Du haut de ses 4102 mètres d'altitude, la Barre des Ecrins est le 4000 le plus méridional des Alpes. C'est également
un sommet mythique qui est visible de presque partout à travers les Alpes Occidentales.
Première approche
Au départ du Pré de Madame Carle, on va d'abord aller au Refuge des Ecrins pour s'y reposer un peu, avant de se lever
en pleine nuit pour partir à l'ascension de ce sommet mythique qu'est la Barre des Ecrins. Arrivé sous le sommet,
on montera par la voie directe (Couloir Coolidge), avant de redescendre par la voie normale. Au pied de la Brèche Lory,
on fera un petit crochet par le Dôme de Neige des Ecrins avant de redescendre vers la partie plane du Glacier Blanc.
Enfin, on redescendra tout en bas à la voiture, au Pré de Madame Carle.
Avant de continuer, je tiens à préciser qu'il sagit là d'une course d'alpinisme et non d'une randonnée. La voie normale
est cotée PD (peu difficile) et le Couloir Coolidge est coté AD (assez difficile). Il faut donc de très solides bases
d'alpinisme pour se lancer dans une telle course et en cas de doute, ne pas hésiter à s'offrir les services d'un guide
de haute montagne. C'est cette derniere option que j'ai choisi et j'ai eu la chance d'être emmené par Jonathan Isoard,
un excellent guide qui a su juger de mes capacités et me faire prendre le Couloir Coolidge alors que je ne m'en serai
jamais cru capable.
Itinéraire à suivre
Depuis toujours, la Barre des Ecrins m'impressionne. Tout petit déjà, en la voyant depuis le Col du Galibier, j'étais
effrayé à l'idée de devoir un jour monter là-haut. Puis en grandissant, j'ai vite compris que cette montagne était
spéciale, puisque je la voyais de presque toutes les randonnées que je faisais sur Valloire alors qu'elle était
beaucoup plus lointaine que les autres montagnes visibles.
Plus tard encore, en devenant indépendant et en commençant à "inventer" mes propres itinéraires de randonnées
(la Pointe des Cerces,
la Roche Château,
la Pointe de Terre Rouge, ... ), elle était encore
et toujours présente sur ma ligne d'horizon. Puis, en partant à la découverte des Alpes ailleurs que sur Valloire, elle
se démarquait encore à chaque point de vue. Que ce soit à
la Pointe Percés dans les Aravis,
au Jocou dans le Diois,
à la Tournette dans les Bornes,
à Arcalod dans les Bauges,
au Pic de Rochebrune dans le Queyras ou au
Grand Veymont dans le Vercors, elle était là, comme si
elle me narguait, comme si elle me défiait. C'en était trop ! C'est ainsi qu'en partant en vacances cet été (2016),
je partais avec la ferme intention de gravir enfin ce sommet. Après quelques courses de préparation, c'est au sommet du
Pic de l'Etendard (en regardant ... la Barre des Ecrins)
que je me suis décidé à appeler pour réserver un guide en rentrant. Après un coup de téléphone, rendez-vous était pris
pour les 14 et 15 Juillet. Le stress est alors monté d'un cran, c'est un vieux rêve / une vieille crainte qui allait
se réaliser.
Bref, attaquons le vif du sujet. Avant de partir de Valloire pour le Pré de Madame Carle, il faut passer par la case
"préparation du matériel". Piolet, crampons, casque, lampe frontale, bâtons, deux polaires (il peut faire très froid),
coupe-vent, chaussures d'alpinisme, chaussettes chaudes, pantalon d'alpinisme, crème solaire, lunettes de Soleil,
matériel d'encordement, argent pour le refuge ... Une fois que tout est prêt, on part pour le Pré de Madame Carle,
point de départ de la course. Il faut environ 2 heures pour s'y rendre depuis Valloire. Pour ma part, j'avais
rendez-vous avec mon guide à Ailefroide à 13h40. Ce hameau situé 20 minutes avant le Pré de Madame Carle est le dernier
endroit où le téléphone portable passe, ce qui est plus pratique pour se joindre en cas de problème.
