Duo de Galibiers - Sommets Est et Ouest
Grand classique du Massif des Cerces, le Grand Galibier n'est souvent résumé qu'à son point culminant : le sommet Ouest. Le sommet Est, négligé car 10 mètres plus bas, vaut pourtant le détour !
Première approche
Au départ de Plan Lachat, on commencera par monter au Lac des Cerces, pour ensuite rejoindre le Col de la Ponsonnière. On rejoindra alors le Col Termier, pour attaquer la montée des deux Galibiers. Dans un premier temps, on empruntera la voie normale du sommet Ouest, puis on prendra la discrète bifurcation qui conduit au sommet Est, vers 3029 mètres d'altitude. Après une petite grimpette, on atteindra le sommet Est. On redescendra alors à la bifurcation vers 3029 m pour revenir sur la voie normale du sommet Ouest, que l'on atteindra après une deuxième petite grimpette. On redescendra alors par le fond de la combe, pour revenir au Lac et au Col Termier. De là, on quittera les chemins pour rentrer par un itinéraire beaucoup plus sauvage : le Couloir des Valloirins. On arrivera ainsi au Plan de la Ja et le retour à Plan Lachat par les Mottets se fera très rapidement.
Au centre, le Grand Galibier, sommets Est et Ouest. Juste en dessous, on voit le Couloir des Valloirins.
Le sommet Est du Grand Galibier, vu en montant au sommet Ouest.
Le sommet Ouest du Grand Galibier, vu depuis le sommet Est.
Itinéraire à suivre
Comme beaucoup d'itinéraires sur Valloire, celui-ci commence à Plan Lachat : il faut faire environ 10 km de voiture en direction du Col du Galibier pour y arriver.
La route du Col du Galibier à Plan Lachat, point de départ de notre itinéraire.
On attaque ensuite la classique montée au Lac des Cerces, pratiquement toujours très fréquentée, puisque c'est également le début de l'itinéraire des 3 Lacs, l'itinéraire phare de Valloire. En chemin, on passe à la Ferme de la Jargette, au niveau de laquelle se trouve la Pierre de la Jargette, une pierre sur laquelle a été gravé un genre de fer à cheval durant l'Age du Cuivre (la gravure daterait d'entre -2500 et -2000 avant Jésus Christ). On arrive ensuite aux Mottets, d'où l'on prend le petit chemin qui va au Lac des Cerces. Le long de ce chemin, on passe à proximité d'un fraidier, un genre d'ancien "frigo", où l'air intérieur était refroidi par l'eau d'un torrent qui coulait sous les pierres du sol.
Arrivée à la Ferme de la Jargette, avec la Pierre de la Jargette au premier plan.
Le chemin qui monte au Lac des Cerces, après les Mottets.
Le fraidier, le long du chemin qui va au Lac des Cerces. En bas à gauche, une grenouille qui se trouvait à proximité.
Un troupeau de moutons, en travers du chemin, juste avant d'arriver au Lac des Cerces.
Arrivée au Lac des Cerces.
Une fois au Lac des Cerces, il faut aller au Col de la Ponsonnière. Pour cela, lorsque l'on est face au lac, il faut prendre sur la droite. On traverse ainsi le Ruisseau des Cerces, qui coule du Lac des Cerces, puis on s'engage sur le GR57 en direction du Col de la Ponsonnière. En chemin, on a une belle vue sur les deux sommets du Grand Galibier, ainsi que sur le Couloir des Valloirins, le passage le plus technique de notre itinéraire.
Traversée du Ruisseau des Cerces, quand on longe le Lac des Cerces en direction du Col de la Ponsonnière.
Vue sur les deux sommets du Grand Galibier (au centre de la photo), pendant que l'on marche vers le Col de la Ponsonnière. Juste en dessous, on voit le Couloir des Valloirins.
Le GR57, entre le Lac des Cerces et le Col de la Ponsonnière.
Arrivée au Col de la Ponsonnière.
Depuis le Col de la Ponsonnière, on a une très belle vue sur le Grand Lac.
Vue sur le Grand Lac, depuis le Col de la Ponsonnière.
