Le Mont Pelat

Réputé comme étant le 3000 le plus facile des Alpes, le Mont Pelat est également le point culminant du massif du même nom. Ces deux caractéristiques en font un sommet très attrayant et donc un grand classique du secteur.

Première approche

Au départ du parking du Laus, on commencera par traverser le Plateau du Laus, avant de rejoindre le pied du versant Sud-Est du Mont Pelat, que l'on remontera jusqu'à son sommet. Pour la redescente, on suivra presque le même itinéraire dans l'autre sens, en faisant en plus un petit crochet par le magnifique Lac d'Allos.

Le Mont Pelat, vu depuis le haut de la Combe du Pelat.

Itinéraire à suivre

L'itinéraire débute au parking du Laus, non loin du Lac d'Allos. Pour stationner à ce parking, il faut s'acquitter de la modique somme de 8 € ... On commence par suivre le chemin qui part au bout de ce parking, pour arriver rapidement au Plateau du Laus. On traverse alors ce dernier, en suivant la piste qui va au Lac d'Allos. On rencontre ensuite une bifurcation (à 2165 m sur les cartes IGN), où un chemin part sur la gauche, en direction du Col de la Petite Cayolle. En suivant ce chemin, après deux lacets dans la forêt, on atteint un plateau dégagé, vers 2270 m.

Le chemin qui va au Plateau du Laus, au bout du parking du Laus.

Arrivée à la bifurcation où il faut prendre à gauche, à 2165 m.

Le chemin traverse alors ce replat et on arrive à un carrefour, où l'on prend sur la gauche. Juste après ce carrefour, on traverse une passerelle, puis on rejoint le pied du versant Sud-Est du Mont Pelat.

La passerelle, que l'on atteint juste après le carrefour, au bout du replat précédent.

Arrivée au pied du versant Sud-Est du Mont Pelat.

En suivant le chemin sur lequel on se trouve, on attaque la montée vers le sommet du Mont Pelat après un lacet sur la gauche. Juste après ce lacet, on atteint une bifurcation où il faut continuer tout droit (le chemin de droite monte au Col de la Petite Cayolle). Le sentier franchit ainsi les barres rocheuses, et après quelques lacets, on atteint un replat, vers 2600 m.

Le chemin qui traverse la face Sud-Est du Pelat et qui permet de franchir les barres rocheuses sans difficulté.

Passage des barres rocheuses sur un chemin plus que confortable, avec vue sur le Lac d'Allos.

On traverse alors le replat, puis vers 2650 m, au niveau d'une bifurcation où il faut prendre sur la gauche (sur la droite se trouve le Lac du Trou de l'Aigle, on y passera au retour), la montée reprend. On arrive ensuite rapidement à un autre replat, vers 2750 m, depuis lequel on voit le lacet qui va nous permettre d'accéder à la partie haute de la Combe du Pelat.

Le replat vers 2750 m. A droite, dans les pierres, on devine le lacet du sentier, qui permet d'atteindre la partie supérieure de la Combe du Pelat.

Une fois dans la partie haute de la Combe du Pelat, le sommet est bien visible, juste devant nous. Il ne reste alors plus qu'à suivre le chemin qui nous amène rapidement sur l'arête Sud-Est du Pelat, puis qui remonte cette dernière jusqu'au bastion sommital. Ce dernier se remonte facilement en suivant le sentier abondamment balisé de traits jaunes (on se croirait au Mont Viso !). Ca grimpe bien, mais il n'y a rien de très technique : ce n'est même pas la peine de se servir des mains. On atteint ainsi sans difficulté le sommet du Mont Pelat.

Arrivée dans la partie supérieure de la Combe du Pelat, avec le sommet, juste au-dessus de nous.

Le sentier qui rejoint l'arête Sud-Est du Mont Pelat.

Remontée de l'arête Sud-Est du Mont Pelat.

La petite grimpette finale, en suivant les traits jaunes.

