La Tête du Parmelan
Du haut de sa grande falaise bien visible depuis Annecy, le Parmelan cache de nombreuses grottes dans l'immense lapiaz de son plateau sommital. Cette randonnée facile permet de découvrir toute la diversité de cette montagne.
Première approche
Au départ du Chalet de l'Anglettaz, on commencera par aller à la Grotte de la Glacière d'Aviernoz, avant de monter au Parmelan par le Grand Montoir. On redescendra ensuite par la Grotte de l'Enfer et la Grotte de la Grande Glacière, après avoir fait un petit crochet par "le vrais sommet" du Parmelan.
Le Parmelan, vu depuis le Mont Baron.
Itinéraire à suivre
L'itinéraire commence au Chalet de l'Anglettaz. Pour l'atteindre, il faut prendre la route qui monte par le versant Nord-Ouest du Parmelan. Cette dernière devient une piste après l'épingle à 1139 m. Cette piste est très chaotique, mais en faisant attention où l'on passe, presque n'importe quelle voiture peut monter.
Une fois garé au Chalet de l'Anglettaz, on attaque alors l'itinéraire en prenant le petit chemin qui quitte la piste sur la droite, juste après le chalet. On suit ce chemin jusqu'au premier carrefour, celui du Crêt des Outalays, où l'on prend sur la droite en suivant la direction du Parmelan. On arrive ainsi rapidement à un second carrefour, au Petit Montoir, où l'on prend cette fois la direction du Bois Brûlé, pour passer par la Grotte de la Glacière d'Aviernoz.
Le chemin du départ, qui quitte la piste au niveau du Chalet de l'Anglettaz.
Dans l'ordre de lecture : des vaches sur le chemin, juste après être parti du parking, le premier carrefour (du Crêt des Outalays), le second carrefour (du Petit Montoir) et le chemin en direction de la Grotte de la Glacière d'Aviernoz.
La Grotte de la Glacière d'Aviernoz ne se situe par directement le long du chemin, elle est une trentaine de mètres en amont, sur la gauche. Je précise d'ailleurs qu'elle ne se trouve pas du tout à l'endroit indiqué sur les cartes IGN : elle est en fait une soixantaine de mètres plus au Nord-Est que ce qu'elle est indiquée. On ne dirait pas comme ça, mais sur la carte ça fait une belle différence lorsque l'on cherche cette grotte (voir la carte en bas de page). Quoi qu'il en soit, il n'est au final pas si compliqué de trouver cette grotte, puisqu'elle en bien visible en regardant sur la gauche depuis le chemin, et surtout un gros flux d'air froid en coule et se ressent fortement en passant sur le chemin.
La Grotte de la Glacière d'Aviernoz, vue depuis le chemin.
Pour rejoindre la grotte, il suffit de monter par la petite faille dans la roche en s'aidant un peu des mains, ou en contournant cette dernière par une sente peu marquée qui part sur la gauche. On descend un peu pour rentrer dans la grotte, puis par un petit pas de désescalade facile on arrive dans "les entrailles de la bête". Des cascades de glace dégoulinent des murs, les roches au sol sont complétement gelées, une ambiance glaciale règne, et tout cela, même dans la deuxième moitié du mois de Juillet ! Je ne sais pas si j'ai exploré toute la grotte, mais si je me souviens bien, après le pas de désescalade, il y a une galerie d'une dizaine de mètres sur la gauche, puis une ou deux autre un peu plus grandes sur la droite. Une lampe frontale être nécessaire pour s'y aventurer. Il faut faire bien attention de ne pas glisser dans le pas de désescalade, il n'y a rien de bien terrible, mais une chute de 3 ou 4 mètres au fond d'une grotte peut vite mal tourner ...
L'intérieur de la Grotte de la Glacière d'Aviernoz : cascades de glace et sol gelé.
