Le Pas du Roc et le Plateau des Glières
De l'impressionnant chemin aérien du Pas du Roc au Monument National de la Résistance du Plateau des Glières, cet itinéraire relie deux sites historiques du Massif des Bornes, à l'écart de la foule drainée par Annecy, pourtant toute proche.
Première approche
Au départ du lieu-dit de Pont de Pierre, au pied de la cascade du Pas du Roc, on commencera par remonter le mythique chemin aérien du Pas du Roc, pour arriver en haut de la cascade, au Belvédère du Pas du Roc. On rejoindra ensuite Champ Laitier, puis on franchira la Montagne des Frêtes pour redescendre sur le Col des Glières. Après un bref passage au Monument National de la Résistance, on redescendra alors vers notre point de départ par la vallée de Paccot, puis par le hameau de la Verrerie.
La cascade du Pas du Roc.
Le chemin aérien du Pas du Roc.
Le Monument National de la Résistance, au Plateau des Glières.
Itinéraire à suivre
L'itinéraire commence au lieu-dit de Pont de Pierre, au pied de la cascade du Pas du Roc, le long de la route qui monte de Thorens-Glières au Col des Glières. Il est très facile de se garer à cet endroit.
Le lieu-dit de Pont de Pierre, point de départ de notre itinéraire.
La cascade du Pas du Roc, vue depuis le parking du départ.
A environ 200 mètres sous le pont du lieu-dit de Pont de Pierre, le chemin qui monte au Pas du Roc part sur la droite de la route. On remonte ainsi dans une forêt de feuillus, puis une forêt de conifères, avant d'arriver au pied du sentier aérien du Pas du Roc.
Le début du chemin qui monte au Pas du Roc, environ 200 mètres sur la droite de la route sous le Pont de Pierre.
Début de la montée vers le sentier aérien du Pas du Roc, dans la forêt de feuillus.
Suite de la montée vers le sentier aérien du Pas du Roc, dans la forêt de conifères.
Arrivée au début du chemin aérien du Pas du Roc.
En sortant de la forêt, on remarque que la falaise le long de laquelle on arrive a été taillée pour que le chemin puisse y passer. Mais ce n'est qu'en commençant de remonter ce dernier qu'on ne découvre l'ampleur du travail qui a été fourni pour tracer ce chemin. Si au départ on n'est pas très élevé, on gagne très rapidement de la hauteur et mieux vaut rester près de la paroi pour ne pas glisser et tomber de la falaise. A l'endroit le plus dangereux, des marches en bois ont été installées, mais attention en cas de redescente : se prendre les pieds dedans ne pardonnerait pas. A l'endroit où se trouvent les marches, on passe dans une arche rocheuse sculptée dans la falaise.
Arrivée à l'arche creusée dans la falaise.
Les marches après l'arche creusée dans la roche. La falaise sur la droite est haute de plusieurs dizaines de mètres.
Regard en arrière sur l'arche rocheuse du sentier aérien du Pas du Roc.
Après l'arche de pierre, le chemin sculpté dans la falaise continue en direction du sommet de la cascade du Pas du Roc. Une discrète vierge orne la falaise le long du chemin.
Le chemin sculpté dans la falaise, après l'arche rocheuse. On voit la vierge dans sa petite niche, en haut à gauche de la photo.
Un jeune bouquetin, croisé en chemin. A cause de nous, il a rebroussé chemin.
En haut du chemin sculpté dans la roche, on arrive sur une passerelle vertigineuse au-dessus de la cascade du Pas du Roc. Après un lacet, on arrive rapidement sur une deuxième passerelle au-dessus de la même cascade, juste au-dessus de la première. Cette seconde passerelle aboutit sur le Belvédère du Pas du Roc.
Arrivée à la première passerelle qui enjambe la cascade du Pas du Roc.
Vue vertigineuse sur notre point de départ, depuis la première passerelle sur la cascade du Pas du Roc.