La veille de mon trajet, le temps s'était beaucoup rafraîchi et il avait neigé. Tous les sommets
avaient blanchi et il restait un peu de neige sur la route. Heureusement, en passant le Col du Galibier, les
températures étaient bien plus élévées, même si elles restaient très fraîches pour la saison.
Une fois au Pré de Madame Carle (pensez à prévoir 2€ pour le parking), dernière petite vérification du matériel
et c'est parti pour le Refuge des Ecrins. Ce dernier se trouve à environ 9 km de marche pour 1300 mètres de dénivelé.
Le début de l'itinéraire est un chemin très bien tracé qui monte vers le Refuge du Glacier Blanc. En chemin on passe
à une bifurcation qui permet de rejoindre le Glacier Noir.
En chemin les marmottes sont très (trop) curieuses.
Au moment de franchir le Torrent du Glacier Blanc, le chemin redescend un peu. Une passerelle
nous permet de passer facilement le torrent. On arrive alors rapidement à l'ancien Refuge Tuckett,
puis juste derrière un replat avec un petit lac, une courte montée mène au Refuge du Glacier Blanc.
Une fois au Refuge du Glacier Blanc, on continue le chemin pour aller prendre pied sur le glacier, au meilleur
endroit en fonction des conditions du moment.
Arrivé au glacier, on s'équipe (crampons, encordement) et c'est parti. Il faut maintenant remonter le
Glacier Blanc jusqu'au pied du Refuge des Ecrins. Il n'y a pas énormément de dénivelé et il suffit donc juste
de bien faire attention aux crevasses.
Malheureusement, en montant au Refuge des Ecrins le premier jour, les nuages étaient présents assez bas.
On ne voyait donc pas "l'objectif".
Une fois sous le Refuge des Ecrins, il faut faire une centaine de mètres de dénivelé dans un chemin rocheux pour
le rejoindre.
Cette "ascension finale" du premier jour se fait très rapidement.
Une fois au Refuge des Ecrins, il n'y a plus qu'à manger et à se reposer pour le lendemain. Pour ma part, je
comptais manger et aller me coucher tout de suite après, mais mes plan ont été contrecarrés par une rencontre
inatendue : en cherchant Jonathan dans la grande "salle commune" du refuge, je suis tombé nez à nez avec un ami d'école
que je n'avais pas vu depuis 3 ans et qui vit maintenant en République Tchèque. Il était de passage en France pour
quelques semaines et en a profité pour faire la Roche Faurio en famille. Du coup, à force de parler il était déjà
"tard" (22h30) et la nuit allait être courte. Après avoir testé une technique de rincage de dents par fonte de glace
directement dans la bouche (il n'y avait plus d'eau au refuge à cause du froid et probablement du vent),
direction le dortoir ! C'est à ce moment qu'a commencé pour moi la partie la plus dure de cette course d'alpinisme :
tenter de dormir. Il fallait se lever à 2h40 du matin, ce qui me laissait une bien maigre nuit de 4 heures de sommeil.
Et comme toujours lorsque l'on veut dormir ... on ne dort pas. 23h30, 0h15, 0h50 ... les minutes défilaient mais rien à
faire ... Les dortoirs sont organisés en rangées de 5 "lits", deux rangées de chaque côté de la pièce, une rangée
en haut et une en bas. J'étais en D5, c'est à dire dans le dortoir D, côté gauche, en haut tout au fond contre le mur qui
donne sur l'extérieur. Je n'avais donc qu'une seule personne à côté de moi et j'avais la chance de pouvoir profiter de
la fraîcheur du mur, mais rien à faire, le sommeil ne venait pas. Près de moi quelqu'un ronflait fortement. Le chanceux ...
Un peu plus loin, une autre personne n'arrêtait pas de gigoter en dormant. Comment faisaient-ils ? Pourquoi arrivaient-ils
à dormir si aisément ? En même temps cette nuit là, pour ne rien mettre de mon côté, le vent soufflait très fort.
Le bruit du vent sur un bâtiment m'a toujours terrorisé. D'autant plus que mon piolet, mes crampons et mes bâtons étaient
restés dehors. Je les imaginais s'envoler, me forçant ainsi à annuler cette course que me tenait tant à coeur.
