Le Pic Ombière

Le Pic Ombière ... Rien que pour son nom, ce sommet mérite une visite ! C'est un superbe belvédère sur la Vallée de la Guisane et bien qu'aucun chemin n'y monte, son accès reste relativement facile.

Première approche

Au départ du Monêtier-les-Bains, on commencera par monter au Vallon de la Moulette, pour remonter ce dernier jusqu'au Col de Roche Noire. De là, on suivra la facile arête jusqu'au sommet du Pic Ombière. Pour le retour, on suivra une autre arête facile, jusqu'à la Benoîte, avant de redescendre en bas du Vallon de la Moulette. On reviendra ensuite au Monêtier-les-Bains en faisant un petit crochet par la Chapelle Sainte-Anne.

Le Pic Ombière, vu depuis le Vallon du Fontenil. Au bout de l'arête de droite, on voit également la Benoîte.

Itinéraire à suivre

Avant de commencer, je pense que comme moi, vous vous demandez comment un sommet a-t-il pu être nommé ainsi. D'après les informations que l'on peut trouver sur Internet, il semblerait que ce sommet n'ait été nommé que tardivement. Le tout proche Refuge du Chardonnet serait connu pour ses Picon bières. Le sommet n'ayant toujours pas de nom, il aurait été nommé à partir d'un jeu de mots avec la boisson du refuge qui est au pied de sa face Nord. Tout simplement !

L'itinéraire débute au parking du Clot du Prêtre, sur les hauteurs du Monêtier-les-Bains. On commence par prendre la route qui monte vers le Nord et qui se transforme très vite en piste. Rapidement, on arrive à une intersection marquée d'un gros panneau en bois, à laquelle il faut prendre la piste de droite (on reviendra par celle de gauche). Un peu plus d'une centaine de mètres plus loin, la piste se transforme en chemin et on entre dans la forêt. Juste après les premiers arbres, on arrive à une autre intersection (sans panneau), à laquelle il faut continuer tout droit, pour rapidement rejoindre encore une autre intersection (marquée d'un panneau celle-ci). A ce dernier carrefour, on prend le chemin de gauche, direction "Vallon de la Moulette".

Le parking du Clot du Prêtre, notre point de départ.

La première intersection, où la piste se sépare en deux. Il faut monter par la droite. On redescendra par la gauche.

La première intersection du chemin dans la forêt, où il faut continuer tout droit.

La deuxième intersection dans la forêt, celle avec un panneau, où il faut prendre à gauche en suivant la direction "Vallon de la Moulette". Sur le panneau, cette intersection se nomme "Côte Cibert".

On remonte ensuite la forêt par un agréable chemin. Vers 1750 m, on arrive à une autre intersection, mais les deux branches du chemin se rejoignent vers 1800 m. On peut donc prendre l'option que l'on veut (nous avons pris celle de droite). Vers 1850 m, on rencontre encore une intersection, à laquelle il faut prendre sur la droite, pour arriver à une cabane forestière et une petite source d'eau (on redescendra par la gauche). Une intersection se trouve quelques mètres avant la cabane : il faut aller tout droit, pour arriver à la cabane.

Le chemin qui remonte la forêt qui surplombe le Monêtier-les-Bains.

Arrivée au carrefour, juste sous la cabane forestière.

Arrivée à la cabane forestière et à la source.

On continue ensuite sur le chemin après la cabane. On sort ainsi très rapidement de la forêt, en même temps que l'on arrive au carrefour du Rocher des Chiens. Au niveau de ce dernier, on monte sur la gauche pour se diriger vers le Vallon de la Moulette.

Arrivée au carrefour du Rocher des Chiens, où il faut prendre sur la gauche.

Des vaches, le long du chemin entre le carrefour du Rocher des Chiens et le Vallon de la Moulette.