Pour la suite de notre itinéraire, une fois au Col de la Ponsonnière, on continue sur la droite, en direction du Galibier. On passe ainsi sur la Crête de la Ponsonnière, depuis laquelle on a une très belle vue sur le Lac Blanc, avant d'arriver au pied du Roc Termier.
La Crête de la Ponsonnière, vue depuis le Col de la Ponsonnière. Au-dessus, on voit le Roc Termier.
Vue sur le Lac Blanc, depuis la Crête de la Ponsonnière. En haut à gauche, on voit le sommet Est du Grand Galibier.
Arrivée au pied du Roc Termier. En haut à droite, on voit le Col Termier.
Une fois au pied du Roc Termier, on remonte la combe qui part sur la droite pour atteindre le Col Termier. Arrivé à ce col, on voit les deux sommets du Galibier, ainsi que le petit Lac Termier sur la gauche.
Arrivée au Col Termier.
Vue sur le sommet Ouest du Grand Galibier (au centre) et sur le Sommet Est du Grand Galibier (à droite), depuis le Col Termier.
Vue sur le Lac Termier, depuis le Col Termier.
Depuis le Col Termier, on suit la trace qui monte directement vers les deux Galibiers, sans descendre vers le Lac Termier. Rapidement, la trace au sol devient plus difficile à suivre car on passe dans des rochers, mais des point bleus balisent l'itinéraire. Ces points bleus servent pour monter au sommet Ouest, mais pas au sommet Est. Il faut donc les suivre, jusqu'au niveau de la discrète bifurcation, vers 3029 mètres d'altitude.
Montée dans les rochers, vers les deux Galibiers.
Passage où la trace est un peu mieux visible, avant la bifurcation.
Vers 3029 mètres d'altitude (voir la carte IGN en bas de page), on arrive au niveau d'un replat. Les points bleus partent légèrement sur la gauche, pour passer au pied du sommet Est et se diriger vers le sommet Ouest, mais une discrète bifurcation part sur la droite. C'est cette dernière qu'il faut prendre pour rejoindre le sommet Est. En faisant attention, on se rend compte que de nombreux cairns indiquent où passer, mais ces derniers étant dans un environnement très "pierreux", on peine à les remarquer.
Arrivée au niveau du replat ou se trouve la bifurcation pour aller au sommet Est. Il faut passer à peu près au niveau du bouquetin femelle et ne pas suivre les points bleus qui partent sur la gauche.
On serpente ainsi en suivant les cairns, dans l'éboulis de la face Sud-Est du sommet Est du Grand Galibier. On arrive rapidement au pied d'un petit couloir où il faut parfois s'aider des mains pour monter, mais sans grandes difficultés.
Passage dans l'éboulis en face Sud-Est du sommet Est du Grand Galibier. En regardant bien, on voit un cairn juste à droite de la main droite de l'étrange personnage au mollet saillant du premier plan.
Un bouquetin femelle, en arrivant au pied du petit couloir.
Le petit couloir, où il faut parfois s'aider des mains pour monter.
Montée du petit couloir.
En haut de ce couloir, on continue de suivre les cairns dans une zone un peu encaissée, et à la sortie de celle-ci, on découvre le sommet du sommet Est du Grand Galibier sur notre gauche. Il suffit alors de remonter la très vague trace en suivant les cairns pour arriver au "sommet oublié du Galibier".
La zone encaissée en haut du petit couloir. Au bout de celle-ci, on découvre le sommet Est sur la gauche.
A la sortie de la zone encaissée, on monte sur la gauche, en direction du sommet Est qui est alors tout proche. En haut de l'image, on voit une zone ou la pente est plus forte : cette zone se franchit très facilement en suivant les cairns. On passe alors proche d'une falaise sur la droite (aucun danger de chute, on s'en approche seulement), avant de remonter vers la gauche.
Presque au sommet du sommet Est du Grand Galibier.
Une fois au sommet Est du Grand Galibier, on découvre les deux cairns qui coiffent le sommet tels deux petites cornes de diable (à voir depuis le sommet Ouest). On voit également très bien la fin de la voie normale du sommet Ouest.
Arrivée au sommet du sommet Est du Grand Galibier, avec ses deux cairns caractéristiques.
