La Montagne de Céüse

La Montagne de Céüse, et plus précisément le Pic de Céüse, est le point culminant d'un petit massif méconnu des Alpes : le Bochaine. Cette randonnée sur la crête de cette montagne en forme de fer à cheval offre un panorama à 360°.

Première approche

Au départ de la petite station de Céüze 2000, on commencera par rejoindre le Sommet des Marseillais pour ensuite se rendre au Pic de Céüse, point culminant de notre randonnée mais également du Massif du Bochaine (2016 m). On suivra ensuite la crête en direction du Sud, pour rejoindre le petit Vallon d'Aiguebelle, puis le Marais de Raux. On passera alors à la Source de la Lumineuse pour arriver sur la crête Ouest que l'on suivra jusqu'à la Manche, avant de redescendre sur Céüze 2000, notre point de départ.

La Montagne de Céüse, vue depuis le village de Châteauvieux (en dessous de Gap).

Itinéraire à suivre

Notre itinéraire commence donc à la petite et sympathique station de Céüze 2000 (avec un "z" ou un "s" personne ne sait, même le site de Céüze déclare que c'est un mystère !). L'immense parking qui accueille les skieurs l'hiver (quand la neige le veut bien ...) est bien vide l'été et il n'y a donc aucune difficulté pour se garer.

Une fois prêts, on commence l'itinéraire en prenant la piste principale qui mène au pied du Téléski des Marseillais. Une fois ce dernier atteint, la piste part sur la gauche pour rejoindre le sommet du téléski.

La piste qui part vers le pied du Téléski des Marseillais, depuis la station de Céüze 2000.

Arrivée au pied du Téléski des Marseillais (sur la droite de la photo). On voit la suite de la piste qui monte sur la gauche de la photo.

Après les deux premiers lacets, la piste fais une petite ligne droite avant de tourner sur la gauche à angle droit. A cet endroit il faut quitter la piste principale pour continuer tout droit dans l'herbe, sur une vague trace. Cette trace tourne rapidement sur la droite pour revenir vers le Téléski des Marseillais.

La trace dans l'herbe, juste après avoir quitté la piste principale. C'est le seul endroit du parcours où il faut faire attention pour ne pas partir dans la mauvaise direction.

Ensuite, on remonte la pente pour atteindre le Sommet des Marseillais (1827 m), où se trouve l'arrivée du Téléski des Marseillais.

Remontée vers le Sommet des Marseillais.

Une fois au sommet des Marseillais, un petit sentier dans l'herbe quitte la trace principale sur la gauche. Il raccourci cette dernière de quelques dizaines de mètres, mais globalement les deux itinéraires de valent.

Le petit sentier qui quitte la piste sur la gauche, au niveau du Sommet des Marseillais.

Le petit sentier que l'on vient de prendre nous fais passer sous le Téléski du Torrent de Manteyer, quelques dizaines de mètres sous son arrivée, pour rejoindre un petit col à 1837 mètres d'altitude. De là, on remonte alors au Pic de Céüse par le chemin en pente douce dans l'herbe.

Le col à 1837 mètres d'altitude. Il faut prendre le chemin qui part le plus vers la gauche, dans l'herbe.

Vue sur le Pic de Céüse (en haut à gauche de la photo), juste avant d'arriver au col de la photo précédente. Le chemin à suivre est représenté en rouge.

Montée vers le Pic de Céüse. Le sommet est juste à côté de l'arrivée du Téléski de la Corniche, que l'on voit au centre de la photo.

La montée finale ne pose aucun problème et on arrive assez rapidement au sommet.

Arrivée au sommet de la Montagne de Céüse, au Pic de Céüse (difficile de voir le pic en arrivant par ce côté !).

Comme d'habitude depuis un sommet, voici un petit tour d'horizon photographique (de la gauche vers la droite). Passez votre souris sur le nom d'une montagne dans la description d'une photo pour la voir entourée sur la photo correspondante.

On commence en direction du Nord avec le Massif du Dévoluy. On reconnait la silhouette caractéristique du Plateau de Bure, avec sur la droite le Pic de Bure (2709 m).

Zoom sur le Plateau de Bure avec le Pic de Bure à droite. Au fond à gauche on devine le Grand Ferrand (2758 m). En haut de la photo, un très gros zoom sur l'Interféromètre du Plateau de Bure.