Nous voilà donc au sommet du Mont Pelat, à 3051 m, plus haut sommet du Massif du Pelat. Comme d'habitude depuis un sommet, je fais un petit tour d'horizon photographique (de la gauche vers la droite) pour vous présenter la vue. Passez votre souris sur le nom d'une montagne dans la description d'une photo pour la voir entourée sur la photo correspondante.

On commence en direction du Sud-Ouest, avec le Puy de Rent qui tente vainement de se cacher sous l'horizon brumeux.

Un peu plus sur la droite, on voit la Tête de l'Estrop en haut à droite et le village d'Allos en bas à gauche.

On voit maintenant la Grande Séolane et la Petite Séolane sur la gauche. Au fond, au centre, on devine (on imagine ?) la Grande Tête de l'Obiou. Enfin, au fond à droite, on voit le Massif des Ecrins sur la ligne d'horizon.

Quelques zooms sur les sommets des photos précédentes. En haut à gauche, on a le Puy de Rent (1996 m, point culminant du Massif des Préalpes de Castellane). En haut à droite, on a le village d'Allos. Sur la deuxième ligne à gauche, on a la Tête de Chabrières et la Tête de l'Estrop (2961 m, point culminant du Massif des Trois-Evêchés). Sur la deuxième ligne à droite, on a la Grande Séolane. Derrière, on devine le Pic de Bure. Sur la troisième ligne à gauche, on a la Grande Tête de l'Obiou (2789 m, point culminant du Massif du Dévoluy : je vous avais bien dit qu'on le voyait !). Sur la troisième ligne à droite, on a le Sirac, les Rouies et la Pointe du Vallon des Etages. Enfin, sur la dernière ligne, on a les Bans, l'Ailefroide, la Barre des Ecrins (4102 m, point culminant du Massif des Ecrins), le Pic Sans Nom, le Mont Pelvoux et la Montagne des Agneaux.

Au fond à gauche, on retrouve le Massif des Ecrins, avec la Montagne des Agneaux qui n'était pas visible sur la photo précédente. Au centre, on a le Grand Bérard et derrière ce dernier, le secteur de Valloire (visible dans le zoom qui suit). Sur la droite, on voit également le Cimet, puis au fond, le Pic de Rochebrune et les Pics de la Font Sancte. Enfin, au fond à droite, on voit des sommets de la Haute-Maurienne qui seront détaillés dans la photo de zooms qui suit.

On voit maintenant l'Aiguille de Chambeyron, le Brec de Chambeyron, le Mont Viso, la Tête de Moïse et la Cime de la Bonette.

A l'Est, les nuages jouent autour du Mont Argentera.

Au Sud-Est, c'est un secteur que je connais assez peu ... On peut tout de même voir le Mont Mounier et derrière à gauche, la Pointe des Trois Communes.

On finit ce tour d'horizon avec le magnifique Lac d'Allos, sur fond de Grand Coyer.

Quelques zooms sur les sommets des photos précédentes. Sur la première ligne, on a le Grand Galibier (sommet Ouest) (3229 m, point culminant du Massif des Cerces), le Grand Galibier (sommet Est), le Grand Bérard (3046 m, point culminant du Massif du Parpaillon, j'y étais le matin même !), le Grand Parpaillon, la Roche Noire, la Pointe de Terre Rouge, le Pic du Thabor et le Mont Thabor. Sur la deuxième ligne, on a le Pic de Rochebrune (3321 m, point culminant du Massif du Queyras), le Pic Sud de la Font Sante (3371 m) et le Pic Nord de la Font Sancte (3385 m, point culminant du Massif d'Escreins). Sur la troisième ligne, à gauche, on a la Dent Parrachée, le Mont Chaberton et l'Aiguille de Scolette. Sur la troisième ligne, à droite, on a la Pointe de Charbonnel (3752 m, point culminant du Massif des Alpes Grées, à 116 km) et Rochemelon. Sur la quatrième ligne, à gauche, on a l'Aiguille de Chambeyron (3412 m, point culminant du Massif de Chambeyron) et le Brec de Chambeyron. Sur la quatrième ligne, à droite, on a le Mont Viso (3841 m, point culminant du Massif des Alpes Cottiennes). En bas à gauche, on a la Tête de Moïse. En bas au centre, on a le Mont Argentera (3297 m, point culminant du Massif du Mercantour-Argentera). Enfin en bas à droite, on a le Mont Mounier et derrière à gauche, la Pointe des Trois Communes (2080 m, point culminant du Massif des Préalpes de Nice).

