Première approche
Au départ du Monument Henri Desgranges, cette courte randonnée vous initiera aux passages sur arêtes. Il y a peu de distance et de
dénivelé pour atteindre ce sommet auquel il ne manque que 45 petits mètres pour faire parti des "3000".
Itinéraire à suivre
Cet itinéraire va être court, très court : il y a moins de 3 km pour rejoindre le sommet. On se gare au monument Henri Desgranges, côté Haut-Alpin
du tunnel du Galibier et il faut ensuite choisir un des multiples chemins qui n'aboutissesnt pas tous quelque part ... Pour notre part, nous avons opté
pour la grosse piste en terre. Etait-ce la meilleure option ? Bonne question ... Toujours est-il que nous avons fini par arriver à une sorte
de gros réservoir en béton et qu'après il n'y avait plus de chemin aussi marqué.
Par la suite, nous avons continué de monter légèrement, tout en allant ver l'Ouest. On rejoint un sentier qui monte en direction du pic sans nom à 2826 mètres
d'altitude et on arrive alors juste sous le sommet de ce pic. Etant donné qu'il y avait déjà deux groupes de personnes en haut,
nous avons préféré y passer en revenant. On suit donc la trace qui part en direction de l'arête à l'Ouest. Le Pic Blanc du Galibier est bien
en vue juste au-dessus de cette arête.
Une fois que l'on a rejoint l'arête, la vue se dégage sur les Pics de Combeynot,
la Combe de Laurichard et le Col du Lautaret
auquel passait ce jour là (19 Juillet 2014) le Tour de France lors de l'étape Grenoble - Risoul.
Dans un premier temps, l'arête ne présente aucune difficulté, mais une fois que l'on a passé son point le plus haut (2816 mètres d'altitude),
la redescente est un peu délicate. Attention, rien à voir avec les arêtes qui mènent aux sommets de
la Grande Chible, du
Pic des 3 Evêchés ou
de
l'Aiguille du Goléon, mais je n'aimerais tout de même pas y avoir
la responsabilité d'un jeune enfant par exemple.
On arrive ensuite à un replat. Un chemin arrive tout proche de l'arête côté gauche (Sud) et monte au sommet du Pic Blanc du Galibier.
Cette montée finale ne prend que quelques minutes et ne présente aucune difficulté.
Rien de tel qu'un petit tour d'horizon en photo (en tournant vers la droite) pour vous présenter la vue.
Après cette petite pause contemplative durant laquelle un petit goûter a fait le plus grand bien, on redescend vers le pic sans nom à 2826 mètres
d'altitude, en retraversant la même crête qu'à l'aller. Le passage délicat est plus facile à monter qu'à descendre, comme bien souvent.
La montée au pic est très rapide. Un carin se trouve au sommet.
Depuis pic on voit toute la fin de notre itinéraire, jusqu'au parking du monument Henri Desgranges.
En redescendant, si l'on suit le sentier, on arrive directement au parking (c'est plus facile dans ce sens que dans l'autre). En chemin,
de nombreuses fleurs sont présentes.
La randonnée n'était pas très longue mais a peut-être fait naître une vocation d'alpiniste chez certains.
Elle donne une bonne idée de ce que peuvent être certaines randonnées assez techniques comme
les Pointes d'Orient ou
le Pic de 3 Evêchés.