On remonte alors la Vallon de la Moulette, jusqu'à traverser le Torrent de la Moulette. Peu après le torrent, il faut prendre le chemin qui part sur la gauche, en direction du Col de Roche Noire. On remonte ainsi le Vallon de la Moulette jusqu'à son sommet, par le GR 57. Au départ, le chemin du fond du vallon est assez plat, puis au pied du Col de Roche Noire, on commence "vraiment" de monter, pour atteindre ce dernier. En arrivant au fond du vallon, on voit le Pic Ombière sur notre gauche.

Le chemin qui quitte la piste du Vallon de la Moulette sur la gauche, juste après avoir traversé le Torrent de la Moulette.

Début de la remontée du Vallon de la Moulette.

Arrivée dans la partie haute du Vallon de la Moulette. En haut à gauche, on voit le Pic Ombière. Le Col de Roche Noire est le petit col, juste sur la droite du centre de la photo.

L'itinéraire qui monte au Col de Roche Noire, une fois au pied de la pente finale. On commence par monter sur la gauche, sous le col à 2662 m, avant de revenir dans le vallon sous le Col de Roche Noire, puis, on finit par remonter ce dernier.

Début de la montée vers le Col de Roche Noire.

Le chemin qui arrive sous le Col de Roche Noire.

Une fois au Col de Roche Noire, la suite de l'itinéraire devient plus sauvage : on quitte le chemin pour suivre l'arête facile jusqu'au sommet du Pic Ombière, que l'on voit très bien, à l'Ouest. Au départ, on passe un peu sur la gauche de l'arête, puis rapidement, on peut marcher sur le fil sans problème, cette dernière étant assez arrondie. A partir du col à 2662 m, la végétation disparaît et la montagne devient très ferrugineuse. La montée n'est vraiment pas difficile, on trouve même une trace par endroits.

L'arête qui relie le Col de Roche noire au Pic Ombière (sur la gauche, on voit également la Benoîte).

Arrivée au col à 2662 m, quand la végétation disparaît pour laisser place à des roches plutôt rouges.

Remontée facile vers le sommet du Pic Ombière.

Sur la fin de la montée, on trouve une trace qui mène au sommet.

Nous voilà au sommet du Pic Ombière, à 2832 mètres d'altitude. Ceux qui veulent marquer le coup auront pensé à prendre de quoi se faire un petit Picon bière au sommet ! Comme en haut de chaque sommet, je fais un petit tour d'horizon photographique pour vous présenter la vue (de la gauche vers la droite). Passez votre souris sur le nom d'une montagne dans la description d'une photo pour la voir entourée sur la photo correspondante.

On commence en direction du Nord-Ouest, avec de gauche à droite : la Tête de Colombe, le Roc Termier, le Grand Galibier (sommet Ouest), le Grand Galibier (sommet Est), la Pointe de Pierre Fendue, le Col de la Ponsonnière, le Gros Grenier, la Roche du Bonhomme, la Grande Chible, le Pic de la Moulinière, la Tête de la Cassille, la Roche Château, le Mont Bréquin, la Roche Noire et le Col de Névache.

Un peu plus sur la droite, retrouve la Roche Noire, puis on a la Pointe de Terre Rouge, le Pic du Thabor, le Mont Thabor, le Rocher de la Grande Tempête, la Roche Bernaude et l'Aiguille de Scolette (dans les nuages).

Quelques zooms sur les sommets des photos précédentes. En haut à gauche, on a la Tête de Colombe. En dessous, on a la Grande Chible et la Pointe d'Emy. En haut à droite, on a le Roc Termier, le Grand Galibier (sommet Ouest) (3229 m, point culminant du Massif des Cerces) et le Grand Galibier (sommet Est) (3219 m). Au milieu à gauche, on a la Pointe de Pierre Fendue, le Gros Grenier, la Roche du Bonhomme et le Col de la Ponsonnière. Au milieu à droite, on a le Pic de la Moulinière et la Tête de la Cassille. Sur la dernière ligne à gauche, on a la Roche Château. Sur la dernière ligne, au milieu, on a la Roche Noire et le Col de Névache. Enfin, sur la dernière ligne à droite, on a la Pointe de Terre Rouge.

On retrouve l'Aiguille de Scolette (sortie des nuages), puis on a la Dent du Diable, le Mont Chaberton et le Col de Roche Noire, par lequel on est arrivé.

