La Pointe de la Sandonière

Presque classique à ski de randonnée, l'été, la Pointe de la Sandonière est nettement moins réputée. Pourtant, l'arête qui y monte depuis le Col des Marches ne présente pas vraiment de difficulté, ce qui en fait un sommet relativement élevé et facilement accessible.

Première approche

Au départ du parking de la Chenalette, à Valmeinier, on commencera par monter à la Losa, pour ensuite rejoindre le Lac de Roche Noire. Depuis ce dernier, plutôt que d'aller directement au Col des Marches, on montera au col juste sous la Roche du Lac, au Nord, pour redescendre sur le petit lac sans nom d'où le Ruisseau du Col des Marches prend sa source. On remontera ensuite au col au Nord de ce lac, pour arriver au Col des Marches, depuis lequel on rejoindra le sommet de la Pointe de la Sandonière en remontant sa facile arête Sud. Pour le retour, on commencera par redescendre par l'arête Nord-Ouest, avant de descendre dans la face Sud-Ouest, pour arriver en haut du Télésiège de la Sandonière. On redescendra ensuite à Valmeinier, par les pistes de ski, puis par les chemins, avant de revenir à la Chenalette, notre point de départ.

La Pointe de la Sandonière, vue depuis la crête entre le Pas des Griffes et le Crey du Quart.

Itinéraire à suivre

L'itinéraire commence au parking de la Chenalette, le départ "classique" des randonnées de Valmeinier. Ce parking se remplit assez rapidement, il faut donc souvent se garer un peu plus loin. Une fois garé, on prend le chemin qui monte, au bout du parking. On arrive très vite au chalet de l'Ordière, au niveau duquel il faut continuer sur le chemin qui part sur la gauche, en direction de la Losa.

Notre point de départ, le parking de la Chenalette, plein, comme à son habitude.

Arrivée à l'Ordière, où il faut prendre le chemin qui monte sur la gauche.

Après l'Ordière, on monte en passant devant plusieurs ruines, jusqu'à sortir "définitivement" des arbres, juste avant d'arriver à la Losa. Au niveau de la Losa, on prend le chemin qui monte sur la gauche, en direction du Lac de Roche Noire et du Col des Marches.

Arrivée à la Losa, où il faut prendre le chemin qui passe à gauche du chalet en ruines.

Après la Losa, on remonte le vallon verdoyant en direction du Lac de Roche Noire. Par moments, le chemin se perd un peu, mais on finit par arriver sans difficulté au col sans nom, à l'Est du Petit Fourchon.

Passage au lieu-dit des Vallons, en remontant le vallon au-dessus de la Losa.

Arrivée en haut du vallon au-dessus de la Losa, avec le col sans nom à l'Est du Petit Fourchon visible à gauche du centre de la photo. En haut à droite, on voit la Pointe de la Sandonière.

Arrivée au col sans nom à l'Est du Petit Fourchon.

Une fois au col sans nom à l'Est du Petit Fourchon, on continue sur le chemin mal tracé, en direction du Nord-Est, pour arriver au lac de Roche Noire. Au niveau de ce dernier, plutôt que de monter directement au Col des Marches, on monte au col sans nom, visible à l'Est du Lac de Roche Noire. Un chemin existe, mais n'est pas très visible (il est bien balisé de cairns et de petites flèches jaunes sur fond vert par contre).

Arrivée au Lac de Roche Noire. On voit le col sans nom auquel on doit ensuite monter, sur la droite de l'image.

Le chemin qui monte au col sans nom quitte le sentier principal sur la droite, après le lac. La montée se fait par endroits dans de grosses pierres.

Lieu où l'on quitte le chemin principal, pour prendre la trace (balisée), qui monte vers le col sans nom, à l'Est du Lac de Roche Noire.

Passage entre de grosses pierres, pendant la montée au col sans nom, à l'Est du Lac de Roche Noire. Au centre de la photo, on voit un cairn qui indique où passer.

Regard en arrière sur le Lac de Roche Noire, pendant la montée vers le col.

A mi-chemin entre le Lac de Roche Noire et le col sans nom, sous la Roche du Lac.

Montée finale au col sous la Roche du Lac.

Arrivée au col sous la Roche du Lac, à l'Est du Lac de Roche Noire.

Une fois au col, on voit le lac qui sert de source au Ruisseau du Col des Marches, en bas, de l'autre côté. Sur notre gauche, on voit également le prochain col par lequel on va passer, après être descendu au lac.

Le prochain col par lequel on va passer, après être descendu au lac qui sert de source au Ruisseau du Col des Marches.