Un peu plus sur la droite, le Massif des Ecrins sur la ligne d'horizon et la ville de Gap sur la droite de la photo. Un peu à gauche du centre, on devine la Barre des Ecrins.

Gros zoom sur la Barre des Ecrins (4102 m, point culminant du Massif des Ecrins et sûrement ma plus belle sortie, courses d'alpinisme et randonnées confondues). Devant, à droite, on voit également le Vieux Chaillol.

Zoom sur la ville du Gap, préfecture des Hautes-Alpes (05).

Sur la ligne d'horizon, on voit de nombreux massifs : de gauche à droite on a : le Massif d'Escreins, le Massif de Chambeyron, le massif du Parpaillon et le Massif des 3 Evêchés.

Zooms sur la ligne d'horizon de la photo précédente. Dans la partie supérieure, on voit de gauche à droite : les Pics de la Font Sancte, dont celui de gauche, le Pic Nord de la Font Sancte (3385 m) est le point culminant du Massif d'Escreins, l'Aiguille de Chambeyron (3412 m, point culminant du Massif de Chambeyron), le Grand Bérard (3046 m, point culminant du Massif du Parpaillon). Dans la partie inférieure, on a la Petite Séolane (2854 m), la Grande Séolane (2909 m), toutes deux du Massif des 3 Evêchés, puis au loin le Mont Pelat (3051 m, point culminant du Massif du Pelat) et enfin, retour dans le Massif des 3 Evêchés avec la Tête de l'Estrop (2961 m, point culminant du massif).

Les Préalpes de Digne, avec les Monges au centre.

Zoom sur les Monges (2115 m, point culminant des Préalpes de Digne).

En direction du Sud, on voit Sisteron, là où la vallée se resserre (Porte de Provence). Juste à gauche on a la Montagne de la Baume et juste à droite la Montagne de Lure. Enfin, près du Bord droit de la photo, les yeux experts devineront la Montagne de Mare (1622 m), point culminant du Massif des Baronnies.

Zoom sur Sisteron et la Montagne de la Baume.

Zoom sur la Montagne de Mare et son antécime.

On est maintenant tourné vers le Mont Ventoux (1911 m, point culminant des Monts de Vaucluse). Au premier plan on voit l'intérieur du "fer à cheval" de la Montagne de Céüse.

Enfin, on complète notre tour d'horizon avec la deuxième partie de l'intérieur de la Montagne de Céüse au premier plan. Au fond, au-dessus de l'arrivée du Téléski de la Corniche, on voit la Montagne Durbonas (2086 m). A droite de cette dernière, on devine également le Jocou (2051 m, point culminant du Massif du Diois) sur la ligne d'horizon.

Avant de repartir, voici une vue panoramique depuis le sommet.

Vue panoramique depuis le Pic de Céüse. Clic droit sur la photo et "Afficher l'image" pour la voir en grand.

Après une bonne pause contemplative, on reprend notre randonnée, pour attaquer la meilleurs partie de l'itinéraire : le parcours de la crête du Sud-Est au Nord-Ouest. Quand on est face au vide, on part donc vers la droite (en direction du Sud). On marche ainsi avec une vue panoramique pendant un bon bout de temps, jusqu'à arriver au sommet d'une via ferrata. On passe alors dans le Vallon d'Aiguebelle, avant de retrouver la crête un peu plus loin.

Sur la crête de la Montagne de Céüse, juste après avoir quitté le Pic de Céüse.

Un peu après avoir quitté le sommet, on voit beaucoup mieux l'intérieur de la Montagne de Céüse.

Regard en arrière vers le Pic de Céüse et ses falaises mythiques pour l'escalade.

Un peu plus loin sur la crête, avant de redescendre vers le sommet de la via ferrata.

Lieu où la crête redescend vers le sommet de la via ferrata (où le chemin arrive près de la falaise en bas à gauche de la photo). On passe ensuite par le petit "vallon" qui est juste à droite.

Une fois en haut de la via ferrata, on quitte la crête pour passer dans le Vallon d'Aiguebelle. On rejoint ainsi la crête à l'endroit où le Torrent d'Aiguebelle saute la falaise. Dans le Vallon d'Aiguebelle, le chemin est un peu envahi par les herbes.