La deuxième passerelle sur la cascade du Pas du Roc, qui débouche sur le Belvédère du Pas du Roc.
Arrivée au Belvédère du Pas du Roc.
Le sentier au sommet duquel on vient d'arriver, surnommé "le Sentier des Espagnols" a été créé vers 1830, dans le but d'approvisionner en bois les fours de la verrerie du hameau de la Verrerie, au pied du sentier. Le surnom du chemin vient quant à lui de la seconde guerre mondiale, lorsqu'un groupe de républicains espagnols dû l'emprunter en Février 1944. Ce sentier fût également l'un des points forts de la résistance installée sur le Plateau des Glières.
Depuis le Belvédère du Pas du Roc, on a une belle vue sur la vallée de Paccot qui s'étend à nos pied, avec en particulier la Grotte de la Diau juste en face de nous.
La falaise sur notre gauche, depuis le Belvédère du Pas du Roc.
La Grotte de la Diau, juste en face du Pas du Roc.
Zoom sur la Grotte de la Diau, depuis laquelle s'échappe le torrent que l'on voit en dessous.
Après une petite pose contemplative au Belvédère du Pas du Roc, on reprend notre chemin, en direction de Champlaitier (ou Champ Laitier, en fonction des panneaux et des cartes). On remonte donc le long du torrent qui donne naissance à l'impressionnante cascade du Pas du Roc. Au bout de quelques minutes, un petit sentier secondaire descend sur la droite pour rejoindre le torrent au niveau d'une cascade derrière laquelle se trouve une petite cavité. Le crochet pour s'y rendre ne prend pas plus de quelques minutes et en vaut vraiment la peine.
Le chemin qui part du Belvédère du Pas du Roc, en direction de Champ Laitier.
Le chemin qui remonte en direction de Champlaitier, dans la forêt. Au premier plan, on devine le petit chemin qui descend vers la cascade, sur la droite.
La petite grotte derrière la cascade.
La cascade, vue depuis la petite cavité.
Un arbre qui a poussé dans la petite grotte et dont la cime se retrouve poussée vers l'extérieur par le plafond de la cavité.
En revenant sur le chemin qui va à Champlaitier, on passe rapidement dans une arche creusée dans la roche, avant d'arriver au lieu-dit de la Source, puis quelques minutes plus tard au lieu-dit des Plantations.
L'arche rocheuse, sur le chemin qui va à Champlaitier.
Arrivée au lieu-dit de la Source.
Arrivée au lieu-dit des Plantations.
On sort ensuite de la forêt et c'est ainsi qu'on arrive à Champlaitier. On longe alors une barrière en fils barbelés, puis on suit le premier chemin qui part en diagonale sur la droite. On traverse alors le plateau de Champlaitier, qui en Mai est recouvert de "mini-jonquilles". Arrivé au carrefour juste après les deux gouffres entourés de barrières, on remonte sur la gauche en direction du Chalet du Plan.
Arrivée à Champlaitier, à la sortie de la forêt.
Traversée du plateau de Champlaitier.
Les jonquilles de Champlaitier, dont la tige n'est parfois pas plus grande que la fleur.
Les deux gouffres (au premier plan à gauche et juste au-dessus à droite), sur le plateau de Champlaitier.
Le deuxième petit gouffre, sur le plateau de Champlaitier.
Le carrefour du plateau de Champlaitier, depuis lequel on remonte vers le Chalet du Plan (que l'on voit au fond).
Depuis le carrefour du plateau de Champ Laitier, il est également possible de continuer tout droit en direction de la Passerelle des Brassets, mais on manque la belle vue sur le plateau depuis le Chalet du Plan.
Une fois au Chalet du Plan, il faut redescendre le long de la barrière en fils barbelés et traverser le plateau en direction de la Passerelle des Brassets (elle est sur la droite de la barrière, mais le chemin est sur la gauche ...), au pied de la Montagne des Frêtes. La Montagne des Frêtes nous sépare du Plateau des Glières.
