Le Taillefer

Le Taillefer, point culminant du massif éponyme, s'atteint par une belle randonnée techniquement accessible à tous. Son large plateau sommital permet de profiter pleinement de la vue sur une grande partie des sommets mythiques des Alpes, du Mont Blanc au Mont Ventoux.

Première approche

Au départ des Chalets de Poursollet, on commencera par rejoindre le Lac Claret, pour ensuite atteindre la Crête de Brouffier, puis le Pas de la Mine. Depuis ce dernier, on remontera l'Arête de Brouffier, jusqu'au sommet du Petit Taillefer, avant de traverser le Col du Grand Van, pour arriver au sommet du Taillefer. Pour le retour, on reviendra au Col du Grand Van, avant de redescendre sur le Lac Fourchu, puis on reviendra enfin au Chalets de Poursollet, notre point de départ.

La statue de Saint-Eloi, saint patron des forgerons (entre autres), au sommet du Taillefer.

Itinéraire à suivre

Notre itinéraire commence au parking des Chalets de Poursollet, au-dessus de Séchilienne. Depuis ce parking, on commence par aller jeter un coup d'œil au Lac de Poursollet, puis on suit le chemin en rive Nord du Lac, qui part vers l'Ouest, en direction du Lac Punay et du Lac Claret.

Le chemin qui part du parking des Chalets de Poursollet, pour aller vers le Lac de Poursollet.

Passage entre les Chalets de Poursollet, avant d'arriver au Lac de Poursollet.

La montagne (la Crête de Brouffier) qui se reflète dans le Lac de Poursollet.

Après le Lac de Poursollet, on continue sur le GR50 en direction de l'Ouest, pour se diriger vers le Lac Punay. On traverse ainsi la route plusieurs fois, puis on la longe quelques centaines de mètres, avant que le GR ne s'en écarte sur la gauche, juste avant d'arriver au Lac Punay.

A gauche : l'un des endroits ou le GR traverse la route. A droite : le GR qui quitte la route juste avant le Lac Punay.

En continuant sur le GR50, on arrive assez rapidement au Lac Claret, non loin duquel se trouve un abri.

Après le Lac Claret, on continue sur le GR, qui rejoint rapidement la route. En suivant cette dernière, on arrive assez vite à un sentier qui monte sur la gauche, au niveau de la Combe Oursière. Au pied de ce chemin se trouve une stèle commémorative (avec un ski dessus) en l'honneur de militaires.

Le chemin qui remonte le Combe Oursière, avec la "stèle au ski".

Au début, le sentier remonte la combe par une trouée dans les arbres, avant de s'orienter sur la droite, en traversant une forêt de conifères. Quand on ressort de celle-ci, on continue de monter dans une prairie alpine pour se diriger doucement vers la Crête de Brouffier.

Traversée de la forêt, en haut de la Combe Oursière.

Le chemin qui continue de monter vers la Crête de Brouffier, en sortant de la forêt.

A un moment, le chemin se sépare en deux. Celui de gauche, que l'on doit suivre, rejoint la Crête de Brouffier. Celui de droite va quant à lui au Lac de Brouffier. En regardant derrière, on a une superbe vue sur la crête qui va du Tabor au Pérollier.

Le chemin qui se sépare en deux, proche du Lac de Brouffier.

De gauche on à droite, on a le Tabor, le Pérollier et le Grand Serre. Lors de la Skyrace des Matheysins, on court sur la crête, du Pérollier au Tabor. C'est l'un des plus beaux trails que je connaisse.

Après la bifurcation, le chemin nous emmène au Pas de la Mine. Pour cela, on continue sur la Crête de Brouffier, avant de traverser sous l'Arête de Brouffier, pour passer au-dessus du Lac de Brouffier et ainsi arriver au Pas de la Mine.

Le chemin qui continue de monter sur la Crête de Brouffier. En haut, on voit l'Arête de Brouffier. Le Pas de la Mine n'est pas visible (trop sur la droite).