Entrée dans le Vallon d'Aiguebelle. On voit que le chemin n'est plus très visible (cela ne pose pas de problème puisque l'itinéraire est vraiment évident). Comme on le voit sur la photo, de très beaux lapiaz sont présents.

La fin du Vallon d'Aiguebelle, avant de revenir sur la crête.

Retour sur la crête à la sortie du Vallon d'Aiguebelle, où le Torrent d'Aiguebelle saute la falaise Sud de la Montagne de Céüse. En ce week-end du 15 Août 2016, il était malheureusement à sec ...

A peine de retour sur la crête, on la quitte de nouveau instantanément pour prendre le chemin qui retourne vers l'intérieur de la Montagne de Céüse et qui va au Marais de Raux.

Retour vers l'intérieur de la Montagne de Céüse au niveau de la cascade du Torrent d'Aiguebelle.

Le Marais de Raux est tout proche et s'atteint rapidement. Une fois ce dernier atteint, on prend sur la gauche, pour rejoindre la Source de la Lumineuse et ainsi revenir sur la crête.

Arrivée au Marais de Raux (sous l'herbe verte bien touffu c'est très humide).

La Source de la Lumineuse est également assez proche du Marais de Raux et s'atteint donc rapidement.

Une fois la Source de la Lumineuse passée, on remonte la petite pente, puis on redescend un peu pour rejoindre un chemin qui va du Sud vers le Nord. En le suivant, on continue ainsi notre tour de la crête de la Montagne de Céüse. Après un long passage côté Ouest de la crête (à l'extérieur de la Montagne de Céüse), on rebascule côté Est (à l'intérieur) à un petit col au niveau de la Manche.

Après la Source de la Lumineuse, on rejoint le chemin qui longe la crête Ouest de la Montagne de Céüse (la trace dans l'herbe rejoint ce chemin au niveau des arbres qui sont à quelques dizaines de mètres).

Un petit portillon à passer, au début du chemin de la crête Ouest.

Un petit vallon, juste sous la crête Ouest de la Montagne de Céüse.

Le chemin qui arrive à la Manche (sous le petit nuage à gauche de la photo), lieu où l'on rebascule à l'intérieur de la Montagne de Céüse.

Au niveau du col à côté de la Manche, on passe dans un genre de portail anti-gros et on commence ainsi notre redescente vers la petite station de Céüze 2000.

Le petit portail qui empêche les vaches de sortir au niveau du col près de la Manche.

On continue dans un premier temps sur la crête, avec une superbe vue sur le Plateau de Bure. Puis arrivé à un panneau de randonnées, le chemin fait demi-tour et on a alors une autre vue, toute aussi belle, sur l'intérieur de la Montagne de Céüse. Ce chemin nous mène vers le Torrent de la Sapie et le Téléski de la Sapie.

Début de la descente après la Manche, avec vue sur le Plateau de Bure.

Le panneau de randonnées à l'endroit où le chemin fait demi-tour.

Vue sur l'intérieur de la Montagne de Céüse, après le demi-tour du chemin.

En arrivant au Torrent de la Sapie et au Téléski de la Sapie, le chemin redescend un peu, avant de passer sous le téléski pour rejoindre la piste qui le longe. On remonte alors cette piste qui fait un lacet au niveau du haut du téléski.

Descente vers le Torrent de la Sapie et le Téléski de la Sapie. En rouge, l'itinéraire à suivre.

Remontée de la piste le long du Téléski de la Sapie (on le devine à droite de la photo).

La piste remonte alors vers le sommet du Téléski du Miane. On voit alors Céüze 2000 juste en dessous de nous et il suffit d'y redescendre pour arriver au terme de cette "randonnée panoramique".

Et voilà, c'est ainsi que s'achève cette splendide randonnée dans cette (trop peu connue) petite station des Hautes-Alpes. Eté comme hiver, cette montagne vraiment singulière mérite vraiment qu'on lui consacre un peu de temps. L'été, on s'y sent comme dans une vallée mystérieuse, coupée du monde, un monde que l'on peut voir depuis le haut des falaises mais qui semble hors de porté car beaucoup plus bas. L'hiver le charme de cette petite station familiale est idéal pour quelque jours de ski tranquille, loin du tumulte des grandes stations et des consommateurs compulsifs de dénivelé négatif qui enchaînent les remontés pour rentabiliser au mieux leur forfait en oubliant de profiter de la montagne.

Profil altimétrique