Plutôt que de toujours monter plus haut, pour une fois, pourquoi ne pas descendre ? En bas du Col du Télégraphe,
Saint-Martin-d'Arc et Saint-Michel-de-Maurienne s'atteignent par une randonnée assez longue, mais sans
grande difficulté.
Première approche
Au départ de Valloire, on ira d'abord à
la Chapelle des 3 Croix,
avant de redescendre sur Saint-Martin-d'Arc et Saint-Michel-de-Maurienne en passant par le petit hameau de
la Serraz. On rejoindra ensuite le hameau des Culées, puis la centrale hydroélectrique Calypso, avant de
remonter à Valloire par les Gorges de la Valloirette.
Saint-Michel-de-Maurienne, vue depuis Saint-Martin-d'Arc.
Itinéraire à suivre
Cette randonnée offre l'avantage de partir du centre de Valloire, donc pas besoin de prendre la voiture.
On attaque directement en allant vers la piscine, puis en prenant le début de la route qui va à
Poingt Ravier. Juste après
avoir dépassé le camping, on prend le petit chemin qui part sur la droite (direction "les Choseaux-Ville"),
pour passer à la Chapelle de Sainte-Thècle.
Départ de Valloire (ici devant la caserne des pompiers).A gauche : on longe le camping et on tourne à droite, juste derrière le grillage, au niveau
du panneau que l'on voit tout au fond. En longeant le camping, sur la droite, de l'autre côté du camping,
on voit la Chapelle de Sainte-Thècle. A droite : la Chapelle de Sainte-Thècle.
Après être passé à la chapelle, on revient sur le chemin qui va aux
Choseaux-Ville. On arrive au-dessus de
la Valloirette qui est canalisée pour passer sous la montagne à cet endroit et qui ressort juste
en dessous de nous. Le chemin descend le long de la Valloirette et remonte sur le versant d'en face,
en direction des Choseaux-Ville.
La Valloirette, qui ressort de sous la montagne.Le chemin qui remonte aux
Choseaux-Ville, lorsque l'on est
au bord de la Valloirette.
En remontant le chemin, on arrive rapidement sur la route en haut des
Choseaux-Ville. On suit celle-ci
en la remontant pour arriver sur la route du Col du Télégraphe. On traverse alors cette dernière, puis on
suit la piste qui monte sur la gauche, pour arriver en quelques minutes au
hameau des Granges.
Au hameau des Granges, on prend le chemin
qui part du parking juste derrière la chapelle, pour aller au
hameau du Col, puis une fois à ce
dernier hameau, on prend le chemin derrière la chapelle du hameau, qui va à
la Chapelle des 3 Croix.
Juste à côté de
la Chapelle des 3 Croix
se trouve une table d'orientation. Je vais donc faire un rapide tour d'horizon photographique (de la gauche
vers la droite). Passez votre souris sur le nom d'une montagne dans la description d'une photo pour la voir
entourée sur la photo correspondante.
Après cette petite pause contemplative, on entame notre descente vers Saint-Michel-de-Maurienne. Pour cela,
on prend le chemin en face de celui par lequel on est arrivé, que les panneaux flèchent
"La Serraz / Saint-Martin-d'Arc". Environ 250 mètres après le début de ce chemin, il faut prendre le petit
sentier qui part sur la gauche, avec les même indications sur les panneaux de randonnées. On va ainsi croiser
une première fois la route du Col du Télégraphe, au niveau du Sapey.
A gauche : le chemin à prendre en partant de
la Chapelle des 3 Croix.
A droite : le petit sentier qui part sur la gauche, 250 mètres après le début du chemin précédent.Arrivée au Sapey, où se trouve une stèle en l'honneur de Paul Mougin, Inspecteur des Eaux et Forêts,
qui a notamment publié le premier modèles mathématique d'avalanche.
Au Sapey, on traverse la route pour continuer sur le chemin qui descend de l'autre côté. La descente serpente
dans la forêt et, quand on arrive au niveau d'une bifurcation, il faut prendre sur la droite, en direction de
Saint-Martin-d'Arc. On arrive ainsi rapidement au hameau de la Serraz, qui, bien que difficilement accessible
en 4x4, semble toujours habité.
La descente entre le Sapey et la Serraz. A droite : la bifurcation où il faut prendre à droite.Arrivée au hameau de la Serraz.Un des chalets de la Serraz.La charpente d'une vieille maison de la Serraz, puis la chapelle du hameau et son intérieur.
