Des années 1820 aux années 1930 environ, un camp de mineurs était établi aux Cols du Chardonnet. Aujourd'hui encore les anciennes
mines peuvent se visiter au gré des réouvertures (illégales) des portes qui les scellent.
Première approche
Au départ de Plan Lachat, cette randonnée vous emmènera relativement loin des coins que l'on a l'habitude de fréquenter sur Valloire.
En passant par Lac des Cerces puis le Col de la Ponsonnière,
l'itinéraire ira ensuite très au Sud, aux Cols du Chardonnet Nord et Sud, non loin du Monêtier-les-Bains.
De Plan Lachat, on va donc au Lac des Cerces en passant par les Mottets. Cette portion de la randonnée est très empruntée durant les mois
de Juillet et d'Août, mais hors période scolaire, la nature "reprend ses droits" et bon nombre d'animaux se laissent observer facilement.
Une fois au Lac des Cerces, on prend plein Sud vers le Col de la Ponsonnière,
sur le GR57. A moins que le chemin ne soit encore pris par la neige, il n'y a aucune difficulté.
A notre arrivée au Col de la Ponsonnière on découvre enfin notre but au loin,
les Cols du Chardonnet Nord et Sud. On a également une très belle vue sur le Grand Lac et toute la boucle que l'on va faire.
Il faut ensuite prendre le chemin le plus sur la gauche, c'est à dire quitter le GR57 pour passer au-dessus du Lac de la Ponsonnière.
Nous reviendrons par le GR57 à la fin de la boucle. On passe donc juste au-dessus du Lac de la Ponsonnière, puis sous le Lac des Crouserocs
(on ne le voit pas en restant sur le chemin), et enfin au-dessus d'un tout petit lac au pied du Pic de la Moulinière.
En continuant d'avancer vers le pied du Col des Béraudes, on passe tout proche des roches si caractéristiques qui constituent
le Pic de la Moulinière. Sur la droite on peut également voir la montagne des Agneaux et l'Arête de la Bruyère, montagne au pied
de laquelle on va passer au retour.
Après avoir contourner les roches jaunes, on arrive au pied d'une pente heubeuse. En prenant ce chemin on irait au
Lac des Béraudes en passant par le Col des Béraudes. Notre chemin à nous
continue tout droit.
Le sentier continue alors dans un environnement plutôt rocheux, avec pour prochaine étape la mine juste avant le Col du Chardonnet Nord.
En chemin, si l'on se retourne, on peut voir le Col des Béraudes.
Plus on se rapproche de la mine, plus les roches au sol son instables. La traversée d'une crevasse est également un peu "technique"
pour les moins habitués.
On arrive enfin à la mine que l'on ne peut pas manquer puisqu'il y a toujours la tête de l'ancien téléphérique qui servait à acheminer
le matériel. La mine se trouve sur juste avant sur la gauche.
En fonction de si la porte a été récemment forcée ou non, il sera possible de rentrer dans la mine. D'après
certains documents,
les zones instables se situeraient en profondeur dans la mine. Il convient tout de même de rester prudent, même à quelques pas de l'entrée.
Après cette petite pause souterraine, on reprend l'itinéraire vers le Col du Chardonnet Nord, tout proche.
Derrière le Col du Chardonnet Nord se trouve un petit plateau, avec les vestiges de l'ancien village des mineurs et quelques lacs
(le plus grand s'appelle le Lac de la Mine).
Ce plateau est idéal pour y faire une pause repas, d'autant que les marmottes y courent de tous les côtés.
On reprend ensuite l'itinéraire vers le Col du Chardonnet Sud, puis on redescend au Clot des Vaches par l'ancien chemin qui
menait au camp de mineurs.
Au carrefour marqué d'un panneau "le Clot des Vache" (je dis "marqué d'un panneau" car le vrai Clot des Vaches est en fait la petite
maison sur le versant d'en face), on va remonter en direction du Col de la Ponsonnière.
Deux options sont possibles : soit par le GR57, soit en traversant le Torrent du Rif et en passant réellement au Clot des Vaches.
En général, je choisis la seconde option. En effet, bien que les chemins ne soient séparés que sur quelques centaines de mètres,
le replat de Clot des Vaches est assez plaisant et offre un beau point de vue sur le versant de montagne avec la mine.
La remontée à la petite maison du Clot des Vaches est très rapide. L'itinéraire continue ensuite vers le Clos d'Anes ("clos" avec un "s" cette fois,
allez savoir pourquoi ...), une petite bergerie au-dessus du Grand Lac.
On arrive ensuite à un panneau indiquant "le Clos d'Ane". Pour rentrer il faut prendre à droite, là où
le Col de la Ponsonnière est indiqué.
Mais on peut également faire un léger détour par le Grand Lac en continuant tout droit, au prix de 150 mètres de dénivelé à
descendre et à remonter.
Les rives du Grand Lac étant propices à une petite pause, les 150 mètres de dénivelé pour retourner au Clos d'Ane se font assez facilement.
Au Clos d'Ane on prend cette fois la direction du Col de la Ponsonnière. On va alors passer
à une petite bergerie tout en surplombant le Grand Lac.
Entre la bergerie du Clos d'Ane et le Col de la Ponsonnière la pente est si faible qu'on
ne sent pas passer les 150 mètres de dénivelé. On peut donc profiter de la vue sur
le Grand Galibier, que l'on n'a pas l'habitude de voir sous cet angle. En chemin on va passer
au-dessus d'un petit lac avant d'arriver au Lac de la Ponsonnière.
Une fois au Col de la Ponsonnière, la redescente à Plan Lachat s'effecue soit par le
même itinéraire qu'à l'aller (en haut), soit par le fond du vallon du Ruisseau de la Ponsonnière (en bas).
Sur la trace GPS je suis passé en haut à cause de nuages très bas dans la vallée. La page qui décrit la randonnée du
Col de la Ponsonnière montre l'itinéraire du bas.
De retour à Plan Lachat, c'est un longue randonnée qui s'achève. En s'éloignant d'avantage de la station que d'habitude, on a découvert
des secteurs que l'on fréquente peu souvent en randonnant à Valloire. L'ancienne mine est également l'un des attraits principaux de cette randonnée,
bien qu'il faille (je le répète une fois encore ...) être prudent à l'intérieur.