Sur la ligne d'horizon, on a le Pic de Rochebrune et les Pics de la Font Sancte (difficilement visibles). En bas, on voit Briançon.

Au premier plan, on a la Benoîte, par laquelle on va redescendre. Au fond, au-dessus de cette dernière, on voit également le Col de l'Eychauda.

Quelques zooms sur les sommets des photos précédentes. En haut à gauche, on a le Pic du Thabor et le Mont Thabor. En haut à droite, on a la Roche Bernaude. Sur la deuxième ligne, on a la Dent du Diable à gauche, le Mont Chaberton au centre et le Pic de Rochebrune (3321 m, point culminant du Massif du Queyras) à droite. Sur la dernière ligne, à gauche, on devine le Pic Nord de la Font Sancte (3385 m, point culminant du Massif d'Escreins), le Pic Sud de la Font Sancte (3371 m) et même l'Aiguille de Chambeyron (3412 m, point culminant du Massif de Chambeyron) sur leur gauche. Sur la dernière ligne, au milieu, on a Briançon. Enfin, sur la dernière ligne à droite, on a le Col de l'Eychauda.

On voit maintenant le Massif des Ecrins, avec de gauche à droite, la Pointe des Arcas, la Montagne des Agneaux, la Barre des Ecrins et le vallon où se cache le Lac du Glacier d'Arsine.

On voit maintenant la Meije, la Tête du Vallon, le Pic Ouest de Combeynot, le Pic Est de Combeynot, le Pic des Trois Evêchés, l'Aiguille du Goléon (dans les nuages), la Crête du Chardonnet (avec son antenne caractéristique), puis on revient sur la Tête de Colombe, qui avait ouvert ce tour d'horizon.

Quelques zooms sur les sommets des photos précédentes. Sur la première ligne, on a la Montagne des Agneaux et la Barre des Ecrins (4102 m, point culminant du Massif des Ecrins). Sur la deuxième ligne, à gauche, on a la Meije et la Tête du Vallon. Sur la deuxième ligne à droite, on a le Pic Ouest de Combeynot et le Pic Est de Combeynot. Sur la troisième ligne à gauche, on voit le vallon où se cache le Lac du Glacier d'Arsine. Sur la troisième ligne au centre, on a la Crête du Chardonnet. Enfin, sur la troisième ligne à droite, on a le Pic des Trois Evêchés.

Enfin, on finit avec une vue panoramique depuis le sommet du Pic Ombière. Pour la voir en haute définition, clic droit dessus, puis "Afficher l'image", puis cliquez dessus pour la zoomer.

Après une bonne pause et un petit Picon bière (pour les experts !), on attaque la partie retour de l'itinéraire. Pour cela, on commence par rejoindre le sommet de la Benoîte, de l'autre côté de l'arête Sud du Pic Ombière. Cette arête, qui paraît effilée de loin, ne l'est finalement pas et il est possible de traverser cette dernière presque sans se servir de ses mains.

L'arête Sud du Pic Ombière, qui va à la Benoîte.

Sur l'arête entre le Pic Ombière et la Benoîte. On voit que ce n'est finalement pas si compliqué que ça.

Arrivée au sommet de la Benoîte (2807 m).

Regard en arrière sur le Pic Ombière et son arête Sud, depuis la Benoîte.

Depuis la Benoîte, on a une superbe vue plongeante sur la Vallée de la Guisane. On redescend ensuite par l'arête Sud-Sud-Est de ce petit sommet secondaire. Il n'y a pas de chemin, mais il est possible de marcher tout du long sans le moindre problème. Vers 2740 mètres d'altitude, on passe à côté d'une croix, puis on continue notre descente de la Crête de la Benoîte, jusqu'à arriver au lieu-dit de la Croix de la Benoîte (vers 2400 m), où il n'y a pas de croix. De là, on descend droit dans la pente sur notre gauche, pour rejoindre la piste du Vallon de la Moulette, en passant par les ruines d'une ancienne mine (l'entrée de la mine semble ne plus exister, contrairement à certaines autres mines du secteur).