Après la Serraz, on continue notre descente vers Saint-Martin-d'Arc. Le chemin débouche sur un lacet de
la route du Col du Télégraphe, et repart sur la gauche de ce même lacet. Quelques minutes plus tard,
on traverse une nouvelle fois la route du Col du Télégraphe, avant de descendre un bon bout de temps dans
la forêt, puis on débouche une fois encore sur la route. A ce niveau là, il faut longer la route sur environ
200 mètres, jusqu'à l'entrée du village des Petites Seignères.
La descente dans la forêt vers les Petites Seignères, après la Serraz.Arrivée sur la route, à l'entrée des Petites Seignères.
Une fois à l'entrée des Petites Seignères, il faut prendre le chemin qui descend sur la gauche de la route,
juste au niveau du panneau d'entrée dans le village. En suivant la route, on va ainsi arriver à la chapelle
du petit bourg. On descend ensuite à Saint-Martin-d'Arc par le chemin qui passe sur la gauche de la chapelle.
Les Petites Seignères.La chapelle des Petites Seignères.
En continuant notre descente, on arrive à la Ravoire, un hameau de Saint-Martin-d'Arc, depuis lequel on a un
beau point de vue sur Saint-Michel-de-Maurienne. Une autre petite chapelle se trouve le long du chemin.
Descente entre les Petites Seignères et la Ravoire.La chapelle de la Ravoire.Vue sur Saint-Michel-de-Maurienne, depuis la Ravoire.
Après la Ravoire, on traverse de nouveau la route du Col du Télégraphe (dans un endroit plutôt dangereux,
pensez à vous servir du miroir qui est là pour ça), puis on arrive à l'église de Saint-Martin-d'Arc
(sur la gauche, juste après la descente qui suit la traversée de la route).
Traversée de la route du Col du Télégraphe, en entrant dans Saint-Martin-d'Arc.Arrivée à l'église de Saint-Martin-d'Arc.Intérieur de l'église de Saint-Martin-d'Arc.Vue sur le Grand Perron des Encombres
(au fond, au centre), depuis l'église de Saint-Martin-d'Arc.Vue sur le Fort du Télégraphe, depuis l'église de Saint-Martin-d'Arc.
Depuis l'église de Saint-Martin-d'Arc, j'ai choisi de rester du même côté de l'Arc et donc de ne pas aller
dans Saint-Michel-de-Maurienne même. Pour y aller, compter 1.5 km à 4 km de plus, en fonction du tour que
vous ferez dans la ville. Depuis l'église, on prend donc la rampe qui redescend vers l'aire de chaînage,
puis on prend la petite rue qui part sur la droite au niveau de cette aire. Au bout d'une cinquantaine de
mètres, on prend la branche qui part très légèrement sur la gauche pour arriver dans un cul-de-sac.
On suit alors le petit chemin qui part sur la gauche d'une maison au bout de ce cul-de-sac. On passe ainsi
le long d'une clairière où se trouvent des ruches et un vieux Citroën HY, avant d'arriver sur un plus gros
chemin qu'il faut suivre sur la droite. Ce plus gros chemin finit par s'évanouir en faisant un lacet sur la
droite après un champ, alors qu'un sentier plus petit qu'il faut suivre continue tout droit, en direction
du hameau des Culées.
A gauche : descente de l'église de Saint-Martin-d'Arc vers l'aire de chaînage. A droite : le
cul-de-sac avec le chemin qui part sur la gauche de la maison.A gauche : le gros chemin, après le petit chemin qui part du cul-de-sac. A droite : le
petit sentier qui va vers les Culées, quand le gros chemin disparaît sur la droite.
En suivant ce petit sentier, on passe rapidement devant une ruine dans la forêt, puis après celle-ci on
redescend sur une plus grosse piste, que l'on traverse (sans la suivre donc) pour descendre sur le
hameau des Culées que l'on commence à distinguer à travers les arbres (et que le bruit des voitures
au péage nous indique dans ambiguïté possible).
La ruine dans la forêt avant les Culées.Arrivée aux Culées.
Une fois aux Culées, on continue sur la gauche, sur la route qui devient un chemin, et qui longe l'autoroute
et l'Arc jusqu'à la centrale hydroélectrique Calypso (facilement reconnaissable par la conduite forcée qui
y arrive). En chemin, on rencontre de nombreuses ruines en tout genre.
Le péage, venu troubler la tranquillité du petit hameau des Culées.Le long de l'Arc et de l'autoroute, après les Culées. A gauche : les ruines d'un ancien
blockhaus.Les ruines d'un bâtiment et d'un ancien pont qui enjambait l'Arc (il sont au même endroit,
de part et d'autre du chemin).Arrivée en vue de la centrale hydroélectrique Calypso (au-dessus du tracteur, le bâtiment au
premier plan est une station d'épuration).