J'imaginais également la longue montée entre les séracs, l'arête sommitale et l'éventualité de devoir passer par
la voie directe. Tout ça me terrorisait et m'empêchait de trouver le sommeil. 1h30, 2h05, ... bon là ça commençait
à devenir inquiétant, d'autant que la nuit précédente avait déjà été courte à cause du même stress ... Et finalement,
2h36. Cette fois c'était sûr, il n'y avait plus aucun doute à avoir : la nuit était finie, ce n'était plus la peine
d'espérer quoi que ce soit. J'ai donc commencé à me lever, puis pendant que je m'habillais le gardien est arrivé :
"Réveil pour la Barre et le Dôme, il est 2h40 et il fait grand beau !". Au moins cette courte nuit aura eu raison
des nuages !
Après un bon petit déjeuner, on se lance donc dans l'ascension de ce sommet mythique, à la lueur des lampes frontales.
On redescend les 100 mètres de dénivelé qui nous séparent du Glacier Blanc puis on s'encorde.
Il n'y avait que 4 cordées qui nous précédaient, dont une vraiment loin devant.
S'il faisait jour, on aurait une très belle vue sur la Barre des Ecrins.
Mais comme il fait encore nuit, on ne voit pas grand chose pour le moment. Le début du parcours entretient donc
le suspens pour la suite.
Dès le départ, nous avons doublé 3 des 4 cordées qui nous précédaient. Puis en se rapprochant du pied de la Barre
(il y a 3,5 km où le Glacier Blanc est "plat" au début), nous avons dépassé la dernière. Parfait, sauf en cas de
problème, nous devrions donc avoir le sommet pour nous au moins quelques instants.
C'est au pied de la Barre (3300 m environ) que les choses sérieuses commencent : un premier passage raide très exposé
aux chutes de séracs doit être parcouru le plus vite possible, sans faire de pose, pôur minimiser le temps d'exposition.
Après avoir passé la zone de chutes de séracs, un petit regard révèle les cordées qui parcourent la partie plane
du Glacier Blanc dans la lueur naissante du jour.
Vers 3700 mètres d'altitude (environ la moitié de l'ascension de la partie verticale), il commence à faire un peu jour
et l'objectif est alors bien visible, d'autant que les nuages ont été chassés durant la nuit. Le vent par contre est
toujours omniprésent. Fréquement, de violentes rafales me forcent à m'arrêter pour attendre que ça passe. Jonathan,
lui, ne semble pas affecté. Ca doit être un super-pouvoir de guide !
En même temps, on peut voir toutes les Alpes se découper dans le ciel aux couleurs de l'aurore.
A 5h30, nous sommes presque sous la rimaye. Le Soleil n'est pas encore levé, mais il fait maintenant bien jour.
Dans notre dos, la vue est vraiment magique.
Pendant que l'on continue notre progression en longeant la rimaye, le Soleil se lève enfin ! Il est 6h01 précisément.
La Barre des Ecrins est alors illuminée d'un rouge flamboyant et le ciel prend un ton bleu que je n'avais jamais vu
auparavant.
C'est alors que Jonathan a dit ce que je redoutais tant : "on va passer par là", tout en montrant le sommet,
à la verticale au-dessus de nous.
Malgré quelques difficultés pour passer la rimaye (difficultés uniquement dues au stress à propos de ce qui
allait se passer ...), nous voilà dans la voie directe. Après quelques pas, je me rend compte que ce n'est pas
si effrayant que ce à quoi je m'attendais, je me sens même relativement bien. Jonathan avait raison,
j'en étais tout à fait capable finalement ... D'autant que la pente était en condition parfaites
(pour ce qui est de la neige).
On monte donc environ 150 mètres de dénivelé dans une pente entre 50° et 55°, à la manière d'une araignée.
Une fois sur l'arête, le sommet est tout proche. Pour notre arrivée, il était 6h56, nous étions les premiers et
nous avons donc eu le sommet pour nous tous seuls.
