L'Aiguille d'Argentière
Formidable belvédère sur les Aiguilles d'Arves et les Aiguilles de la Saussaz, l'Aiguille d'Argentière, du haut de ses 3237 m, est également le plus haut sommet de Valloire accessible aux randonneurs (expérimentés tout de même).
Première approche
Au départ du parking à la sortie de Bonnenuit, on commencera par descendre le long de la Valloirette, pour ensuite remonter la Combe de Mortavieille, jusqu'à arriver non loin de la ferme de la Lauzette. A cet endroit, on quittera le chemin pour remonter le Vallon du Goléon, puis la Combe du Goléon, jusqu'à arriver au Col du Goléon. On suivra alors l'arête en direction du Nord, pour rejoindre l'Aiguille d'Argentière. Pour le retour, on redescendra une partie de cette même arête, puis on la quittera sur la gauche (vers l'Est), pour passer au petit lac sans nom, non loin du point à 2864 m. On reviendra ensuite dans la Combe du Goléon, avant de revenir directement à la Combe de Mortavieille par les chalets du Claret et des Granges Chevillon. Il ne nous restera alors plus que quelques minutes de marche avant de revenir à notre point de départ.
L'Aiguille d'Argentière, vue depuis la Pointe des Ratissières.
Itinéraire à suivre
L'Aiguille d'Argentière (3237 m) est le quatrième plus haut sommet de Valloire. Les 3 sommets plus élevés sont les Aiguilles d'Arves : l'Aiguille Méridionale d'Arves (3514 m, alpinisme AD), l'Aiguille Centrale d'Arves (3513 m, alpinisme PD) et l'Aiguille Septentrionale d'Arves (3364 m, alpinisme PD). Bien que l'itinéraire pour s'y rendre soit assez engagé et technique, on reste sur de la randonnée (de la randonnée alpine, donc). L'Aiguille d'Argentière est ainsi le plus haut sommet de Valloire accessible aux randonneurs, ce qui en fait donc un objectif de choix : elle est plus haute que le mythique Galibier (3229 m) et que la classique l'Aiguille de l'Epaisseur (3230 m), très facile d'accès depuis le Refuge des Aiguilles d'Arves. La randonnée étant tout de même assez technique et engagée, elle s'adresse avant tout à des randonneurs expérimentés, ayant l'habitude des terrains délicats.
Après ce petit aparté, on peut commencer la randonnée. Pour le départ, on peut soit se garer sur le grand parking sur la gauche de la route (en venant de Valloire), à la sortie de Bonnenuit, soit sur le petit parking, sur la gauche de la route également, dans le premier tournant après être sorti de Bonnenuit. On part ensuite sur la piste qui descend le long de la Valloirette, en direction de la ferme de la Grande Charmette. Avant d'arriver à cette ferme, il faut traverser la passerelle qui permet de franchir la Valloirette. On s'engage ainsi sur le chemin qui remonte la Combe de Mortavieille.
La piste qui descend de la route du Galibier vers la Grande Charmette, au début de notre itinéraire. Au fond, juste à droite du centre de la photo, on devine le pont qui permet de franchir la Valloirette.
On remonte ensuite la Combe de Mortavieille en suivant le chemin du fond de la combe. Après un rétrécissement, la combe s'élargit pour former un grand replat. Au fond de ce replat, le chemin grimpe un peu sur le versant de droite, pour ensuite continuer vers le fond de la vallée. On traverse alors une zone où se trouve de nombreuses ruines, avant d'arriver à une passerelle sur le Torrent du Goléon, qui permet d'aller à la ferme de la Lauzette. C'est au niveau de cette passerelle que l'on quitte le chemin et que l'on s'engage dans le Vallon du Goléon, sur notre droite (et donc sans traverser la passerelle).
Arrivée au replat de la Combe de Mortavieille.
Traversée de la zone où se trouvent les ruines, après être monté sur le flanc droit de la Combe de Mortavieille.
