloire en bas à gauche. Au fond sous l'unique nuage, on voit le Mont Thabor. Au centre on voit la Sétaz des Prés, premier dôme vert difficilement visible en remontant la crête au-dessus des pistes de ski.
Zoom sur la partie gauche de la ligne d'horizon de la photo précédente. Sur la gauche on retrouve la Pointe de Scolette. Au centre on a la Roche Noire et sur la droite on a la Pointe de Terre Rouge.
Zoom sur le Mont Thabor. Juste sur sa gauche se trouve le Pic du Thabor. Juste sur la gauche de ce dernier, on retrouve la Pointe de Terre Rouge.
Zoom sur la partie haute du massif de la Sétaz. Le cratère sur la crête est le Plan des Moutons. En haut de ce cratère, le col "jaune" est le Pas de la Sétaz Vieille. En continuant la crête sur la droite, on a les Pointes d'Orient. Puis, près du bord droit de la photo on voit la Pointe des Cerces. Enfin, pour n'oublier personne, la pointe noire juste sous la ligne d'horizon au centre de la photo est l'Aiguille Noire.
On finit notre tour d'horizon avec le Grand Galibier et le Massif des Ecrins tout au fond. Sur la droite, on retrouve l'Aiguille d'Argentière et l'Aiguille de l'Epaisseur, déjà vues au début.
Zoom sur le Grand Galibier. Juste en dessous on voit également une autre pointe sombre : c'est la Roche Olvéra.
Zoom sur les Ecrins. De gauche à droite : la Montagne des Agneaux (3664 m), les Mont Pelvoux (3943 m) et la Barre des Ecrins (4102 m, point culminant du Massif des Ecrins) qui dépasse à peine.
Revenons vers la Grande Chible, mais en se tournant légèrement vers le bas. On voit toute la vallée du Clot de l'Ane.
Zoom sur le Clot de l'Ane, en plein centre de la photo, dans la tache verte foncée.
Un peu plus sur la droite, le Gros Crey et l'arête par laquelle on est monté.
Encore plus sur la droite, la Vallée de Péméan.
Depuis notre point de vue actuel, on domine toute la randonnée de Péméan et du Clot de l'Ane.
Après avoir bien profité de la vue, s'être restauré et s'être reposé un peu, il serait dommage de partir sans jeter un œil à la Dent du Bonhomme, ce pic rocheux que l'on remarque si bien depuis le bas de la vallée. On emprunte donc la crête en direction du Sud (vers les Aiguilles d'Arves). La dent n'est qu'à 5 minutes de marche. Une trace indique que des gens passent occasionnellement par ici, ce qui est rassurant car les à-pics de chaque côté de l'arête ont de quoi décourager. Sachez que si vous envisagez un jour de tenter l'aventure en parcourant toute la crête entre le Col de l'Epaisseur et la Pointe d'Emy, c'est l'une des parties les plus faciles !
La crête en direction de la Dent du Bonhomme.
Arrivée à la Dent du Bonhomme. On voit bien la trace au premier plan.
Une fois sur place, cette mythique Dent du Bonhomme que l'on a toujours vue depuis Valloire, semble si fragile. Le rocher est fissuré et troué. On se demande comment elle tient depuis toute ces années.
La fameuse Dent du Bonhomme. Ca y est, on est enfin à côté, après toutes ces années à se demander à quoi elle resemble vraiment de près.
Après cette rencontre émouvante avec ce gros caillou, il ne reste plus qu'à retourner à la Roche du Bonhomme pour rentrer sur Valloire.
Depuis la Dent du Bonhomme, la crête en direction de la Roche du Bonhomme est impresionnante. Heureusement, la trace passe sur la gauche de ce pic.
Retour vers la Roche du Bonhomme, le Mont Blanc en ligne de mire.
De retour à la Roche du Bonhomme, on ne se lasse pas de la vue sur la Grande Chible et le Mont Blanc.
Zoom sur la Grande Chible et le Mont Blanc.
On attaque donc la redescente, légèrement sur la gauche (face Nord) de la crête du Gros Crey dans un premier temps (comme à l'aller).
Redescente vers le Gros Crey. Il faut passer dans les éboulis "lisses" sur la gauche de la crête pour éviter les barres rocheuses. Dans ce sens, le chemin à suivre est beaucoup plus évident.
Vue du chemin à suivre depuis la Grande Chible.
En descandant, on ne se lasse toujours pas de la Grande Chible et du Mont Blanc.
Sur la gauche, la Grande Chible et le Mont Blanc (qui va bientôt disparaître derrière la crête).
Passage sur la gauche de la crête lors de la redescente. C'était le deuxième passage sur la gauche à la montée, c'est le premier à la descente. On devine la trace au centre de la photo.