Début de la descente de la Crête de la Benoîte.

Fin de la descente de la Crête de la Benoîte.

Arrivée au lieu-dit de la Croix de la Benoîte, où il n'y a pas (plus ?) de croix.

Descente de la Croix de la Benoîte vers le fond du Vallon de la Moulette. L'ancienne mine est au niveau de la tache sombre, au-dessus à gauche du centre de la photo. On rejoint la piste du Vallon de la Moulette juste au-dessus de cette ancienne mine sur la photo.

Redescente vers la piste du bas du Vallon de la Moulette, juste après être passé devant l'ancienne mine.

Une fois de retour sur la piste du Vallon de la Moulette, on revient à la cabane forestière par le même chemin qu'à l'aller (en repassant par le carrefour du Rocher des Chiens).

Redescente entre le Vallon de la Moulette et le carrefour du Rocher des Chiens.

Retour au carrefour du Rocher des Chiens.

Après la cabane forestière, plutôt que de rentrer par le même itinéraire qu'à l'aller, on va revenir par la Chapelle Sainte-Anne. Pour cela, on revient jusqu'au carrefour d'où l'on était arrivé sur la gauche, mais au lieu de reprendre ce chemin, on continue tout droit. Quelques mètres plus loin, le chemin se divise en deux : il faut suivre le sentier qui remonte un peu sur la droite. On redescend ensuite vers la chapelle, en passant sur une petite passerelle sur le Torrent de Saint-Joseph, puis en serpentant dans la forêt. Vers 1735 m, on arrive à une bifurcation. On commence par prendre le chemin qui remonte légèrement sur la droite pour aller voir la Chapelle Sainte-Anne, avant de revenir à ce carrefour pour redescendre au Monêtier-les-Bains par le chemin de gauche.

Retour au carrefour sous la cabane forestière. Nous sommes montés par le chemin de gauche (au premier plan) et nous allons descendre par celui que l'on voit tout droit (attention de ne pas prendre celui qui part à gauche juste après les deux arbres du centre de la photo, caché par ces derniers).

La petite passerelle sur le Torrent de Saint-Joseph.

Descente dans la forêt, pour aller à la Chapelle Sainte-Anne.

Arrivée au carrefour vers 1735 m. On commence par aller à droite pour rejoindre la Chapelle Sainte-Anne, avant de revenir au carrefour, pour redescendre au Monêtier-les-Bains par le chemin de gauche.

Deux croix, le long du chemin qui va à la Chapelle Sainte-Anne.

Vue sur le Monêtier-les-Bains, depuis la Chapelle Sainte-Anne.

Retour au carrefour à 1735 m, après le petit crochet à la Chapelle Sainte-Anne.

De retour au carrefour vers 1735 m, il ne reste plus qu'à redescendre le chemin qui rejoint la piste qui monte au chalet sous la Chapelle Sainte-Anne, avant de continuer sur cette piste en direction du Monêtier-les-Bains. A peine arrivé sur cette piste, une passerelle permet de refranchir le Torrent de Saint-Joseph, puis on revient au carrefour du tout début de l'itinéraire : la boucle est bouclée ! Il ne reste alors plus qu'à redescendre quelques centaines de mètres jusqu'au parking du Clot du Prêtre.

La passerelle qui permet de refranchir le Torrent de Saint-Joseph, juste après être arrivé sur la piste qui monte du Monêtier-les-Bains au chalet sous la Chapelle Sainte-Anne.

Retour au carrefour du début de l'itinéraire (avec le gros panneau en bois).

Retour au parking du Clot du Prêtre, notre point de départ.

Et voilà, c'est la fin de cette randonnée alpine fort sympathique sur un sommet nommé à partir d'une blague. Je pense que si le Pic Ombière ne s'était pas appelé ainsi, je n'y serai jamais monté, ce qui aurait été vraiment dommage, l'itinéraire étant vraiment beau, tout en restant très accessible pour une "randonné alpine".

Profil altimétrique