Une fois la grotte visitée, on revient sur le chemin et on continue sur ce dernier, en marchant toujours sur le chemin qui reste à peu près à la même altitude, jusqu'au carrefour du Crêt de Châtillon, au pied du Grand Montoir. Au niveau de ce carrefour, on monte sur la gauche, en suivant la direction du Parmelan. On monte ainsi au Grand Montoir par un chemin équipé de chaînes et de rampes. Au carrefour au sommet de ce chemin, juste sous le sommet du Grand Montoir, on prend le chemin qui part sur la gauche, toujours en suivant la direction du Parmelan. On arrive ainsi rapidement en vue du Refuge Camille Dunant. Pour rejoindre le sommet du Parmelan, on peut soit aller jusqu'au refuge, puis suivre le chemin de droite en direction du sommet, soit prendre le discret chemin qui part sur la droite une centaine de mètres avant le refuge et atteindre directement le sommet.
Sortie de la Grotte de la Glacière d'Aviernoz.
Le chemin qui passe sous le Grand Montoir, en direction du carrefour du Crêt de Châtillon.
Arrivée au carrefour du Crêt de Châtillon, où il faut prendre sur la gauche pour monter au Grand Montoir.
L'un des passages équipés de chaînes dans la montée du Grand Montoir.
Le chemin qui monte au Grand Montoir, à flanc de falaise.
Un petit passage sous la roche, avant d'arriver sous le sommet du Grand Montoir.
Passage juste sous le sommet du Grand Montoir.
Presque au sommet du Parmelan, où l'on peut soit aller jusqu'au refuge (caché derrière l'arbre au centre de la photo), soit prendre à droite au niveau de la personne au centre de la photo.
Une fois au sommet, on arrive à la grande croix sommitale, bien visible d'en bas et au gros cairn, qui ne cesse de grandir d'année en année.
La croix sommitale du Parmelan.
Le cairn sommital du Parmelan.
Comme d'habitude depuis un sommet, voici un petit tout d'horizon photographique (de la gauche vers la droite). Passez votre souris sur le nom d'une montagne dans la description d'une photo pour la voir entourée sur la photo correspondante.
On commence en direction du Sud, avec la Tournette, la Dent de Cons qui se cache un peu sur sa gauche, et les Dents de Lanfon sur sa droite. Au fond, on voit également le Massif des Bauges, avec de gauche à droite : la Pointe de la Sambuy, la Pointe de Chaurionde, Arcalod et le Mont Trélod. Tout au fond à droite, on devine également Chamechaude.
Un peu plus sur la droite, on voit maintenant le Semnoz au fond à gauche, puis le Mont Baron et le Mont Veyrier juste devant, puis le Lac d'Annecy et Annecy.
Quelques zooms sur les sommets des photos précédentes. Sur la première ligne, on a la Tournette au centre, la Dent de Cons derrière à gauche et le Grand Pic de la Lauzière (2829 m, point culminant du Massif de la Lauzière), tout au fond à droite. Sur la deuxième ligne, on a les Dents de Lanfon au premier plan et la Pointe de la Sambuy, la Pointe de Chaurionde, Arcalod et le Mont Trélod au fond. Sur la troisième ligne, à gauche, on voit Chamechaude (2082 m, point culminant du Massif de la Chartreuse). Sur la troisième ligne à droite, on a le Mont Baron et le Mont Veyrier. Enfin, sur la dernière ligne, on a le Lac d'Annecy et Annecy.
On voit maintenant la plaine au Nord d'Annecy.
Encore la plaine au Nord d'Annecy, avec le Jura en arrière plan.
Encore un peu plus sur la droite, on devine maintenant le Lac Léman tout au fond.
De gauche à droite, on a : la Montagne de Sous Dîne, les Hauts Forts, les Dents du Midi, la Pointe Blanche et le Pic de Jallouvre, le Mont Buet, la Pointe Percée, le Tardevant, la Roche Perfia et la Pointe de Québlette.