On rejoint ensuite la crête par une montée facile dans les rochers. On arrive ainsi au sommet du "mini-vallon".
Remontée sur la crête dans les rochers.
Retour au sommet du "mini-vallon". Il va falloir contourner la barre rocheuse du centre de la photo par la gauche.
On redescend ensuite le "mini-vallon" et on contourne la barre rocheuse en passant sur la gauche de la crête.
En bas du "mini-vallon", il faut contourner la barre rocheuse.
Après avoir contourner la barre rocheuse, on rejoint définitivement la crête.
Remontée dans les rochers après le contournement de la barre rocheuse.
Il suffit alors de redescendre la crête qui va vite redevenir herbeuse, jusqu'à retomber sur le chemin par lequel on est arrivé.
De retour sur la crête après le deuxième contournement. Il n'y a alors plus de difficulté ni de danger.
Regard en arrière sur la Dent du Bonhomme lors de la redescente.
Retour au Gros Cairn.
La crête ne semble plus en finir.
La pente se fait de moins en moins forte.
On arrive alors en vue de Valloire. Sur la droite de la station, on voit le Rocher Saint-Pierre.
Vers la fin de la redescente de la crête, on a le hameau de Pémian sur notre droite.
On arrive alors en vue du chemin. On va le prendre pour retourner à l'abri sous le Plan de la Laurent auquel on est déjà passé à l'aller. On redescendra ensuite à la passerelle du Ruisseau de Pémian pour remonter sur le versant d'en face.
Retour sur le chemin.
Retour à l'abri sous le Plan de la Laurent.
Retour à la passerelle du Ruisseau de Pémian.
En remontant, on arrive rapidement à un premier carrefour où il faut aller tout droit (direction "les Balais"). Au début de notre randonnée, nous étions arrivés de la gauche (les Gorges de l'Enfer). Très rapidement après ce premier carrefour, on arrive à une seconde intersection. Lors de la randonnée de Péméan et du Clot de l'Ane, on arrive par la gauche et on repart sur la droite. Nous allons nous diriger vers la gauche, pour rentrer à Valloire. (En allant tout droit on arrive au sommet de l'ancien télésiège du Crey Rond. On peut alors rejoindre le "bon" chemin en redescandant vers Valloire.)
Le premier carrefour où il faut aller tout droit.
On rejoint le chemin de la randonnée de Péméan et du Clot de l'Ane, après avoir pris à gauche au deuxième carrefour.
Un passage que certains considèrent comme impressionnant lors de la randonnée de Péméan et du Clot de l'Ane. Après la crête du Gros Crey et celle de la Dent du Bonhomme, ce passage ne se remarque même plus ...
On redescend ensuite par de très nombreux lacets dans une forêt de mélèzes. Aux environs de la moitié de cette descente, un chemin part tout droit, sur les Verneys. Pour Valloire, il faut continuer les lacets dans la forêt.
Début de la descente dans la forêt de mélèzes.
Le chemin qui part vers les Verneys, au milieu de la descente.
Les lacets continuent alors, jusqu'à arriver au hameau du Serroz. On rentre alors chez soi par le chemin le plus approprié. En passant par la Cascade de l'Enfer pour ceux qui sont dans Valloire, ou par la route du Serroz pour ceux que ça arrange.
Fin de la descente dans la forêt de mélèzes.
Le bas de la descente, au hameau du Serroz. (On vient de la gauche, la Cascade de l'Enfer est sur la droite et le Serroz est dans notre dos.)
Ainsi s'achève cette longue et physique randonnée qui tire franchement sur l'alpinisme. Plus de 1500 mètres de dénivelé séparent le sommet de la station. Pour un randonneur cela commence à représenter un défi respectable bien que tout à fait réalisable. La vue en est une excellente récompense. En effet, le panorama est beaucoup plus dégagé que celui de bien d'autres sommets proches qui sont pourtant plusieurs centaines de mètres plus hauts. Cette randonnée est une très bonne surprise : c'est l'une des plus belle que j'ai eu l'occasion de faire sur Valloire, avec une vue sur tous les sommets mythiques du coin, mais pourtant personne ne semble en parler. Avec cette page, c'est maintenant chose faite !
Profil altimétrique
Tracé de la rando
Informations rando
Durée
6h 54min
Distance
15.39 km
Dénivelé
1561 m
Altitude max
2891 m
Altitude min
1420 m
Secteur
Valloire
Massif
Arves
Engagement
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Exposition
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Niveau physique
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En famille
NON
Restrictions
Prudence sur la crête du Gros Crey et sur la crête sommitale. Des crampons peuvent être utiles pour un passage en dévers au-dessus d'une falaise s'il reste de la neige.
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