La Roche Bernard est un rocher qui ressert la Vallée de la Valloirette au niveau de Bonnenuit. Son sommet,
facilement accessible même en hiver, offre un splendide point de vue sur Valloire et
le Grand Galibier.
Première approche
Au départ de Valloire, on va commencer par se rendre aux Verneys en passant par
la Cascade de l'Enfer. Puis
on rejoindra la Rivine en faisant un crochet par l'arrivée de l'ancien Téléski du Plan des Clos, en montant sur
le versant de la montagne. Pour la version hivernale, il est plus prudent de rallier la Rivine par le fond de la vallée.
On atteindra ensuite rapidement le sommet de la Roche Bernard. Le retour s'effectuera par le fond de la vallée, sur
l'autre rive de la Valloirette.
Itinéraire à suivre
Une fois n'est pas coutume, cet itinéraire peu se faire aussi bien en chaussures de randonnée qu'en raquettes à neige.
On attaque directement depuis Valloire, on a ainsi l'avantage de ne pas avoir besoin de prendre la voiture. On commence
par se diriger vers le Hameau de la Borgé, en haut de Valloire quand on va vers le Col du Galibier. On prend ensuite
la direction de
la Cascade de l'Enfer, puis on
traverse le Pont du Diable pour arriver au Hameau du Serroz.
Une fois au Hameau du Serroz, il faut suivre la route qui reste à flanc de montagne (pas celle qui redescend
au fond de la vallée), pour se rendre au Hameau de la Ruaz en passant par les Clots.
A la sortie des Clots, la route se sépare en deux : il faut prendre celle qui va tout droit légèrement sur la droite.
On arrive alors au Hameau de la Ruaz.
Une fois à la Ruaz, on passe devant la chapelle du hameau. Juste derrière cette dernière, un chemin part sur la droite
et va nous mener directement aux Choseaux-Verneys.
En arrivant aux Choseaux-Verneys, une passerelle permet de franchir le Ruisseau Benoit. C'est alors que les versions
estivale et hivernale se séparent : en été, on remonte dans le hameau, vers les immeubles que l'on voit sur la droite de
la photo suivante. Au fond de la rue en cul-de-sac devant ces immeubles, il faut prendre le chemin qui monte dans la
montagne. En hiver, il est plus prudent de descendre vers les Verneys par la route et de rejoindre la Rivine par le
chemin partagé ski de fond / raquette (attention de ne pas trop abimer la piste, bien marcher sur le côté).
La montée s'effectue assez vite et ne pose pas de problème.
On arrive alors à une intersections de sentiers, avec un petit bâtiment. On est alors au point culminant de notre
randonnée, à 1832 mètres d'altitude. Notre objectif, la Roche Bernard ne culmine qu'à 1718 mètres. On est donc bien
au-dessus. Le petit bâtiment qui se tient à côté de nous n'est autre que l'arrivée de l'ancien Téléski du Plan des Clos.
Je n'ai pas beaucoup d'informations sur ce téléski. Tout ce que je peux dire c'est qu'il figure sur le plan des pistes
de l'hiver 1971 -1972 alors qu'il n'y figurait pas sur celui de 1969 - 1970 (je n'ai pas trouvé la version de
1970 - 1971). Ensuite, il était présent sur les plans jusqu'en hiver 1984 - 1985. Puis, pour l'hiver
1986 - 1987, il était toujours présent sur le plan, mais plus dans la liste des remontées et des pistes associée à ce
plan. Enfin, sur le plan de 1987 - 1988, il avait totalement disparu. Depuis cette date, il n'y a plus eu de pistes ni de
remontées mécaniques sur le versant des Ratissières.
Puisque nous sommes au sommet de notre randonnée, profitons en pour jeter un coup d'œil à la vue.
Depuis l'intersection de l'ancienne arrivée du Téléski du Plan des Clos, deux chemins partent : celui qui monte à droite
conduit au Refuge des Aiguilles d'Arves et celui qui descend sur la gauche ramène vers le fond de la vallée, à la Rivine.
Il faut donc prendre le chemin de gauche. C'est une piste assez pentue et très caillouteuse. En chemin, on croise très
souvent des vaches.
On arrive ainsi rapidement à la Rivine. Il suffit alors de prendre le chemin qui longe la Valloirette en direction
du Col du Galibier. On a alors la Roche Bernard qui se dresse juste devant nous. Après avoir longé la Valloirette,
le chemin va commencer à monter sur la droite, pour rejoindre le col à droite de notre sommet.
Le col s'atteint rapidement puisque moins de 100 mètres de dénivelé le séparent du fond de la vallée. Ce col est un site
archéologiques où ont été découvertes des traces d'activités humaines datant de plusieurs milliers d'années avant
Jésus Christ.
Il suffit ensuite de monter sur la gauche, en suivant ce qui est plus une trace qu'un chemin. On arrive dans une petite
gorge où il règne une ambiance "Western". En la traversant, on débouche sur un petit ressaut rocheux qui conduit
directement au sommet.
Depuis le sommet, on a une superbe vue sur la Vallée de la Valloirette.
On attaque maintenant la redescente. On va rejoindre la Rivine par le même chemin qu'à l'aller.
Une fois de retour à la Rivine, on traverse la Valloirette par l'un des deux ponts (quand j'étais petit il n'y avait que
le plus étroit, sur lequel on ne pouvait pas se croiser) puis on retourne aux Verneys par l'autre rive de la Valloirette.
Une fois aux Verneys, on peut continuer sur la même rive de la Valloirette pour rentrer par le pied du
Rocher Saint-Pierre ou
revenir aux Choseaux-Verneys pour prendre le même chemin qu'à l'aller. Pour la suite de ce récit, je vais prendre
la deuxième option. On traverse donc la Valloirette par le pont et on passe ainsi dans la zone dédiée au concours annuel
de sculptures sur paille et foin.
On remonte ensuite aux Choseaux-Verneys avant de redescendre sur le Hameau de la Ruaz par le chemin sur le bas du
versant du Crey Rond (le même qu'à l'aller).
On revient ensuite aux Clots puis au Serroz, une fois de plus, par le même itinéraire qu'à l'aller.
Même si les bases de l'un des anciens pylônes du Télésiège du Crey Rond ont été détruites, il subsite encore pas mal de
traces de ce télésiège, comme les gares de départ et d'arrivée et même un pylône encore entier. Ce pylône est visible
du même point de vue que la photo précédente, en regardant sur la droite.
Ensuite on arrive sur la place du Serroz, au bout de laquelle se trouve le chemin qui redescend vers
la Cascade de l'Enfer,
puis à Valloire.
Il ne faut alors plus que quelques minutes pour rejoindre Valloire et c'est ainsi que prend fin cette courte randonnée.
Cet itinéraire offre l'énorme avantage d'être pratiquable toute l'année par presque tout le monde, sans prendre de
risque (sauf pour la partie qui monte à l'arrivée de l'ancien Téléski du Plan des Clos : pour cette zone je ne me
prononce pas pour l'hiver car je n'y suis jamais monté).