Devant, sur la gauche on a la Tête Noire, la Tête Ronde et la Tête de l'Arpettaz. Juste au-dessus, on a le Col des Aravis, la Pointe de Merdassier, l'Etale et le Mont Charvin. Au centre, on a "le vrai sommet du Parmelan" (24 mètres plus haut), juste au-dessus du Refuge Camille Dunant. Ensuite, on retrouve les sommets du début du tour d'horizon.
Quelques zooms sur les sommets des photo précédents. Sur la première ligne, on a les Dents du Midi (3257 m, point culminant du Massif du Giffre), la Pointe du Midi, la Pointe Blanche (2438 m, point culminant du Massif des Bornes, dans lequel on se trouve), le Pic de Jallouvre et le Mont Buet. Sur la deuxième ligne, on a la Pointe Percée (2750 m, point culminant du Massif des Aravis), l'Aiguille Verte, le Tardevant, la Roche Perfia et la Pointe de Québlette. Sur la troisième ligne, on a la Tête Noire, la Tête Ronde et la Tête de l'Arpettaz au premier plan et la Pointe de Merdassier et l'Etale au fond. Enfin, sur la dernière ligne, on a le Mont Charvin à droite, la Pierra Menta qui dépasse sur sa gauche, et le Mont Pourri que l'on devine, tout au fond à gauche.
Pour finir, une petite photo panoramique depuis le sommet. Pour la voir en haute définition, clic droit puis "Afficher l'image", puis cliquez dessus pour la zoomer.
Après une bonne pause avec la vue plongeante sur Annecy, on reprend notre chemin en direction du Refuge Camille Dunant. Juste devant ce dernier se trouve l'arrivée du câble qui permet de remonter de la nourriture depuis la Blonnière.
L'arrivée du câble, en face du Refuge Camille Dunant.
La petite nacelle par laquelle les vivres sont remontés.
On continue ensuite notre itinéraire en suivant le chemin qui longe la falaise Sud-Ouest du Parmelan, pour aller jusqu'au vrai sommet de ce dernier, à 1856 m (alors que l'autre sommet ne culmine qu'à 1832 m).
Le chemin non loin de la falaise, en direction du vrai sommet (que l'on voit sur la gauche).
Passage tout proche de la falaise Sud-Ouest du Parmelan, avec le vrai sommet visible au centre de la photo.
On arrive alors à un carrefour nommé "Plateau du Parmelan", où il faut prendre sur la droite pour faire un crochet au vrai sommet du Parmelan. Après y être passé, on reviendra à ce carrefour pour prendre le chemin de gauche et redescendre par la Grotte de l'Enfer.
Le carrefour du "Plateau du Parmelan", où il faut prendre à droite pour aller au vrai sommet du Parmelan.
Par le chemin qui longe la falaise, on arrive rapidement au vrai sommet du Parmelan, en traversant une prairie alpine pleine de lis martagons.
Un beau papillon sur un lis martagon.
Presque arrivé au vrai sommet du Parmelan.
Depuis ce sommet, je ne montre que ce que l'on voit en plus par rapport à l'autre point de vue. Passez votre souris sur le nom d'une montagne dans la description d'une photo pour la voir entourée sur la photo correspondante.
Le Parmelan, vu depuis "le vrai sommet" du Parmelan.
Le Pas du Roc et le Plateau des Glières. Au fond, on devine également les Hauts Forts.
Zoom sur le Pas du Roc et son petit chemin sculpté dans la falaise. Au fond, on voit les Hauts Forts (2466 m, point culminant du Massif du Chablais).
Vue panoramique de la Chaîne de Aravis, depuis le vrai sommet du Parmelan. Pour la voir en haute définition, clic droit puis "Afficher l'image", puis cliquez dessus pour la zoomer.