Traversée sous l'Arête de Brouffier, pour rejoindre le Pas de la Mine.

Une fois au Pas de la Mine, on voit les anciennes Mines de Brouffier en contrebas de l'autre côté. J'y suis descendu, mais à part un ancien bâtiment en ruines, il n'y a plus grand chose à voir. On continue notre itinéraire en montant sur la gauche, par l'Arête de Brouffier, en direction de la Croix du Sergent Pinelli. Dans notre dos, on a une superbe vue sur le Lac de Brouffier.

Les anciennes Mines de Brouffier, vues depuis le Pas de la Mine.

Début de la remontée de l'Arête de Brouffier, juste après le Pas de la Mine.

Arrivée en vue de la Croix du Sergent Pinelli (on la devine en haut, au centre de la photo), en remontant la partie haute de l'Arête de Brouffier.

Vue sur le Lac de Brouffier, dans notre dos, en arrivant à la Croix du Sergent Pinelli. Sur la droite du lac, on devine le chemin par lequel on est arrivé.

Depuis la Croix du Sergent Pinelli, le chemin continue ensuite sur l'arête, jusqu'au sommet du Petit Taillefer. De part et d'autre de cette arête, on voit de nombreux lacs.

L'arête, entre la Croix du Sergent Pinelli et le Petit Taillefer. En haut à droite, on voit le Taillefer, notre objectif.

Le Lac de l'Emay, visible sur la droite de l'arête.

Le Lac de la Courbe, visible sur la gauche de l'arête.

Le Lac de Poursollet, notre point de départ, également visible sur la gauche de l'arête.

Entre la Croix du Sergent Pinelli et et Petit Taillefer, l'arête ne présente aucune difficulté, on peut donc profiter pleinement de la vue. Les roches proches du sommet du Petit Taillefer sont très ferrugineuses, l'ambiance est donc très "rouge" à cet endroit.

La crête du Petit Taillefer, en direction de la Croix du Sergent Pinelli (c'est de là qu'on arrive). On voit bien la couleur rouge des roches du sommet.

Depuis le sommet du Petit Taillefer, on redescend sur un col sans nom à 2663 m, pour remonter au Col du Grand Van qui se trouve juste de l'autre côté.

La remontée au Col du Grand Van (où se trouve la neige), vue depuis le Petit Taillefer. En bas, on voit également le col sans nom à 2663 m.

Regard en arrière sur le Petit Taillefer et sa couleur rouge bien caractéristique, en arrivant au Col du Grand Van.

Une fois au Col du Grand Van, il suffit de remonter le dernier ressaut qui nous sépare du sommet, puis de suivre le chemin sur la crête en direction de l'immense plateau sommital.

L'un des chemin (on le devine au centre de l'image) qui rejoint la crête qui mène au sommet du Taillefer.

La crête en direction du sommet du Taillefer.

Arrivé au sommet du Taillefer. Le sommet prenant la forme d'un grand plateau, on peut facilement y être au calme, même s'il y a du monde.

Nous voilà à 2857 mètres d'altitude, au sommet du Taillefer, point culminant du Massif du Taillefer. On y trouve une statue de Saint-Eloi, érigée le 3 Avril 1998, par les militaires du 7ème Régiment du Matériel de Varces.

La statue de Saint-Eloi, au sommet du Taillefer.

Comme d'habitude depuis un sommet, je fais un petit tour d'horizon photographique (de la gauche vers la droite), pour vous présenter la vue. Passez votre souris sur le nom d'une montagne dans la description d'une photo pour la voir entourée sur la photo correspondante.

On commence en direction du Nord, avec le Grand Pic de Belledonne (2977 m, point culminant du Massif de Belledonne) au cente. En bas au centre, on voit le Lac Fourchu, par lequel on va redescendre. Au fond à droite, on devine le Mont Blanc, et au fond à gauche, on devine la Dent de Crolles.