Comme d'habitude depuis un sommet, voici un tour d'horizon photographique (de la gauche vers la droite).
Je n'ai pas pu faire la photo en direction de Valloire depuis le sommet à cause du vent, mais elle est un peu
plus bas, depuis le sommet du Dôme de Neige des Ecrins.
Les très fortes rafales de vent au sommet nous ont obligé à écourter la pause. Je n'en menais pas large, mais
à ma décharge, même Jonathan ne semblait plus totalement serein. On a donc attaqué la redescente par la voie normale,
en suivant l'arête en direction du Pic Lory (4088 m), puis vers la Brèche Lory. Juste avant la Brèche Lory, nous avons
descendu la pente en neige pour rejoindre la voie normale du Dôme de Neige des Ecrins, évitant ainsi la désescalade
de la brèche.
Avant de redescendre, un petit détour par le Dôme de Neige des Ecrins s'impose.
Voilà voilà, c'est pour moi un vieux rêve qui vient de se réaliser. A ce moment là, je ressentais un sentiment
d'accomplissement comme cela m'était rarement arrivé. Malheureusement, il fallait tout de même redescendre ...
La redescente s'effectue alors par la voie normale du Dôme de Neige des Ecrins.
En passant sous le sommet de la Barre des Ecrins, on retrouve la trace que l'on a pris plus tôt pour monter au sommet
par la voie directe.
La descente se fait vite et la vue est magnifique sur les Alpes en direction du
Mont Blanc. C'est comme si aucune montagne n'était assez
haute pour nous cacher l'horizon. En bas, le Glacier Blanc est visible presque dans son intégralité. Mais tout en
profitant de cette vue, il faut tout de même rester vigilant aux crevasses.
En se rapprochant du bas de la partie verticale du Glacier Blanc, en plus des crevasses, il faut aussi rester
vigilant aux chutes de séracs qui peuvent arriver dans notre dos.
Une fois de retour sur la partie plane du Glacier Blanc, il ne reste plus qu'à le redescendre, presque jusqu'au
Refuge du Glacier Blanc. En chemin, il est très difficile de ne pas se retourner toutes les deux minutes pour
admirer la Barre des Ecrins.
En chemin on passe sous le Refuge des Ecrins.
Pas longtemps avant de quitter le glacier, la pente s'accentue et la vallée tourne. On va alors perdre la vue sur
la Barre des Ecrins. Un ultime coup d'œil s'impose alors !
Juste avant de quitter le glacier se trouvaient des cascades qui avaient gelé pendant la nuit et n'avaient pas encore
eu le temps de fondre.
En sortant du Glacier Blanc, on se déséquipe avant de poursuivre le sentier en direction du Refuge du Glacier Blanc.
En chemin, Jonathan me montre les faces Nord du Mont Pelvoux,
du Pic Sans Nom et de l'Ailefroide. Ces parois abruptes semblent être son terrain de prédilection. Il a même ouvert
une voie sur l'Ailefroide, nommée "le Reactor" et cotée ED+ ... Normal quoi !
Une fois au Refuge du Glacier Blanc, je quitte Jonathan, qui va attendre ses clients du lendemain. Lui repart
pour le Dôme ! Moi, je continue ma descente, avec un petit pincement au cœur. C'est un grand moment qui se finit
pour moi, quelque chose que j'attendais depuis si longtemps ...
Après le Refuge du Glacier Blanc, on redescend vers le petit lac et l'ancien Refuge Tuckett, on traverse le Torrent
du Glacier Blanc, puis on redescend sur le Pré de Madame Carle.
En chemin, je croise tous types de personnes, de la petite famille en sandalettes qui semble découvrir la montagne
pour la première fois, aux alpinistes bien équipés qui montent passer une courte nuit en refuge. Je me sens en
décalage avec tous ces gens : ils semblent tous bien frais, comme s'ils commençaient leur journée, alors que moi,
j'ai l'impression quelle se termine. Je regarde ma montre, effectivement, il est à peine midi. Ca va bientôt faire
10 heures que je suis debout !
Pendant la fin de la descente, on voit surtout le Glacier Noir, dans la vallée au pied du
Mont Pelvoux, du Pic Sans Nom et de l'Ailefroide.