Comme d'habitude depuis un sommet, je fais un petit tour d'horizon photographique (de la gauche vers la droite) pour vous présenter la vue. Le sommet Ouest est certes plus haut, mais il a déjà son tour d'horizon dans la page qui lui est exclusivement consacrée. Cette fois, c'est donc le tour du sommet Est ! Passez votre souris sur le nom d'une montagne dans la description d'une photo pour la voir entourée sur la photo correspondante.
On commence en direction du Sud-Est. Sur la ligne d'horizon, de gauche à droite, on a le Mont Viso, le Pic de Rochebrune, les Pics de la Font Sancte, le Grand Bérard (3046 m, point culminant du Massif du Parpaillon) et le Mont Pelat (3051 m, point culminant du Massif du Pelat). En dessous, on voit également le Pic Ombière et les Cols Nord et Sud du Chardonnet. Enfin, au premier plan, on a le Roc Termier.
Quelques zooms sur les sommets de la photo précédente. A gauche, on a le redoutable Roc Termier. En haut à droite, on a le Mont Viso à gauche (3841 m, point culminant du Massif des Alpes Cottiennes) et le Pic de Rochebrune à droite (3321 m, point culminant du Massif du Queyras). Sur la ligne du milieu à droite, on a le Pic Ombière. Enfin, en bas, on a l'Aiguille de Chambeyron (3412 m, point culminant du Massif de Chambeyron), le Pic Nord de la Font Sancte (3385 m, point culminant du Massif d'Escreins) et le Pic Sud de la Font Sancte (3371 m).
On voit maintenant les hauts sommets mythiques des Ecrins, avec sur la ligne d'horizon, de gauche à droite : la Montagne des Agneaux, le Mont Pelvoux, le Pic Sans Nom, l'Ailefroide, la Barre des Ecrins, les Rouies et le Grande Ruine. Au premier plan, on a le Pic Est de Combeynot et le Pic Ouest de Combeynot, qui s'atteignent tous deux au cours d'une même randonnée. A leur droite, on voit également le Col de Laurichard qui offre un point de vue exceptionnel sur la Meije. Enfin, en bas à droite, on voit le Col du Lautaret avec sa petite butte caractéristique : le Serre Orel.
On voit maintenant la Meije, le Râteau, le Pic de la Grave, le Taillefer (2857 m, point culminant du Massif du Taillefer), le Pic Blanc du Galibier et le Pic des Trois Evêchés.
Quelques zooms sur les sommets des photos précédentes. En haut on a la Montagne des Agneaux. Sur la deuxième ligne, on a le Mont Pelvoux, le Pic Sans Nom et l'Ailefroide. Sur la troisième ligne, le Pic Est de Combeynot et le Pic Ouest de Combeynot. En bas à gauche, on a le Pic de la Grave et les Glaciers de la Girose et de Mont de Lans. Enfin, en bas à droite, on a les Rouies.
D'autres zooms sur les sommets des photos précédentes. En haut à gauche, la Barre des Ecrins (4102 m, point culminant du Massif des Ecrins). En haut à droite, la Grande Ruine. En bas à gauche, le Col de Laurichard, qui domine la Combe de Laurichard. En bas à droite, le Col du Lautaret et le Serre Orel.
Zoom sur la Meije (3983 m, "la Reine des Ecrins", même si ce n'est pas le plus haut sommet) et le Râteau.
Un peu plus sur la droite, on retrouve le Pic des Trois Evêchés, puis le Grand Galibier (sommet Ouest) au premier plan, 10 mètres plus haut que nous, soit 3229 mètres (point culminant du Massif des Cerces). En regardant bien, on voit des marcheurs sur la voie normale (l'arête qui descend du sommet vers la gauche). Ensuite, derrière on a l'Aiguille du Goléon, les Aiguilles de la Saussaz, le Col du Goléon l'Aiguille d'Argentière, les Aiguilles d'Arves et l'Aiguille de l'Epaisseur.