On revient ensuite au carrefour du "Plateau du Parmelan" pour prendre l'autre chemin. On arrive ainsi sur l'immense lapiaz qui occupe la majeure partie du plateau du Parmelan. Pour traverser ce dernier, le chemin n'est pas toujours visible, mais des marques (très abondantes) de peinture jaune indiquent où passer et il n'y a ainsi pas de doute possible sur l'itinéraire.
Début de la traversée du lapiaz (on voit une marque de peinture jaune).
La lapiaz du Parmelan.
Traversée du lapiaz du Parmelan (attention aux trous !).
Un endroit avec plein de cairns, lors de la traversée du lapiaz du Parmelan.
Fin de la traversée du lapiaz du Parmelan (on continue dans les arbres, en haut à droite de la photo).
En quittant le lapiaz, on passe rapidement près d'une petite cavité qui se trouve sur la droite du chemin, puis on arrive au carrefour de la Grotte de l'Enfer. On atteint cette dernière en prenant le chemin de droite, au bout d'une cinquantaine de mètres. Il faut faire attention, car la descente vers la cavité est gelée et l'on peut facilement glisser et tomber au fond de la grotte. Blessé, la sortie pourrait être difficile. Juste après cette grotte, une seconde cavité est bien visible en bordure de chemin.
La première cavité, le long du chemin, après avoir quitté le lapiaz.
Le carrefour de la Grotte de l'Enfer (il faut prendre sur la droite).
Arrivée à l'entrée de la Grotte de l'Enfer.
L'intérieur de la Grotte de l'Enfer. Attention de ne pas glisser dans la descente gelée, car la marche fait plusieurs mètres.
La deuxième cavité, en continuant sur le chemin juste après la Grotte de l'Enfer.
Après ces deux grottes, on continue sur le chemin, jusqu'à arriver à la Fontaine du Tour et au carrefour qui se trouve juste après. Au niveau de ce dernier, on continue sur la gauche, en suivant la direction "Chalet de l'Anglettaz (Parking)". Après quelques minutes de marche, on arrive à une autre bifurcation (très très discrète), au niveau d'un lapiaz, où il faut quitter le chemin pour suivre les marques de peinture rouge sur la roche (à droite). On arrive ainsi à la Grotte de la Grande Glacière.
La Fontaine du Tour.
Le carrefour après la Fontaine du Tour.
La bifurcation pour la Grotte de la Grande Glacière (aucune indication, chemin presque invisible, seul le poteau peut servir de point de repère).
Les marques de peinture rouge qui mènent à la Grotte de la Grande Glacière.
La Grotte de la Grande Glacière est en contrebas du chemin sur la gauche. Il est possible d'y descendre, mais la grande quantité de neige bien dure rend la tâche périlleuse en chaussures de trail ... Avec soit un piolet, soit des crampons, cette descente ne pose pas de problème.
L'entrée monumentale de la Grotte de la Grande Glacière.
On reprend ensuite notre chemin en revenant sur le sentier qui passe devant la grotte, qui revient lui-même sur le chemin principal que l'on a quitté pour suivre les marques de peinture rouge. On arrive ainsi rapidement au col à 1550 m, sous la Montagne de la Foge. Le parking de l'Anglettaz se trouve alors juste derrière.
Le col à 1550 m, sous la Montagne de la Foge, avec vue sur le Chalet de l'Anglettaz.
Retour au Chalet de l'Anglettaz.
Ainsi s'achève cette randonnée sur ce sommet bien connu des annéciens. En hiver aussi le Parmelan est très fréquenté, mais à cette période, il faut faire très attention aux profondes crevasses du lapiaz, cachées par des ponts de neige.
Profil altimétrique
Tracé de la rando
Informations rando
Durée
5h 20min
Distance
12.37 km
Dénivelé
652 m
Altitude max
1856 m
Altitude min
1490 m
Massif
Bornes
Engagement
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Exposition
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Niveau physique
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En famille
OUI
Restrictions
Attention de ne pas glisser dans les grottes gelées.
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