Début de la descente vers le lac qui sert de source au Ruisseau du Col des Marches. Il faut faire attention : sur la gauche, il y a de belles barres rocheuses.

Partie basse de la descente vers le lac qui sert de source au Ruisseau du Col des Marches.

Arrivée au lac qui sert de source au Ruisseau du Col des Marches. Il faut ensuite monter au col que l'on voit en haut, au centre de la photo. (Sur la droite de la photo, un chemin bien balisé descend au Refuge des Marches.)

Pour remonter du petit lac sans nom au col au Sud-Est de la pointe à 2791m, la carte indique un chemin, mais en réalité il n'y a qu'une trace discontinue. Ce n'est pas forcément gênant, la pente étant assez douce et l'objectif toujours en vue, il suffit de passer là où ça nous semble le moins fatiguant.

Montée au col au Sud-Est de la pointe à 2791m.

Arrivée au col au Sud-Est de la pointe à 2791m.

Regard en arrière sur le petit vallon que l'on vient de remonter, avec le lac d'où s'écoule le Ruisseau du Col des Marches en bas et la Roche Noire en haut.

Une fois au col sous la pointe à 2791m, il ne reste plus qu'à suivre la trace qui traverse le versant Nord-Est de cette dernière pour arriver au Col des Marches.

Le chemin qui va du col sans nom sous la pointe à 2791m au Col des Marches. En haut à droite, on voit la Pointe de la Sandonière, notre objectif.

Arrivée au Col des Marches, avec la Pointe de la Sandonière au fond.

Une fois au Col des Marches (depuis lequel on a une superbe vue sur le Lac de Bissorte), il suffit de suivre l'arête facile qui monte à la Pointe de la Sandonière. Au départ, l'arête est très arrondie et assez plate, puis plus on monte, plus elle devient rocheuse. Il faut parfois mettre un peu les mains pour franchir de grosses pierres, mais il n'y a rien de techniquement difficile et on n'est jamais exposé au vide. Sur la fin, quelques ressauts de l'arête nous laissent croire jusqu'au dernier moment que l'on arrive au sommet, avant de découvrir qu'il reste encore un peu de distance.

Vue sur le Lac de Bissorte, depuis le Col des Marches.

Remontée de la partie la plus facile de l'arête Sud de la Pointe de la Sandonière.

Regard en arrière sur la partie la plus facile de l'arête Sud de la Pointe de la Sandonière, avec en bas, le Col des Marches.

Arrivée dans une partie plus rocheuse de l'arête Sud de la Pointe de la Sandonière. On voit des cairns qui indiquent où passer. On pourrait croire que l'on arrive au sommet, mais non !

Derrière le ressaut de la photo précédente, on découvre cette dernière partie de l'arête Sud de la Pointe de la Sandonière.

Montée finale à travers les rochers, vers le sommet de la Pointe de la Sandonière.

Arrivée au sommet de la Pointe de la Sandonière.

Nous voilà à 2925m, au sommet de la Pointe de la Sandonière ! Le jour de mon passage, les nuages ayant bourgeonné sur tous les sommets alentours, le traditionnel tour d'horizon photographique sommital (de la gauche vers la droite) sera donc assez partiel ... Passez votre souris sur le nom d'une montagne dans la description d'une photo pour la voir entourée sur la photo correspondante.

On commence en direction du Nord-Ouest, avec le Gros Crey au centre, la partie basse de la Vallée de la Maurienne au-dessus et le Grand Perron des Encombres en haut à droite.

Un peu plus sur la droite, on a le Mont Bréquin et la Cime de Caron.

Parmi les nombreux nuages, on distingue la partie haute de la Vallée de la Maurienne.

Ici, on a la Pointe des Sarrasins à gauche et le Signal des Sarrasins à droite.

A gauche, on a le Cheval Blanc dans les nuages, puis, le Pic du Thabor dans les nuages et au centre, la Roche Noire. En bas, on voit également le Col des Marches et le Lac de Roche Noire.

De gauche à droite, on a la Tête de la Cassille, la Roche Château, le Pic de la Moulinière, la Pointe des Cerces, l'Aiguille Noire, la Pointe de la Plagnette, le Pic de l'Aigle, les Pointes d'Orient, le Pas de la Sétaz Vieille, le Pas des Griffes, le Pic de Trois Evêchés et la Pointe des Lauzettes.

En bas, on a le Crey du Quart et en haut, de gauche à droite, on a l'Aiguille d'Argentière, les Aiguilles d'Arves, le Gros Grenier, la Grande Chible et la Pointe d'Emy.