Quelques zooms sur les sommets de la photo précédente. En haut, on a l'Aiguille du Goléon, les Aiguilles de la Saussaz, l'Aiguille d'Argentière, les Aiguilles d'Arves, dont celle de gauche, l'Aiguille d'Arves Méridionale est le point culminant du Massif des Arves, du haut de ses 3514 m, l'Aiguille de l'Epaisseur et la Pointe de Pierre Fendue. En bas à gauche de cette même partie de l'image, on voit également le Pic du Mas de la Grave, la Pointe des Lauzettes et le Col du Goléon. En bas à gauche, on a le Grand Galibier (sommet Ouest). En bas au centre, le Pic des Trois Evêchés. Enfin, en bas à droite, on a le Col du Galibier, que l'on voit en fait depuis le sommet Ouest (en regardant dans le même direction), mais comme je ne vais pas refaire de tour d'horizon pour une vue très similaire, je le mets ici.
En bas à gauche, on a la Roche Olvéra et la Haute Paré. Au centre, on voit Valloire et certains de ses hameaux, Poingt Ravier juste au-dessus et le Pain de Sucre encore au-dessus. Sur la droite, on voit le Plan des Moutons (dans les nuages), les Pointes d'Orient et le Plan d'Orient. Enfin, tout en haut à droite, on voit émerger le Mont Blanc.
Quelques zooms sur les sommets de la photo précédente. En haut, on a les Pointes d'Orient, beaucoup plus faciles d'accès qu'il n'y paraît. Au milieu à gauche, le Mont Blanc. En bas à gauche, le Plan des Moutons (hors des nuages cette fois). Au milieu à droite, la Roche Olvéra à gauche et la Haute Paré à droite. Enfin, en bas à droite, Valloire, Poingt Ravier et le Pain de Sucre.
Près du centre, on a le Pic de l'Aigle, la Pointe de la Plagnette et l'Aiguille Noire. A leur droite, on devine également le Collet de la Fourche, puis le Lac des Cerces. En haut à droite, on a la Pointe de Terre Rouge, le Pic du Thabor et le Mont Thabor. Enfin, en haut à droite sur la ligne d'horizon, on a la Pointe de Ronce, la Pointe de Charbonnel, l'Aiguille de Scolette et Rochemelon.
En omettant les sommets déjà présents sur la photo précédents, on a la Roche Bernaude au fond à gauche, puis la Pointe des Cerces et le Rocher de la Sauma. A leur pied, sur la gauche, on reconnaît le Lac des Cerces. Sur la droite, on a le Pic de la Moulinière et la Tête de la Cassille. Juste au-dessus de cette dernière, on a le Mont Chaberton. Enfin, près du bord droit, vers le milieu de la photo, on devine le Lac de la Ponsonnière et le Col de la Ponsonnière.
Zoom sur la Pointe des Cerces. Juste devant sur sa droite, on a le Rocher de la Sauma. En bas à gauche, on voit le Lac des Cerces. Enfin, tout en haut à gauche on voit Rochemelon et juste en dessous à droite, la Roche Bernaude.
Quelques zooms sur les sommets des photos précédentes. Sur la première ligne, au premier plan on retrouve la Pointe de Terre Rouge, le Pic du Thabor et le Mont Thabor. Au-dessus, sur la ligne d'horizon, on voit l'Albaron, la Pointe de Ronce (3612 m, point culminant du Massif du Mont-Cenis) et la Pointe de Charbonnel (3752 m, point culminant du Massif des Alpes Grées). Sur la deuxième ligne, on retrouve l'Aiguille de Scolette avec sa forme caractéristique de pyramide. Enfin, sur la troisième ligne, on a la Roche Bernaude au centre, Rochemelon au-dessus à gauche et la Rognosa d'Estache au-dessus à droite.
Quelques zooms sur les sommets des photos précédentes. En haut à gauche, le Pic de la Moulinière. En haut à droite, la Tête de la Cassille, avec le Mont Chaberton juste au-dessus. En bas à gauche, on a le Pic de l'Aigle à gauche et la Pointe de la Plagnette à droite. Enfin, en bas à droite, on a l'Aiguille Noire (on retrouve la Pointe de la Plagnette en bas à gauche).
Vue panoramique depuis le sommet Est du Grand Galibier. Pour voir l'image en grand, faites un clic droit puis "Afficher l'image".