Arrivée à la passerelle (qu'il ne faut pas traverser) sur le Torrent du Goléon.
Au niveau de la passerelle, on quitte le chemin sur la droite, pour remonter cette pente et ainsi arriver dans le Vallon du Goléon.
Une fois dans le Vallon du Goléon, on remonte ce dernier, jusqu'à arriver à la grosse pente herbeuse sur notre droite, au fond du vallon, entre les deux torrents. Une vague trace remonte cette pente et permet ainsi d'accéder à la Combe du Goléon. Une fois dans cette dernière, on distingue notre prochain objectif intermédiaire sur notre gauche : le Col du Goléon.
Remontée du Vallon du Goléon. La pente herbeuse qui monte à la Combe du Goléon (sur la droite) est visible au fond.
Montée de la pente herbeuse, entre le Vallon du Goléon et la Combe du Goléon.
Arrivée dans la Combe du Goléon. Au fond, au centre, on voit l'antécime de l'Aiguille d'Argentière. Sur la gauche, on voit le Col du Goléon. Entre les deux, c'est l'arête par laquelle on va accéder au sommet.
Une fois dans la Combe du Goléon, pour monter au Col du Goléon, on traverse le replat du fond de la combe, puis on remonte sur l'épaule herbeuse qui descend de la crête, juste à droite sous le Col du Goléon. On trouve normalement une trace sur cette dernière, qui permet de remonter en direction du col. Sur la fin, en se rapprochant de l'arête, la trace s'oriente vers la gauche, pour traverser le versant et arriver directement au Col du Goléon. La fin de la montée au col se fait dans un terrain assez délité, mais la pente est trop faible pour risquer quoi que ce soit.
Remontée de la Combe du Goléon, en direction du Col du Goléon (visible en haut à gauche).
Arrivée vers le haut de l'épaule herbeuse, avant de traverser vers la gauche, pour atteindre le Col du Goléon.
La trace qui traverse le versant pour faire cap sur le Col du Goléon (juste à droite sous le rocher pointu, au centre de l'image).
Arrivée au Col du Goléon.
Une fois au Col du Goléon, on peut presque dire que la marche d'approche est terminée et que c'est ici que commencent la course d'alpinisme (ça serait un peu exagéré quand même). Il faut ensuite remonter l'arête sur notre droite, jusqu'à arriver à la première antécime de l'Aiguille d'Argentière. L'arête n'est pas très technique et on reste globalement sur le fil de celle-ci, sauf au niveau de son premier ressaut, où l'on contourne la difficulté par la gauche. Ensuite, il n'y a plus vraiment de difficulté : quelques années auparavant, j'avais fait cet itinéraire en plein brouillard et j'étais descendu une deuxième fois sur la gauche de l'arête, me retrouvant ainsi dans une traversée scabreuse. Lors de mon deuxième passage, je me suis rendu compte que la trace sur l'arête passait très légèrement à droite de cette dernière (plutôt que de descendre sur la gauche ...) et qu'il n'y avait en fait pas la moindre difficulté à cet endroit. Après ce passage plutôt horizontal, l'arête redevient montante (et arrondie), jusqu'à arriver au sommet de la première antécime de l'Aiguille d'Argentière.
L'arête vers l'Aiguille d'Argentière (visible au fond), depuis le Col du Goléon.
Début de l'arête, après être reparti du Col du Goléon. Le premier ressaut de l'arête qui se contourne par la gauche et bien visible.
Contournement du ressaut par la gauche. Au premier plan, on devine une (très) vague trace. On rejoint ensuite l'arête par le couloir, en haut au centre de l'image.
Retour sur l'arête qui relie le Col du Goléon à l'Aiguille d'Argentière. C'est au niveau du replat de l'arête, au premier plan, sur la droite de la photo, que j'étais descendu une deuxième fois dans le versant de gauche, alors que cette fois (sans brouillard), il était évident que passer quelques mètres à droite du fil de l'arête ne posait aucun problème.