En arrivant à la centrale hydroélectrique Calypso, il faut prendre le chemin qui part à gauche et qui
passe sous la conduite forcée (direction "Col du Télégraphe par piste et sentier de Bois de Plan").
Arrivée à la centrale hydroélectrique Calypso.
L'itinéraire remonte alors sous la ligne à haute tension et le long de la conduite forcée, en offrant une
vue très impressionnante sur
les Gorges de la Valloirette.
On monte ainsi jusqu'à la bifurcation de l'itinéraire de la via ferrata du Télégraphe.
La piste qui remonte vers le Col du Télégraphe, après la centrale hydroélectrique Calypso.Vue sur
les Gorges de la Valloirette,
pendant que l'on remonte vers le Col du Télégraphe.La piste qui remonte vers le Col du Télégraphe finit par se transformer en chemin.Arrivée à la bifurcation de l'itinéraire de la via ferrata (qui part sous la conduite forcée
vers la gauche). Ici, on doit continuer sur le chemin "normal", vers la droite.
Après la bifurcation de la via ferrata, la pente se radoucie et on commence à s'enfoncer dans la vallée de
Valloire, en passant en contrebas du Fort du Télégraphe. On finit ainsi par arriver sur une autre piste,
qui descend de la gauche et qui continue à peu près à plat vers la droite. Une petite galerie peu profonde est
creusée dans la montagne à cet endroit. Il faut prendre la piste vers la droite (vers la gauche,
on remonterait au Col du Télégraphe).
Remontée vers Valloire après la bifurcation de la via ferrata.Passage en contrebas du Fort du Télégraphe.Arrivée sur la piste qui descend du Col du Télégraphe, avec la petite galerie EDF d'accès aux
conduites d'eau souterraines.
En suivant cette piste, on passe devant une deuxième galerie, puis une troisième. Au niveau de cette
dernière galerie, la piste disparaît presque pour ne devenir qu'une petite trace que l'on suit sur
environ 60 mètres avant de retomber sur un chemin mieux tracé, balisé de panneaux de randonnées.
La troisième galerie EDF, où la piste devient une trace, avant de rejoindre un autre chemin.Retour sur un chemin mieux tracé.
Le chemin sur lequel on arrive remonte des
Gorges de la Valloirette
vers le Col du Télégraphe. C'est pourquoi, 50 mètres après être arrivé dessus, il faut le quitter au
niveau du premier lacet, en continuant tout droit, vers Valloire. On suit alors ce chemin jusqu'à rejoindre
la route du Col du Télégraphe, au Crêt du Mélèze.
Le chemin en contrebas de la route du Col du Télégraphe, en direction du Crêt du Mélèze.Montée au Crêt du Mélèze.Le sommet du Crêt du Mélèze.Arrivée aux maisons du Crêt du Mélèze.Regard en arrière sur le petit vallon du Crêt du Mélèze, entre le Crêt du Mélèze
(à gauche de la photo) et la route du Col du Télégraphe (à droite de la photo). Au fond, on voit
le Grand Perron des Encombres.
Une fois au Crêt du Mélèze, on traverse la route du Col du Télégraphe, pour revenir au
hameau du Col, puis on redescend au
hameau des Granges.
De ce dernier, on rejoint les Choseaux-Ville,
puis Valloire n'est plus qu'à quelques pas.
Retour au hameau du Col.
A droite : l'intérieur de la chapelle du hameau.Sortie du hameau du Col, en direction
du hameau des Granges.
A gauche : l'oratoire à la sortie du hameau.
Juste avant de revenir au hameau des Granges,
le chemin arrive sur la route. Il faut prendre à gauche quelques mètres avant (comme à l'aller), pour revenir au
hameau par le sentier et non par la route.
A gauche : le chemin qui arrive sur la route juste avant
hameau des Granges et où il faut prendre sur
la gauche pour ne pas passer par la route. A droite : retour au
hameau des Granges.Regard en arrière sur le Crêt du Mélèze, en revenant au
hameau des Granges.Retour aux Choseaux-Ville.Retour à Valloire.
Et voilà, c'est la fin de cet itinéraire qui change beaucoup de ce que l'on a pour coutume de faire sur Valloire.
Un itinéraire comme celui-ci s'apprécie particulièrement au milieu d'une semaine de randonnées en altitude,
car les paysages rencontrés contrastent bien, sans pour autant être moins beaux. Ne pas connaître cet aspect
là de la montagne serait d'ailleurs vraiment dommage.