Dominant la Vallée de l'Isère, entre Albertville et Chambéry, la Dent d'Arclusaz et l'un des quatorze "2000" des
Bauges. Ce sommet, bien visible depuis l'autoroute A43, n'attend que votre visite.
Première approche
Au départ au Col du Frêne, on commencera par monter au Col du Potat, puis à la Pierre Besse, avant de rejoindre
l'arête Nord de la Dent d'Arclusaz par un habile cheminement dans les falaises de la face Ouest. Le sommet ne
sera alors plus qu'à quelques minutes de marche. Le retour s'effectuera par le même itinéraire, à quelques
variantes près.
Itinéraire à suivre
L'itinéraire commence à une centaine de mètres au Nord du Col du Frêne, au-dessus de Saint-Pierre-d'Albigny.
On commence par rejoindre le Col du Frêne depuis le parking, puis on suit le panneau qui indique
la Dent d'Arclusaz sur la gauche. On s'engage alors sur un bon chemin en sous-bois, qui traverse quelques
clairières et zones de conifères, avant d'arriver à la piste carrossable qui monte au Chalet de l'Epion.
En chemin, on rencontre beaucoup d'intersections où il faut suivre les petits panneaux avec un trait jaune
sur fond vert qui indiquent le "bon" itinéraire.
Une fois au niveau de la piste qui monte au Chalet de l'Epion, on poursuit sur le chemin qui continue de l'autre
côté de la piste, pour monter au Col du Potat en passant par la Crête de la Via (au retour, on redescendra par
la piste pour ne pas prendre le même itinéraire). Le sentier de la Crête de la Via monte au Chalet de l'Epion
par un sympathique cheminement en sous-bois. Un peu avant d'arriver au chalet, on arrive dans une clairière en
forme de vallon, que l'on remonte jusqu'à atteindre une autre clairière, où l'on rejoint la piste du Chalet de
l'Epion vers 1310 m d'altitude.
En rejoignant la piste qui monte au Chalet de l'Epion, on arrive rapidement au niveau d'un panneau qui indique
le Col du Potat et la Dent d'Arclusaz sur la droite, mais on continue pour l'instant sur la piste, jusqu'au Chalet
de l'Epion. Au retour par contre, on arrivera par ce chemin. Une fois au Chalet de l'Epion, la piste redescend de
l'autre côté et on arrive très rapidement au Col du Potat.
Une fois au Col du Potat, il faut remonter quelques dizaines de mètres la pente d'en face et suivre le panneau
qui indique le sommet sur la droite (on le devine, un peu bancale, sur la gauche de la photo précédente).
Au carrefour suivant, un panneau indique le sommet sur la gauche. On monte ainsi à la Pierre Besse par de
nombreux lacets dans une forêt de plus en plus éparse. Pour ma part, au premier panneau mentionné précédemment,
j'ai continué de monter droit dans la pente, car la carte IGN indiquait un chemin. Malheureusement, celui-ci
n'existait pas et je me suis un peu perdu vers le Ravin de Forion.
Une fois à la Pierre Besse (un gros rocher le long de l'itinéraire), les choses sérieuses commencent,
surtout quand, comme lors de mon passage, il reste encore de la neige. Le chemin commence par monter vers
la falaise directement dominée par la Dent d'Arclusaz, puis il bifurque vers le Nord, pour longer les falaises
de la face Ouest en direction d'une faiblesse dans la muraille qui défend le vallon perché d'Arclusaz.
Une fois arrivé au pied du couloir qui rejoint l'arête Nord de la Dent d'Arclusaz, si le chemin est dégagé,
l'itinéraire est un peu technique mais il n'y a rien de bien méchant, même s'il faut rester vigilant car une
chute de pardonnerait probablement pas. Au moment de rejoindre l'arête, on s'aide un peu des mains. Par contre,
si les pentes sont encore enneigées, il est préférable d'avoir un piolet pour assurer ses pas ...
Une fois sur l'arête Nord, le sommet n'est plus qu'à quelques minutes de marche. Il suffit alors de suivre
l'arête, par le chemin un peu "gazeux" par moments, mais heureusement équipé d'un câble dans les portions les
plus impressionnantes (le câble sert plus à se rassurer qu'autre chose, car bien que la pente soit forte,
l'itinéraire n'est pas vraiment technique).
Nous voilà au sommet de la Dent d'Arclusaz, à 2041 m d'altitude. Pour ma part, après l'avoir vu durant des
années depuis l'autoroute, j'étais très heureux d'être enfin là-haut. Comme d'habitude depuis un sommet,
je fais un petit tour d'horizon photographique (de la gauche vers la droite), pour vous présenter la vue.
Les nuages étant très présents ce jour-là, le tour d'horizon est assez partiel ... Passez votre souris sur
le nom d'une montagne dans la description d'une photo pour la voir entourée sur la photo correspondante.
Après une bonne pause au sommet, pour ma part un peu longue, dans le but d'essayer de me convaincre que je
m'acclimatais "un peu" à l'altitude, pour ne pas être trop à la ramasse pour la Skyrace des Matheysins
du lendemain, il faut attaquer la redescente. Dans un premier temps, on redescend l'arête Nord, jusqu'au
sommet du couloir de la face ouest par lequel on est monté. On redescend ensuite prudemment ce couloir
(surtout si celui-ci est encore enneigé), puis on revient à la Pierre Besse.
Une fois de retour à la Pierre Besse, on suit le chemin qui redescend par la forêt. En arrivant à l'intersection
vers 1430 m, on prend sur la droite pour revenir au Col du Potat et non aller à la Cabane du Gros Fayard.
De retour au Col du Potat, pour varier un peu par rapport à l'aller, on suit le panneau de randonnées indiquant
le Col du Frêne par le chemin qui longe la forêt. On rejoint ainsi la piste qui monte au Chalet de l'Epion,
au niveau du carrefour à 1310 m (où nous avions rejoint la piste à la montée, après la Crête de la Via).
Une fois encore pour varier un peu par rapport à l'aller, on ne redescend pas par la Crête de la Via, mais par
la piste, jusqu'à revenir à l'intersection avec le chemin qui redescend sur le Col du Frêne.
Une fois à l'intersection vers 1050 m, en bas de la piste qui monte au Chalet de l'Epion, on reprend le chemin
de l'aller pour revenir au Col du Frêne. Ensuite, il ne reste plus qu'à rejoindre le parking en longeant
la route.
Et voilà, c'est la fin de ce bel itinéraire sur ce petit 2000 des Bauges sans prétention, dont la situation,
dominant le vallon suspendu de l'Arclusaz, nous offre une superbe impression de calme et de solitude, coupé de
l'agitation du fond de la vallée.
Le couloir qui rejoint l'arête Nord est assez raide et peut être assez
dangereux s'il est encore enneigé. L'arête Nord, sans être très technique, nécessite également
d'avancer prudemment.