Après la partie plutôt horizontale, l'arête redevient montante et s'arrondie.
Regard en arrière sur l'arête que l'on est en train de remonter. On devine le Col du Goléon, juste à droite du centre de la photo.
Presque arrivé au sommet de la première antécime de l'Aiguille d'Argentière (à droite). Au centre, on voit la deuxième antécime et à gauche, le vrai sommet.
Arrivée au sommet de la première antécime de l'Aiguille d'Argentière.
Depuis la première antécime, le sommet est alors tout proche, sur notre gauche. Entre lui et nous, se dresse la seconde antécime, facile à gravir en restant sur le fil de l'arête, mais également aisément contournable en traversant dans la face Sud (à gauche). Quelle que soit la solution choisie, on arrive relativement facilement de l'autre côté de la seconde antécime, au col entre cette dernière et le sommet.
Le vrai sommet de l'Aiguille d'Argentière, vu depuis la première antécime. Juste sous le sommet, on voit la seconde antécime, qui nous sépare de notre objectif. Au fond à gauche, on voit deux des Aiguilles de la Saussaz et au fond à droite, deux des Aiguilles d'Arves.
Arrivée au pied de la seconde antécime. Comme on le voit, rien de bien difficile, on se sert juste un peu des mains.
Arrivée au sommet de la seconde antécime de l'Aiguille d'Argentière.
Le vrai sommet de l'Aiguille d'Argentière, depuis la deuxième antécime.
Une fois au col entre la deuxième antécime et le véritable sommet, on se trouve au niveau de la principale difficulté de l'itinéraire : la petite montée finale au sommet. Plusieurs options sont possibles. Celle que j'ai pris les deux fois où je suis monté consiste à accéder au sommet par une succession de vires dans la face Nord : une première vire avance horizontalement, jusqu'à arriver à un petit couloir qui remonte en arrière, en haut duquel on prend une seconde vire horizontale en direction du sommet, au bout de laquelle on trouve un autre petit couloir qui remonte en arrière, pour arriver sur une troisième et dernière vire qui arrive sur l'arête. Une fois sur l'arête, il n'y a plus de problème pour parcourir les quelques dizaines de mètres qui nous séparent du sommet. Cet petit passage dans la face Nord est assez exposé et la chute est interdite. Mais en redescendant du sommet, je me suis rendu compte qu'un autre itinéraire était plus facile et moins exposé. Un beau dessin étant mieux qu'un long discours, je vous invite à voir l'image qui suit.
L'itinéraire vers le sommet de l'Aiguille d'Argentière, vu depuis sa deuxième antécime. En vert, l'itinéraire pris à la descente, qu'il est préférable de prendre également à la montée. Plutôt que de passer par la première vire horizontale et le premier couloir (en rouge), on va chercher un petit couloir sur la gauche (au tout début de la face Sud), qui nous ramène directement en haut de la seconde vire (en face Nord). On évite ainsi le passage le plus technique et le plus dangereux de cette courte, mais intense ascension finale.
Au pied du ressaut rocheux final. Le petit couloir pour éviter le passage scabreux se trouve sur la gauche du pic rocheux qui est sur la gauche de la photo. La première vire (itinéraire déconseillé), part sur la droite, depuis le centre de la photo.
Le premier petit couloir, qui remonte vers la deuxième vire. Le "meilleur chemin" arrive entre les deux pics rocheux, juste sur la droite du centre de la photo.
La deuxième vire horizontale.
La troisième vire, qui arrive sur l'arête.
L'itinéraire décrit au-dessus, pour franchir le dernier ressaut, n'est qu'une proposition. Il en existe peut-être un meilleur. Celui-ci présente néanmoins l'avantage de m'avoir gardé en vie. Comme déjà dit, la suite de l'arête ne pose aucun problème.
Arrivée au sommet de l'Aiguille d'Argentière, à 3237 mètres d'altitude.