Un peu plus sur la droite, on a le Massif des Grandes Rousses, avec le Pic de l'Etendard (3464 m) à gauche et le Pic Bayle (3465 m, point culminant du massif) à droite. Au fond à gauche, on retrouve le Mont Blanc. Au fond à droite, de gauche à droite, on a la Dent Parrachée, le Pic du Mas de la Grave, la Pointe de Pierre Fendue, l'Aiguille Septentrionale d'Arves (3363 m), l'Aiguille Centrale d'Arves (3513 m), l'Aiguille Méridionale d'Arves, (3514 m, point culminant du Massif des Arves), les Aiguilles de la Saussaz, l'Aiguille du Goléon, le Pic du Thabor, le Mont Thabor, la Pointe des Lauzettes, le Pic des Trois Evêchés et le Grand Galibier.

Quelques zooms sur les sommets des photos précédentes. En haut à gauche, on a le Grand Pic de Belledonne. En haut à droite, on a le Mont Blanc. Sur la deuxième ligne, on a le Pic de l'Etendard à gauche et le Pic Bayle à droite. Sur la troisième ligne, on retrouve la Dent Parrachée, le Pic du Mas de la Grave, la Pointe de Pierre Fendue, l'Aiguille Septentrionale d'Arves (3363 m), l'Aiguille Centrale d'Arves (3513 m), l'Aiguille Méridionale d'Arves, (3514 m, point culminant du Massif des Arves), les Aiguilles de la Saussaz et l'Aiguille du Goléon. Sur la dernière ligne, on a le Pic du Thabor, le Mont Thabor, la Pointe des Lauzettes, la Roche Bernaude, le Pic des Trois Evêchés, le Grand Galibier (sommet Ouest) (3229 m, point culminant du Massif des Cerces), le Grand Galibier (sommet Est) (3219 m), le Pic de la Moulinière, le Roc Termier, la Tête de Colombe et la Tête de la Cassille.

On voit maintenant le Massif des Ecrins, avec de gauche à droite, la Meije, la Barre des Ecrins (4102 m, point culminant du Massif des Ecrins) et la Roche de la Muzelle. Au premier plan, à gauche, on a également la Pyramide.

On voit maintenant le Vieux Chaillol à gauche, le Grand Armet au centre, le Pic de Bure un peu plus droite et la Grande Tête de l'Obiou (2789 m, point culminant du Massif du Dévoluy) complètement sur la droite.

Quelques zooms sur les sommets des photos précédentes. Sur la première ligne, on a la Meije, le Râteau, le Pic de la Grave et la Grande Ruine. Sur la deuxième ligne, on a les Bans, la Roche de la Muzelle et l'Olan. Sur la troisième ligne à gauche, on a la Barre des Ecrins. Sur la troisième ligne, à droite, on a le Vieux Chaillol. Tout au fond à droite, on devine même la Tête de l'Estrop (2961 m, point culminant du Massif des Trois Evêchés). En bas à gauche, on a le Grand Armet. Au fond, à gauche, on devine les Monges (2115 m, point culminant du Massif des Préalpes de Digne). Sur la quatrième ligne, on a le Pic de Bure et le Plateau de Bure. Enfin, sur la cinquième ligne, on a la Grande Tête de l'Obiou et le Grand Ferrand.

On voit maintenant le Jocou (2051 m, point culminant du Massif du Diois), le Tabor, le Mont Aiguille et le Grand Veymont (2341 m, point culminant du Massif du Vercors).

Au fond, on a tout le Massif du Vercors, avec de gauche à droite, le Mont Aiguille, le Grand Veymont et la Grande Moucherolle. Au premier plan, on a le Grand Serre et le Petit Taillefer.

Enfin, on finit notre tour d'horizon avec Grenoble et Chamechaude (2082 m, point culminant du Massif de la Chartreuse).