Après une bonne pause sur le sommet Est du Grand Galibier, le temps de manger en observant en toute discrétion les randonneurs qui atteignent le sommet Ouest par la voie normale, on fait demi-tour pour redescendre sur la voie normale du sommet Ouest, au niveau de la bifurcation vers 3029 mètres d'altitude. Pour cela, on redescend la face Est du sommet Est pour revenir en haut du petit couloir, puis on redescend ce dernier pour retraverser le pierrier en face Sud-Est du sommet Est.
Début de la redescente du sommet Est du Grand Galibier.
Retour en bas du petit couloir.
Retour sur la voie normale du sommet Ouest. En bas à gauche, on voit un point bleu, qui indique que l'on est revenu sur l'itinéraire classique.
Il suffit ensuite de suivre les points bleus pour atteindre sommet Ouest du Grand Galibier. On passe d'abord au pied du sommet Est, avant de se rapprocher de l'arête entre les deux sommets. Il y a alors un court passage grimpant où il faut mettre les mains pour rejoindre cette arête, suivi d'environ 2 mètres assez aériens pour de purs "randonneurs de chemins", où l'on remonte cette arête avec la sensation de vide qui peut déranger. Le chemin reprend ensuite, en alternant entre traversées de gros blocs et belles traces bien marquées, jusqu'à arriver au sommet Ouest, où se trouve une antenne-relais.
Le passage vertical pour rejoindre l'arête entre les deux Galibiers (on voit que les points bleus ne manquent pas ...).
Traversée de gros blocs, juste avant d'arriver en haut du sommet Ouest du Grand Galibier.
La belle trace bien marquée, qui arrive au sommet Ouest du Grand Galibier, où se trouve l'antenne-relais.
Arrivée au sommet Ouest du Grand Galibier.
La vue étant relativement similaire par rapport à celle du sommet Est, je ne vais présenter que ce qui diffère.
La vue du côté des Aiguilles d'Arves est nettement plus dégagée. De gauche à droite, on a le Pic des Trois Evêchés, le Pic Bayle (3465 m, point culminant du Massif des Grandes Rousses), le Pic du Mas de la Grave, la Pointe des Lauzettes, l'Aiguille du Goléon, les Aiguilles de la Saussaz, le Col du Goléon, l'Aiguille d'Argentière, les Aiguilles d'Arves, l'Aiguille de l'Epaisseur et la Pointe de Pierre Fendue. En bas à gauche, on voit partiellement le Col du Galibier.
De l'autre côté, on voit le sommet Est du Grand Galibier (on devine les deux cairns qui lui font des petites cornes de diable), avec à sa gauche, la Pointe des Cerces et la Roche Bernaude, et à sa droite, la Tête de la Cassille et le Mont Viso.
Vue panoramique depuis le sommet Ouest du Grand Galibier. Pour voir l'image en grand, faites un clic droit puis "Afficher l'image".
Après cet enchaînement des deux sommets du Galibier, on attaque la redescente. Dans un premier temps, on redescend par l'itinéraire de la montée, jusqu'au pied du petit passage vertical. Ensuite, plutôt que de suivre l'itinéraire de la montée, on va redescendre par le vallon pierreux qui débouche sur le Lac Termier. Une petite trace s'y engage, il suffit de la suivre pour atteindre le Lac Termier par le fond de ce petit vallon.
Redescente du sommet Ouest du Grand Galibier vers le passage vertical. On est au niveau du passage "aérien" qui peut dérouter les randonneurs qui n'ont pas l'habitude de sortir des chemins.
Arrivée en haut du petit vallon pierreux qui descend sur le Lac Termier. On va passer au niveau de la plaque de neige au milieu à droite de la photo (celle du bas).
Descente du vallon pierreux, avec vue sur le Roc Termier au fond à gauche.
Des bouquetins rencontrés dans le petit vallon pierreux.
Passage entre deux rochers dans le petit vallon pierreux, avant d'arriver au Lac Termier.
Retour au Lac Termier, au pied du Roc Termier.
Depuis le Lac Termier, on remonte rapidement au Col Termier et c'est à cet endroit que l'on quitte le chemin pour aller rejoindre le Couloir des Valloirins. Pour cela, on part sur la gauche du chemin qui redescend, en faisant cap sur la Pointe des Cerces (vers l'Est), en essayant de rester à peu près à 2900 mètres d'altitude. Au bout de quelques dizaines de mètres, en continuant de marcher à la même altitude, on s'oriente alors vers le Nord et on a le haut du Couloir des Valloirins en vue. Il suffit alors de s'y rendre par l'itinéraire qui nous paraît être le meilleur.