Nous voilà au sommet de l'Aiguille d'Argentière, le plus haut sommet de Valloire accessible aux randonneurs (un peu audacieux quand même les randonneurs ;) ). La vue sur les Aiguilles de la Saussaz à gauche et les Aiguilles d'Arves à droite est des plus splendides, même avec des nuages. Comme d'habitude depuis un sommet, voici un petit tour d'horizon photographique (de la gauche vers la droite), pour vous présenter la vue. Passez votre souris sur le nom d'une montagne dans la description d'une photo pour la voir entourée sur la photo correspondante.
On commence en direction de l'Ouest, avec l'Aiguille du Goléon, le Glacier Lombard, les Aiguilles de la Saussaz et le Col Lombard.
Un peu plus sur la droite, on a la Pointe Salvador (pas très pointue sous cet angle ...), l'Aiguille Méridionale d'Arves, l'Aiguille Centrale d'Arves, le Col des Aiguilles d'Arves, l'Aiguille Septentrionale d'Arves et le Col de Petit Jean.
Zoom sur l'Aiguille Méridionale d'Arves, point culminant du Massif des Arves, du haut de ses 3514 m. Au centre de l'image, on voit très bien la grande vire qui traverse toute sa face Est. Un très beau souvenir pour moi !
On voit maintenant le Col des Sarrasins, l'Aiguille de l'Epaisseur, le Grand Pic de la Lauzière, la Roche du Bonhomme, la Pointe d'Emy, la Grande Chible, le Grand Perron des Encombres et la Pointe des Ratissières.
Quelques zooms sur les sommets de la photo précédente. En haut à gauche, on a le Grand Pic de la Lauzière (2829 m, point culminant du Massif de la Lauzière). En haut à droite, on a le Gros Grenier, la Roche du Bonhomme et la Pointe d'Emy. Sur la deuxième ligne à gauche, on a la Grande Chible. Sur la deuxième ligne à droite, on a le Grand Perron des Encombres. Sur la dernière ligne à gauche, on a la Pointe des Ratissières. Enfin, sur la dernière ligne à droite, on voit le Refuge des Aiguilles d'Arves (non visible sur la photo précédente, car un peu trop bas).
Sur la ligne de crête du fond, on a la Pointe de la Sandonière, le Col des Marches, la Roche Noire, la Pointe de Terre Rouge, le Pic du Thabor et le Mont Thabor. Sur la ligne de crête juste en dessous, on a le Crey du Quart, le Pas des Griffes et le Passage de la Pissine. Enfin, sur la ligne de crête encore en dessous, on a la Sétaz des Prés et le Plan des Moutons.
En reprenant à partir du Mont Thabor, sur la ligne d'horizon, on a la Roche Bernaude, le Rocher de la Grande Tempête, la Pointe des Cerces, le Pic de la Moulinière, la Tête de la Cassille, le Grand Galibier (sommet Est), le Grand Galibier (sommet Ouest), le Roc Termier et la Tête de Colombe. En dessous, on voit les Pointes d'Orient. Encore en dessous, on a la Haute Paré et la Roche Olvéra.
En plus de l'image précédente, on voit le Col du Galibier, le Pic Est de Combeynot, le Pic Ouest de Combeynot, la Pointe des Lauzettes et le Pic Blanc du Galibier.
Quelques zooms sur les sommets des photos précédentes. Dans la partie haute, on retrouve la Pointe de la Sandonière, le Col des Marches, la Roche Noire, le Pas des Griffes et la Sétaz des Prés. Dans la partie basse, en haut, on retrouve la Pointe de Terre Rouge, le Pic du Thabor, le Mont Thabor et la Roche Bernaude. En dessous, on a le Passage de la Pissine, la Roche Château et les Pointes d'Orient.