Quelques zooms sur les sommets des photos précédentes. En haut à gauche, on a le Jocou. En haut à droite, on a le Piquet des Nantes, le Tabor et l'Oreille du Loup. Sur la deuxième ligne, on a le Mont Aiguille et le Grand Veymont. Sur la troisième ligne à gauche, on a la Grande Moucherolle, la Grande Sœur Agathe et la Petite Sœur Sophie. Sur la troisième ligne à droite, on a la ville de Grenoble. Sur la quatrième ligne à gauche on a Chamechaude et sur la quatrième ligne à droite, on a la Dent de Crolles, juste au-dessus de la Croix de Chamrousse.

On finit avec une photo panoramique à 360° depuis le sommet. Pour la voir en haute définition, clic droit dessus, puis "Afficher l'image", puis cliquez dessus pour la zoomer.

Après un bonne pause au sommet, on attaque la partie retour de l'itinéraire. Pour cela, on quitte le plateau sommital pour rejoindre l'arête par laquelle on est arrivé. On redescend ensuite au Col du Grand Van par le premier chemin que l'on trouve sur notre droite.

Retour sur l'arête qui mène au sommet du Taillefer.

Le chemin qui redescend de l'arête Sud-Ouest du Taillefer, vers le Col du Grand Van.

Une fois de retour au Col du Grand Van, on redescend par la combe sur notre droite (au Nord-Est), pour rentrer par le Plateau des Lacs. Il faut bien rester sur le chemin dans cette combe, pour ne pas se retrouver à devoir désescalader de petites barres rocheuses. On arrive ainsi sur les rives du Lac Fourchu.

Début de la descente de la combe qui arrive au Plateau des Lacs.

Vue sur le Plateau des Lacs, pendant que l'on redescend la combe au Nord du Taillefer. Le Lac Fourchu est le plus grand des lacs.

Vue sur le Lac Fourchu, durant la fin de la descente de la combe.

Une fois au Lac Fourchu, on se dirige sur la gauche (vers l'Ouest), pour revenir sur le GR50 qui redescend vers les Chalets de Poursollet. Au début de la descente, on arrive rapidement à une bifurcation, où il faut aller à gauche (suivre les panneaux) pour rester sur le GR50.

Le début de la redescente vers les Chalets de Poursollet et le Lac de Poursollet (on les voit au centre de la photo), juste après être reparti du Lac Fourchu.

Le carrefour, sous le Lac Fourchu, où il faut prendre à gauche pour rentrer aux Chalets de Poursollet.

Après la bifurcation, il suffit de suivre le chemin pour revenir tranquillement aux Chalets de Poursollet et au Lac de Poursollet.

Redescente vers les Chalets de Poursollet.

Baignade interdite dans le Lac de Poursollet. Poissons dangereux !

De retour au Chalets de Poursollet, on rejoint le parking, notre point de départ, en quelques secondes.

Retour au parking des Chalets de Poursollet.

Et voilà, c'est la fin de cet itinéraire sur le Taillefer, le plus haut sommet du massif du même nom. Je n'aurais normalement pas dû faire cet itinéraire durant l'été 2018, mais pendant ma semaine de vacances à la Clusaz, j'ai dû rentrer une journée en Région Parisienne pour passer un entretien (qui s'est d'ailleurs très bien passé, puisque c'est dans cette entreprise que je travaille maintenant). En rentrant de cet entretien, plutôt que de revenir directement à la Clusaz, je me suis dit que je pourrais faire un (gros) crochet par les Chalets de Poursollet, y dormir, et faire la randonnée en me levant le lendemain matin. A la base je comptais camper au Poursollet, mais des panneaux indiquant que c'était interdit, j'ai finalement (très mal) dormi dans ma voiture. Je me suis ainsi levé très tôt et je suis arrivé au sommet avant 10h. Puisque je suis rentré tôt, j'en ai profité pour faire un autre itinéraire sur la route entre Séchilienne et la Clusaz : la Pointe de la Sambuy par le Pointe de Chaurionde.

Profil altimétrique