Le plateau de Champlaitier, vu depuis le Chalet du Plan. La Passerelle des Brassets est juste à droite des deux arbres un peu isolés vers le centre de la photo.
Arrivée à la Passerelle des Brassets.
Après la Passerelle des Brassets, on attaque la remontée de la Montagne des Frêtes par un petit chemin, encaissé vers le sommet.
Le début de la montée de la Montagne des Frêtes. Sans la neige, le chemin est nettement plus marqué.
La traversée de la Montagne des Frêtes, par le petit chemin encaissé.
Dans la partie haute de la Montagne des Frêtes, la neige était encore bien présente en ce 7 Mai 2017.
Toujours sur l'étrange chemin en forme de tranchée, sur la Montagne des Frêtes.
Après le point le plus haut de la Montagne des Frêtes, on attaque la descente sur le Col des Glières. Au lieu-dit de la Commanderie, il faut continuer tout droit, pour suivre la direction "Maison du Plateau / le Col des Glières". En sortant de la forêt, on découvre le Plateau des Glières, avec le Monument National de la Résistance à nos pieds. Sur notre gauche, avant d'attaque la descente finale vers le plateau, on passe devant un superbe lapiaz.
Début de la descente de la Montagne des Frêtes, en direction du Plateau des Glières.
Le carrefour de la Commanderie, où il faut continuer tout droit.
Le lapiaz sur la gauche du chemin, à la sortie de la forêt.
Vue sur le Monument National de la Résistance et le plateau des Glières, en sortant de la forêt.
La descente vers le Col des Glières et le Monument National de la Résistance s'effectue rapidement, dans une pente glissante en cas de pluie, mais sans grand danger.
Arrivée au Col des Glières.
Arrivée au Monument National de la Résistance. Une Croix de Savoie avait été peinte sur le rond, quelques semaines avant notre venue. Nous avons donc eu droit aux échafaudages dus à la restauration du monument ...
En plus du Monument National de la Résistance, on trouve au même endroit le Mât Central, mât sur lequel fût hissé le drapeau français avec une Croix de Lorraine par les résistants du Plateau des Glières. Il y a également les deux statues des Pleureuses.
On quitte ensuite le Monument National de la Résistance en passant devant le Mât Central et en suivant la piste principale, jusqu'à rejoindre la route au lieu-dit de la Métralière, où se trouve la Maison du Plateau. A cet endroit, il faut prendre la piste qui descend sur la gauche, en direction du petit torrent tout proche (à partir de ce point, on va suivre la direction "Passerelle des Molliets").
En repartant du Monument National de la Résistances, on passe devant le Mât Central. On est arrivé en passant entre les statues des Pleureuses, sur la droite.
A gauche : arrivée à la Métralière. A droite : le chemin qui descend vers le torrent.
En arrivant au niveau du torrent, on traverse soit à gué, soit en passant une première fois entre les fils barbelés pour rejoindre le pont, puis une seconde fois pour rejoindre la piste. On suit ensuite cette piste jusqu'au lieu-dit de Paccot, où l'on rejoint la route. En prenant cette dernière sur la droite, on arrive alors aux Pâres, en passant devant un stèle en l'honneur du Garde Thouvenin.
Traversée à gué ou traversée des barbelés, au choix, au niveau du torrent, après avoir pris la piste qui descend sur la gauche de la route au niveau de la Métralière.
Arrivée à Paccot. Dans l'ordre de lecture : le carrefour devant le bâtiment de Paccot, le bâtiment de Paccot, le panneau au carrefour de Paccot et descente sur la route.
Arrivée aux Pâres. En bas à gauche, la stèle en l'honneur du Garde Thouvenin, qui s'est "tué ici en manquant le chemin".