D'autres zooms sur les sommets des photos précédentes. En haut à gauche, on a le Rocher de la Grande Tempête. En haut au centre, on a la Pointe des Cerces et le Rocher de la Sauma. En haut à droite, on a le Grand Galibier (sommet Est) (3219 m), le Grand Galibier (sommet Ouest) (3229 m, point culminant du Massif des Cerces), le Roc Termier et la Tête de Colombe. En bas à gauche, on a le Plan des Moutons et la montée très raide qui permet d'y accéder. Sur la deuxième ligne à droite, on a le Mont Chaberton, le Pic de la Moulinière et la Tête de la Cassille. Enfin, sur la dernière ligne à droite, on a la Roche Olvéra.
On voit maintenant le Pic des Trois Evêchés, la Meije et le Lac du Goléon.
Quelques zooms sur les sommets des photos précédentes. En haut à gauche, on a le Col du Galibier, en haut à droite, on a le Pic Est de Combeynot, le Pic Ouest de Combeynot, la Pointe des Lauzettes et le Pic Blanc du Galibier. En bas à gauche, on a le Pic des Trois Evêchés et en bas à droite, on a le Lac du Goléon et le Refuge du Goléon.
Enfin, on finit notre tour d'horizon avec le Plateau d'Emparis.
Du côté du Massif des Ecrins, on peut également voir une formation géologique assez étonnant sur le versant Sud de l'Aiguille d'Argentière : les Cornes de Bouc.
Enfin, on finit par une photo panoramique depuis le sommet. Pour la voir en haute définition, clic droit dessus, puis "Afficher l'image", puis cliquez dessus pour la zoomer.
Après une bonne pause à profiter de la vue, on attaque la partie retour de l'itinéraire. Pour cela, on commence par revenir au col entre le sommet et la deuxième antécime, le meilleur itinéraire étant celui décrit à la montée (en sens inverse). La dernière fois que j'étais monté ici, un orage avait éclaté quand j'étais au sommet et j'ai dû faire toute la partie retour de l'itinéraire en courant (y compris la partie délicate sous le sommet ...).
Retour en haut de la vire qui arrive sur l'arête. En regardant bien, on devine mon acolyte qui m'attend, de l'autre côté du col. C'est grâce à lui que j'ai découvert "le bon passage" au retour.
Dans la face Nord de l'Aiguille d'Argentière.
Le petit couloir du "bon passage" qui permet de repasser dans la face Sud de l'Aiguille d'Argentière et ainsi d'éviter le passage le plus exposé de la face Nord.
Retour au col entre l'Aiguille d'Argentière et la deuxième antécime.
Mon retour dans la face Nord. Je cherchais le meilleur passage pour revenir sans trop risquer ma vie. Grâce à mon "observateur distant", nous avons trouvé le passage "facile" (sur la photo, je n'y étais pas du tout ...).
Une fois de retour en sécurité au col sous le sommet, on revient à la première antécime, soit en traversant en face Sud de la deuxième antécime, soit en repassant par cette dernière.
Traversée en face Sud de la deuxième antécime.
Une fois de retour à la première antécime, on redescend l'arête par laquelle on est monté, en direction du Col du Goléon, mais dès que l'arête redevient horizontale, on la quitte pour descendre sur la gauche, droit dans la pente, en direction du petit lac sans nom.
Vue sur la redescente de l'arête Sud de l'Aiguille d'Argentière, depuis la première antécime.
Redescente de l'arête Sud de l'Aiguille d'Argentière.
Retour où l'arête redevient horizontale, où il faut descendre sur la gauche, droit dans la pente.
La descente de l'arête vers le petit lac sans nom se fait dans une forte pente en éboulis. Il est plus facile de rester debout avec des bâtons ...
Le petit lac sans nom, vu depuis l'arête.
Arrivée au petit lac sans nom, avec le Galibier en arrière-plan.
De l'autre côté du petit lac sans nom : regard en arrière sur la pente que l'on vient de descendre (sur la gauche, sous le changement d'angle de l'arête).