Cap sur la Pointe des Cerces, en quittant le chemin au niveau du Col Termier.
Le versant change d'orientation et on découvre le col qui marque le début du Couloir des Valloirins, vers le Nord. Il n'y a ni chemin ni trace pour y aller, on passe donc au mieux ...
Arrivée au col qui marque le début du Couloir des Valloirins.
Le Couloir des Valloirins se décompose en trois parties pentues séparées par des replats. La première est la plus courte, dans de gros blocs. Ensuite on arrive sur un replat, qui débouche une deuxième partie pentue. Celle-ci est plus longue et plutôt sous forme de fins éboulis. Puis on arrive sur un second replat, qui débouche sur la troisième et dernière partie pentue. Cette dernière pente est divisée en deux par un rognon rocheux en son centre. La partie de gauche (lorsque l'on est face à la pente) est pierreuse et très pentue (on arrive en haut de celle-ci), alors que la partie de droite est herbeuse et bien plus facile à descendre. C'est donc par la partie droite que l'on va finir notre descente, pour arriver au Plan de la Ja.
Vue sur le premier replat depuis le haut du Couloir des Valloirins.
Regard en arrière sur la première partie pentue du Couloir des Valloirins.
Sur le premier replat du Couloir des Valloirins.
Vue sur la deuxième partie pentue et le second replat, depuis le bout du premier replat du Couloir des Valloirins.
Vue de la pente (au premier plan), par endroits assez forte, de la deuxième partie pentue du Couloir des Valloirins.
Regard en arrière sur la seconde partie pentue du Couloir des Valloirins, depuis le second replat.
Vue sur la Pointe des Cerces et le Lac des Cerces, depuis le second replat du Couloir des Valloirins.
En haut de la troisième partie pentue, on descend en diagonale sur la droite pour passer au-dessus du rognon rocheux que l'on voit au centre de la photo.
Arrivée en haut de la troisième partie pentue, après avoir contourné le rognon rocheux. Il suffit de descendre droit dans le pente pour rejoindre le Plan de la Ja, au niveau de la forme circulaire en pierres que l'on voit juste au-dessus du centre de la photo.
Arrivée en bas du Couloir des Valloirins, au Plan de la Ja.
Il n'y a alors plus qu'à suivre le chemin qui longe le Ruisseau de la Ponsonnière pour retourner aux Mottets. En chemin, on jette un dernier coup d'œil sur le bas du Couloir des Valloirins.
Regard en arrière sur le bas du Couloir des Valloirins. On voit bien le rognon rocheux qui sépare la dernière pente en deux.
Ambiance bucolique le long du Ruisseau de la Ponsonnière.
Retour aux Mottets.
Une fois de retour aux Mottets, il ne reste alors plus qu'à rentrer à Plan Lachat par le même chemin qu'à l'aller.
Retour au pont sur la Valloirette, à Plan Lachat.
Et voilà, c'est la fin de ce long itinéraire qui permet de découvrir des aspects peu connus du Grand Galibier. Bien que l'itinéraire soit assez physique et technique, tout "habitué" de la voie classique du Grand Galibier devrait l'essayer pour avoir le plaisir redécouvrir une montagne qu'il pensait connaître. Pour notre part, l'avoir fait la veille du Trail du Galibier (2017) n'était pas forcément une bonne idée pour être en forme pour le lendemain !
Profil altimétrique
Tracé de la rando
Informations rando
Durée
7h 32min
Distance
20.93 km
Dénivelé
1544 m
Altitude max
3229 m
Altitude min
1980 m
Secteur
Valloire
Massif
Cerces
Engagement
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Exposition
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Niveau physique
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En famille
NON
Restrictions
Bifurcation peu visible pour le sommet Est. On se sert un peu des mains pour les sommets Est et Ouest. Très court passage où le vide peut impressionner pour le sommet Ouest. La descente du Couloir des Valloirins est assez technique.
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