Quelques zooms sur les sommets des photos précédentes. En haut à gauche, on a le Grand Perron des Encombres. En haut à droite, on a la Pointe des Sarrasins. Sur la deuxième ligne, on a le Signal des Sarrasins à gauche, le Col des Marches au centre et le Cheval Blanc à droite. Sur la troisième ligne, on a le Pic du Thabor à gauche, la Tête de la Cassille au centre et l'Aiguille Noire et le Pic de l'Aigle à droite.

D'autres zooms sur les sommets des photos précédentes. En haut à gauche, on a la Roche Château, le Pic de la Moulinière et la Pointe des Cerces. En haut à droite, on a l'Aiguille Méridionale d'Arves, l'Aiguille Centrale d'Arves, le Col des Aiguilles d'Arves, l'Aiguille Septentrionale d'Arves et l'Aiguille de l'Epaisseur. Sur la deuxième ligne, on a les Pointes d'Orient, le Rateau Vieux et le Pas de la Sétaz Vieille. Sur la troisième ligne à gauche, on a le Pic de Trois Evêchés, la Pointe des Lauzettes et la Sétaz des Prés. Sur la troisième ligne à droite, on a le Crey du Quart. Enfin, sur la ligne du bas, on a la Grande Chible et la Pointe d'Emy.

Après une bonne pause au sommet, on attaque la redescente. Pour cela, on suit l'arête Nord-Ouest, celle qui part en direction de Valmeinier. Cette dernière est plus technique que celle par laquelle on est arrivé (beaucoup de grosses pierres à descendre), mais elle reste relativement accessible et est elle aussi peu exposée au vide. Lorsque l'on arrive à l'aplomb de l'arrivée du Télésiège de la Sandonière (en construction en Août 2018), on descend droit dans le versant Sud-Ouest de la Pointe de la Sandonière, pour s'y rendre en passant au mieux dans la forte pente glissante.

Le début de l'arête Nord-Ouest de la Pointe de la Sandonière. Au début ça paraît un peu gazeux, mais la pente se fait très vite moins forte.

La suite de la descente de l'arête Nord-Ouest de la Pointe de la Sandonière. En bas à gauche, on devine la plateforme d'arrivée du (futur, en 2018) Télésiège de la Sandonière.

Regard en arrière lors de la descente de l'arête Nord-Ouest de la Pointe de la Sandonière. Sous cet angle, on voit bien le chaos rocheux qui se trouve à cet endroit.

Arrivée au-dessus du haut du Télésiège de la Sandonière, où il faut descendre plus ou moins droit dans la pente pour s'y rendre.

Regard en arrière sur la descente entre l'arête et l'arrivée du Télésiège de la Sandonière. C'est pentu et ça glisse !

Ensuite, on suit la piste qui permet de revenir dans le tournant de la piste bleue des Rhodos, juste sous l'arrivée du Télésièges des Inversins.

Début de la piste qui descend, sous l'arrivée du Télésiège de la Sandonière.

Partie basse de la piste qui redescend du haut du Télésiège de la Sandonière à la piste des Rhodos.

Arrivée dans le tournant de la piste bleue des Rhodos.

En arrivant sur la piste des Rhodos, on prend immédiatement le chemin qui part sur la gauche et qui permet de redescendre à Valmeinier, en passant par les Inversins.

Le chemin qui redescend vers Valmeinier, en arrivant sur la piste des Rhodos.

Passage au-dessus des chalets des Inversins (à gauche, non-visibles sur la photo), avant de passer sous le Télésiège des Inversins.

Fin de la redescente sur Valmeinier, au-dessus des Essarts.

Une fois à Valmeinier 1800, on descend à travers la ville grâce aux multiples escaliers qui permettent d'éviter de faire tous les lacets de la route, jusqu'à arriver au bas de la station (Valmeinier 1800), où un chemin part sur la gauche pour rejoindre le parking de la Chenalette, en passant devant le Téléski des Casses. Juste avant de passer devant ce téléski, en bas de Valmeinier, on passe devant un ours géant.

L'ours géant, en bas de Valmeinier 1800.

Ainsi s'achève cette randonnée sur la Pointe de la Sandonière, le plus haut sommet facile d'accès de Valmeinier. Le secteur de la Sandonière et du Col des Marches, bien connu des adeptes du ski de randonnée en hiver, offre l'avantage d'être assez proche de la station, tout en étant dans un secteur de montagne préservé, à l'écart des pistes de ski, ce qui est d'autant plus appréciable en été, où les pistes défigurent le paysage. Qu'en sera-t-il lorsque le Télésiège de la Sandonière sera fini et que de nouvelles pistes seront apparues ? ...

Profil altimétrique