Il ne reste alors plus que quelques minutes avant de rejoindre le parking ...
J'ai pour coutume d'arrêter mon récit une fois de retour à la voiture, mais comme il s'est encore passé des choses
liées à cette course après ce moment, je continue encore un peu.
En arrivant à ma voiture, c'était comme si une étape de ma vie se terminait, comme si une page se tournait.
Avant de partir, j'ai lancé un dernier regard à la voiture de Jonathan qui s'était garé à côté de moi, en me
demandant ce que ça devait être de vivre en permanence dans la montagne. Malheureusement ce n'était pas pour moi : 2
jours plus tard, il fallait que je rentre sur Paris ... En attendant, j'étais loin d'être rentré à Valloire.
En quittant le Pré de Madame Carle, j'ai jeté un dernier coup d'œil à la vallée puis j'ai fouillé tant bien que mal dans
mon sac pour en sortir mes sandwiches. Mine de rien je commençais à avoir une grosse faim ! J'en sortis un et il était
encore tout froid. J'ai croqué dedans à pleines dents et ... Aïe ! Il n'était pas juste très froid, il était gelé !
Il avait dû faire salement froid là-haut pour que mes sandwiches n'aient pas le temps de dégeler durant la descente.
La suite est simple, on redescend la vallée en direction de la Vallée de la Durance, puis on remonte vers Briançon
avant de remonter la Vallée de la Guisane jusqu'au Col du Lautaret. Il ne reste alors plus qu'à passer le
Col du Galibier et on est rentré. J'aurais voulu aller jusqu'au col pour faire un dernier coucou à la Barre des Ecrins,
mais il était fermé et des camions s'affairaient à déblayer quelque chose en haut (probablement suite aux chutes de
neige de l'avant-veille ...). Tant pis, je l'aurais quand même un peu vue durant la montée du col.
Et c'est ainsi que s'achève ce très long récit, long car (je me répète) il décrit une course qui je pense ne pourra
jamais être surpassée - pour moi - tant j'ai passé d'années de ma jeunesse à craindre et en même temps à convoiter
ce sommet. Il reste bien d'autres montagnes qui me "défient" depuis quelques temps
(le Mont Viso,
les Aiguilles d'Arves,
le Mont Blanc), mais pas comme la Barre des Ecrins ...
Après cette course j'ai eu quelques temps une sensation de "fin", comme si j'avais "fini la montagne", à
la manière d'un jeu lorsque l'on a battu le boss final. J'ai eu peur que la Barre ne soit mon "boss final de la
montagne" et que je ne sois moins attiré par elle après ça. Heureusement, maintenant que j'écris ces lignes (plus de
deux mois après), je me rends compte que ce n'est pas du tout le cas et que c'est même plutôt le contraire : ça m'a
ouvert de nouvelles perspectives et ce n'était en fait qu'un début, une entrée dans "la montagne des grands". Qui sait,
peut-être qu'un jour je tenterai Le Reactor ! (Mouais, j'y crois moyen là quand même ... :) ).
C'est une course d'alpinisme cotée PD par la voie normale et AD par
la voie directe, on monte à plus de 4000 mètres, on évolue la majorité du temps sur un glacier,
on se lève avant 3h du matin, ... Est-il vraiment besoin de préciser de ne pas venir en tongs ?
Pour la forme je vais tout de même faire une liste non exhaustive : piolet, crampons, bâtons, casque, lampe frontale,
baudrier, corde et matériel qui va avec pour le sauvetage en crevasses, gants d'alpinisme, chaussures d'alpinisme,
vêtements chauds, coupe-vent, pantalon d'alpinisme, chaussettes chaudes, bonnet, buff, argent liquide pour le refuge
(en prévoir aussi pour acheter de l'eau et éventuellement des souvenirs : t-shirts et buffs), ...
Enfin, n'hésitez surtout pas à prendre un guide en cas de doute. Pour ma part j'ai trouvé Jonathan vraiment
excellent. Je peux vous donner son adresse email,
envoyez-moi simplement un mail pour me la demander.