On finit avec une photo panoramique à 360° depuis le sommet. Pour la voir en haute définition, clic droit dessus, puis "Afficher l'image", puis cliquez dessus pour zoomer.

Pour ma part, j'ai eu la chance d'être seul au sommet (ce qui est assez exceptionnel en Juillet), car j'étais parti après 16h du parking, après avoir fait l'ascension du Grand Bérard dans la première partie de la journée.

Une fois le plein de forces (et de vue !) fait au sommet, on attaque la redescente. Pour cela, on suit le même itinéraire qu'à la montée, mais dans l'autre sens : redescente à l'arête Sud-Est, puis redescente de la Combe du Pelat, puis de retour au replat qui se situe entre 2600 m et 2650 m. En haut de ce replat, au carrefour à 2650 m, on fait un rapide aller-retour au Lac du Trou de l'Aigle, puis on reprend la descente jusqu'à revenir au pied de la face Sud-Est du Mont Pelat.

Pour revenir sur l'arête Sud-Est, il suffit de suivre les (nombreux) traits jaunes.

Retour sur l'arête Sud-Est du Mont Pelat.

Redescente dans la partie haute de la Combe du Pelat.

Retour au replat entre 2600 m et 2650 m.

Le chemin qui va au Lac du Trou de l'Aigle, vu depuis le chemin qui monte au sommet.

Retour du Lac du Trou de l'Aigle au chemin du Mont Pelat.

Les lacets qui redescendent vers le passage des barres rocheuses.

Le chemin qui redescend dans le vallon au pied de la face Sud-Est du Mont Pelat.

Retour dans le vallon au pied de la face Sud-Est du Mont Pelat.

On redescend alors jusqu'au Ravin de Méouille (le torrent), que l'on retraverse par la même passerelle qu'à l'aller. On revient ainsi au carrefour vers 2260 m, mais plutôt que de rentrer par le même chemin qu'à l'aller (à droite), on continue tout droit pour aller faire une dernière petite boucle par le Lac d'Allos. Le chemin arrive au lac au niveau du Refuge du Lac d'Allos et de la Chapelle de Notre-Dame des Monts.

Retour au carrefour à 2260 m. On est arrivé de la droite, mais on repart tout droit.

Des ruines, le long du chemin, avant d'atteindre le Lac d'Allos.

Arrivée au Lac d'Allos, au niveau du Refuge du Lac d'Allos.

Vue générale du Lac d'Allos, avec les Tours du Lac en arrière-plan.

Juste avant d'arriver au Refuge du Lac d'Allos, on passe devant la Chapelle de Notre-Dame des Monts (en haut à gauche, sur la photo).

L'intérieur de la Chapelle de Notre-Dame des Monts.

On arrive alors sur un gros chemin, juste au-dessus du Refuge du Lac d'Allos, qui nous ramène au Plateau du Laus. En redescendant ce chemin, on reconnaît la première bifurcation de l'itinéraire sur notre droite, à 2165 m. Ensuite, on retraverse le Plateau du Laus en passant devant la Maison Forestière du Laus, puis on revient rapidement au parking du Laus, notre point de départ.

Le chemin qui revient du Lac d'Allos au Plateau du Laus.

Vue sur le Mont Pelat, en redescendant au Plateau du Laus.

Retour à la bifurcation à 2165 m du début de l'itinéraire.

Retour au Plateau du Laus. On voit la Maison Forestière du Laus sur la droite.

Et voilà, c'est ainsi que s'achève cette belle et "classique" randonnée sur le Mont Pelat. Très (voire trop) fréquenté pendant la période estivale, partir en horaires décalés permet d'éviter la foule et de profiter pleinement de ce lieu. A la tombée du jour, profiter de quelques instants de calme au bord du Lac d'Allos est une expérience vraiment magique !

Profil altimétrique