Une fois aux Pâres, on prend la piste qui part sur la gauche, jusqu'au lieu-dit de Traversy. A cet endroit on quitte la piste en prenant le chemin qui descend sur la droite de cette dernière, immédiatement après les chalets. On descend alors dans la forêt, jusqu'à une première bifurcation (panneau "Chemin d'Albon") où il faut continuer tout droit, avant de faire un lacet et d'arriver à une discrète bifurcation marquée du panneau "Moussière d'en bas". A cet endroit, il faut quitter le chemin principal pour prendre celui qui descend sur la droite (toujours en suivant la direction "Passerelle des Molliets").
Arrivée à Traversy. Il faut quitter la piste sur la droite, juste après les barrières du chalet.
L'intersection du "Chemin d'Albon", où il faut continuer tout droit (à droite du panneau).
Descente avant le lacet.
L'intersection de "Moussière d'en Bas", où il faut prendre à droite.
On continue alors notre descente dans le forêt. On traverse ainsi deux torrents qui coulent sur le chemin. Juste après le deuxième, on arrive au carrefour des "Eaux Noires", où il faut continuer tout droit. Après quelques lacets, le chemin devient une piste au niveau d'une petite clairière. Il faut alors quitter cette dernière en poursuivant tout droit dès le premier tournant, pour continuer de descendre la vallée en direction du Nord-Ouest (vers le bas de la vallée).
Traversée du premier torrent.
Traversée du second torrent, juste avant le carrefour des Eaux Noires.
La descente de la vallée de Paccot, après le carrefour des Eaux Noires.
Le chemin devient une piste qui tourne sur la droite. Il faut continuer tout droit, vers le passage que l'on devine sur la gauche de l'image.
On continue ensuite notre descente dans la forêt et on arrive à un carrefour noté "l'Essert Barty" sur le panneau, bien qu'il soit nommé "Essert Barby" sur les cartes IGN. En continuant tout droit, on arrive très rapidement à la Passerelle des Molliets (le chemin qui monte sur la gauche va à la Grotte de la Diau).
La bifurcation de l'Essert Barby (Barty ?), où il faut continuer tout droit (chemin de droite).
Arrivée à la Passerelle des Molliets.
Depuis la Passerelle des Molliets, il faut alors suivre la piste qui redescend au hameau de la Verrerie (le hameau où se trouvait la verrerie pour laquelle a été creusé le sentier du Pas du Roc). En chemin, on peut voir la cascade du Pas du Roc sur notre droite.
Vue sur la cascade du pas du Roc, en descendant au hameau de la Verrerie.
Arrivée au hameau de la Verrerie.
Une fois à la Verrerie, on suit la petite route sur la droite qui rejoint la route qui monte au Plateau des Glières. On suit alors cette seconde route (en direction du Plateau des Glières), et après le premier lacet, il faut prendre la petite piste qui monte vers un chalet. Au bout de cette petite piste, alors que l'on arrive à l'entrée du chalet, un très discret petit chemin part sur la gauche pour remonter vers le lieu-dit du Pont de Pierre.
La piste qui quitte la route pour monter vers le chalet.
Le petit sentier qui remonte vers le Pont de Pierre, derrière le chalet.
Retour au parking du lieu-dit de Pont de Pierre, notre point de départ.
Et voilà, c'est la fin de cette randonnée sur les trace des maquisards des Glières. Après être passé à flanc de falaise sur le Sentier des Espagnols, on se rend compte de la dangerosité du travail de ceux qui passaient là quotidiennement pour redescendre du bois depuis le Plateau de Champlaitier et on comprend également pourquoi personne n'a jamais tenté d'attaquer les résistants par cet endroit. La moindre erreur se terminant en une chute fatale, il faut savoir rester bien vigilant pour profiter au maximum de ce sentier.
Profil altimétrique
Tracé de la rando
Informations rando
Durée
5h 52min
Distance
21.72 km
Dénivelé
981 m
Altitude max
1587 m
Altitude min
750 m
Massif
Bornes
Engagement
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Exposition
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Niveau physique
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En famille
NON
Restrictions
Le passage du Pas du Roc est très aérien : même si le chemin est large, il convient de rester attentif.
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