On redescend ensuite dans la Combe du Goléon par la pente de l'autre côté du petit lac (côté Est). Une fois de retour dans la combe, plutôt que de revenir dans le Vallon du Goléon pour rentrer par le même itinéraire qu'à l'aller, on continue de marcher sur le plateau de la Combe du Goléon, vers l'Est. On arrive ainsi en surplomb de la Combe de Mortavieille. On traverse alors le versant orienté vers l'Est (sous la Crête de Jacques), pour viser le chalet du Claret, que l'on voit au loin.
Redescente vers la Combe du Goléon, après avoir dépassé le petit lac sans nom.
Un obus non-explosé, trouvé pendant la redescente dans la Combe du Goléon.
De retour dans la Combe du Goléon, on continue sur la gauche, vers le bout du petit plateau.
Au bout du petit plateau, on marche en travers de la pente, jusqu'à arriver sur le versant Est sous la Crête de Jacques, en surplomb de la Combe de Mortavieille.
Arrivée sur le versant Est sous la Crête de Jacques. Au loin (dans l'ombre, juste à droite du centre de la photo), on devine le chalet du Claret, notre prochain objectif.
La traversée du versant Est sous la Crête de Jacques se fait hors sentier. Par moment, on trouve des traces de moutons qui permettent de se laisser guider quelques dizaines de mètres, alors qu'à d'autres endroits, les roches affleurent et il faut faire attention à ne pas glisser.
Traversée du versant Est sous la Crête de Jacques, dans la caillasse.
Traversée du versant Est sous la Crête de Jacques, dans l'herbe. On voit le chalet du Claret, au fond à droite.
Traversée du torrent de la Combe du Claret, juste avant d'arriver au chalet du Claret.
Arrivée au chalet du Claret.
Une fois au chalet du Claret, la suite est simple : il suffit de suivre la piste qui redescend au chalet des Granges Chevillon, puis à l'entrée de la Combe de Mortavieille.
La piste qui redescend au chalet des Granges Chevillon, après le chalet du Claret.
Passage non loin du chalet des Granges Chevillon.
La piste qui redescend vers l'entrée de la Combe de Mortavieille, après être passé près du chalet des Granges Chevillon.
Retour à l'entrée de la Combe de Mortavieille.
Une fois de retour à l'entrée de la Combe de Mortavieille, on suit le même chemin qu'à l'aller, mais dans l'autre sens, pour revenir à la voiture : retour à la passerelle sur la Valloirette, non loin de la ferme de la Grande Charmette, puis retour au parking à la sortie de Bonnenuit.
Retour au parking dans le tournant, à la sortie de Bonnenuit.
Et voilà, c'est ainsi que se termine cette randonnée alpine sur l'Aiguille d'Argentière, le quatrième plus haut sommet de Valloire. Après une première assez complexe (en 2016) dans le brouillard, puis l'orage, ce fut pour moi beaucoup plus agréable cette fois-ci (en 2018), à deux et sans devoir subir le stress de la météo (même si nous avons essuyé quelques gouttes de pluie sur la fin, l'orage n'a jamais menacé). A l'époque, j'avais eu assez peur autour du sommet et devoir y revenir pour pouvoir faire des photos exploitables pour décrire l'itinéraire m'angoissait un peu. Mais finalement, après y être retourné dans de meilleures conditions, cet itinéraire est devenu l'un de mes favoris sur Valloire !
Profil altimétrique
Tracé de la rando
Informations rando
Durée
7h 22min
Distance
18.69 km
Dénivelé
1527 m
Altitude max
3237 m
Altitude min
1758 m
Secteur
Valloire
Massif
Arves
Engagement
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Exposition
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Niveau physique
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En famille
NON
Restrictions
La longue arête entre le Col du Goléon et le sommet de l'Aiguille d'Argentière nécessite de rester vigilant. Les derniers mètres pour accéder au sommet sont assez exposés. Ce passage est réservé aux randonneurs qui ont le pied sûr et une bonne expérience de la montagne.
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